MOVIE MINI REVIEW : critique de Knight of cups

Note de l'auteur

Et c’est reparti pour une nouvelle transe mystico-cérébralo-new-ageuse les gars ! Terrence Malick (qui d’autre ? Qui d’autre à part Sofia ‘Somewhere’ Coppola) revient avec ses copains les monologues intérieurs pleins d’intériorité bidule sur le sens de la vie et sa cohorte de personnages en quête d’absolu plus névrosés les uns que les autres…
On dit bonjour à Rick, scénariste hollywoodien vedette en pleine crise existentielle. C’est que ce bellâtre futile (l’ectoplasme transformiste Christian Bale qui regarde vachement bien dans le vide) cherche l’Amour et un sens à sa pauvre existence de privilégié perdu dans cette Babylone hollywoodienne corruptrice. Alors, Rick collectionne les souvenirs traumatisants, les monologues intérieurs et les nichons… Mais attention ! Des nichons de première classe, on est quand même à Hollywood bordel !
Au son d’un boléro ensorcelant de majesté (Exodus, composé par Wojciech Kilar) et au gré des cartes de tarot divinatoire, Rick erre tel un spectre dans sa tête et sur les plages californiennes et dans le désert et dans des maisons d’architecte déshumanisantes et dans des appartements glaçants et dans des fêtes décadentes et finit par se perdre corps et âme dans les courbes divines d’un casting féminin délirant…
Malick restera toujours Malick ! Son patronyme claque comme un nom de drogue hallucinogène qui vous transporte dans un monde métaphysique radical pur et naïf, emprunt de panthéisme hardcore et de mysticisme lumineux. Comme d’habitude, on se sublime dans ce poème visuel qui oscille en permanence entre fulgurances envoûtantes et crétineries pour stages ringards de développement personnel… Entre arnaque et magnificence. Un tourbillon de la vie que n’aurait pas renié ce grand romantique taré de Claude Lelouch.
Rick regarde la mer (l’origine de la vie toussa), il pense à des trucs… Rick regarde un banc, il pense à des trucs… Rick regarde par la fenêtre, il pense à des trucs… Rick regarde des trucs, il pense à d’autres trucs… Est-ce que les trucs que regarde Rick pensent eux aussi à des trucs profonds sur la vie, l’univers et le reste ? Et l’amour ? Ce grand sentiment fugace et subtil que tout le monde recherche sans pouvoir l’éprouver un jour. Comme un absolu. Un Graal mythique inatteignable qui se planque avec sa grande copine inaccessible, la liberté.
Sinon, il reste la poésie… Et les nichons ! Sacré Terrence !!!

En salles depuis le 25 novembre
2015. USA. Réalisé par Terrence Malick. Avec Natalie Portman, Christian Bale, Cate Blanchett…

Knight of Cups : bande-annonce VOST (Christian… par inthefame