
MOVIE MINI REVIEW : critique de Le Labyrinthe
Alors que les adaptations ciné de romans SF pour ados boutonneux (mais y en a combien en fait bordel!!! Cette mode tourne au supplice biblique) semblaient avoir atteint leur limites en matière d’idiotie scénaristique, ce nouveau fléau du cinéma mainstream contemporain (et concurrent number one des interchangeables superhero-movies) entre dans un nouvel age. Oubliés les crétineries abyssales genre THE GIVER ou DIVERGENTE (la review ici), place au nawak décomplexé. Place au WTF monumental. Place à une nouvelle expérience traumatisante. Place à LE LABYRINTHE!!!
Un assourdissant ascenseur nanar qui monte… À l’intérieur, un teenager amnésique du cerveau qui crie (le teenager, pas le cerveau). Dernier étage. Une forêt étrange. Un neverland à la fois paradisiaque et infernal remplis de garçons perdus aussi amnésiques que le héros. Et, encerclant cet oasis de verdure, une muraille colossale qui cache un labyrinthe labyrinthique et mystérieux remplis de cafards mécaniques géants très agressifs. Le troupeau de golmons va tenter de s’échapper et de se souvenir d’un truc…
Le truc révolutionnaire avec ce film, c’est sa liberté totale. LE LABYRINTHE est incompréhensible et incohérent de la première à dernière image (une successions climax/cliffhanger particulièrement mongolo). L’ombre matricielle et légendaire de ce taré de Damon Lindelof (l’empereur du nawak, responsable du ratage de PROMETHEUS, et du final risible de LOST) semble étreindre ce film de toutes ses forces. Résultat c’est particulièrement pénible voire carrément insupportable de suivre les aventures rocambolesques de ces jeunes idiots au charisme d’amibe. Un indigeste agrégat de scènes spectaculaires sans le moindre lien narratif! On frise le cinéma expérimental quelque part… N’importe quoi!
En salles depuis le 15 octobre
2014. USA/Canada/Grande-Bretagne. Réalisé par Wes Ball. Avec Dylan O’Brien, Kaya Scodelario, Will Poulter…
La critique du Chaton venimeux c’est par là…
Généralement mes goûts divergent des vôtres, cher Docteur No. Cependant, cela ne m’empêche pas de vous lire avec plaisir ou rage selon la force avec laquelle vous taper sur mon dernier plaisir cinématographique.
Mais peu importe, généralement, au moins un de vos collègues du Daily Mars rédige une critique allant plus dans mon sens.
Je me dis toujours qu’une critique n’est que très subjective. Que le rédacteur ne peut juger un film qu’avec ses émotions et goûts, même si une connaissance dans le 7e Art apporte évidemment un net plus pour l’étude.
Seulement, là, je me demande, y aura-t-il un pendant positif à celle-ci ?
Dès le premier teaser, j’ai pris peur et me suis promis de ne pas aller voir ce film. J’ai pourtant des goûts me faisant peur en y repensant, pas tous heureusement.
Parfois j’envie votre passion, même si je n’ai pas l’œil pour analyser ni le verbe pour l’exprimer. Dans ce cas précis, je l’envie moins…