
MOVIE MINI REVIEW : critique de Le Dernier chasseur de sorcières
Quand Vin Diesel, le bibendum 16 soupapes en vrilles au regard de bœuf défoncé aux stéroïdes hormonaux de synthèse, ne fait pas vroom vroom avec son cerveau et ses muscle cars californiennes rutilantes, il chasse les vilaines sorcières et les expérimentations capillaires improbables avec sa grosse épée turgescente qui fait des flammèches… Rendu immortel par la reine des sorcières, Kaulder (notre bon vieil opossum lymphatique en surdose de tranquillisant pour requin-baleine) joue les justiciers noctambules postmodernes comme le premier Blade ou la première Buffy ou le premier Angel qui passe…
Avec cette withcxploitation, concept délicieusement Z (coucou Hansel & Gretel : Witch Hunters, Solomon Kane et Le Dernier des templiers), on s’attend à voir Vin laminer méticuleusement nos pitits neurones avec ses pitits amis (l’ensorcelante ensorceleuse Rose ‘Game of Thrones’ Leslie et les moines qui servent à rien Elijah ‘Lord of the Ring’ Wood et Michael ‘Jaws IV’ Caine). Et, surprise ! Le Dernier chasseur de sorcières, par la grâce gracieuse d’une généreuse générosité de chaque instant parvient à éviter le grotesque (d’extrême justesse, la puissance nanardifiante de Vin Diesel et son hallucinant look de hipster des bois restent une expérience visuelle hautement traumatisante). L’intrigue bis, légère comme une incantation, fonce à toute allure sur l’autoroute de l’exploitation débridée, agrémentée de scènes d’action pas trop épileptiques et de SFX magnifiques. On ne s’ennuie jamais devant cette chasse aux sorcières située dans un New York dystopique où humains et magiciens tentent de cohabiter en bonne intelligence…
Du bon gros bis généreux et taré juste ce qu’il faut, signé Brett ‘The Crazies’ Eisner… Une agréable surprise ! Mais faut d’abord et surtout kiffer le minimalisme léthargique de ce grand mou de Vin Diesel !
En salles depuis le 28 octobre
2015. USA. Réalisé par Breck Eisner. Avec Vin Diesel, Rose Leslie, Elijah Wood…
LE DERNIER CHASSEUR DE SORCIERES – Bande… par Lyricis