
MOVIE MINI REVIEW : critique de Maggie
La zombixploitation! Ce genre cinématographique invraisemblable et enthousiasmant revenu d’entre les morts au début des années 2000 (coucou 28 Jours plus tard, Shaun Of The Dead et Land Of The Dead) refuse énergiquement de mourir et n’en finit plus de se réinventer. Alors que la tétanisante série The Walking Dead ravage les pitits écrans (tout comme son clone nanar made in The Asylum Z Nation), les cinéastes s’amusent à lui tripatouiller les viscères pour nous balancer des relectures détonantes à base de comédies décalées (Bienvenue à Zombieland ou le récent Life After Beth), de rom-com teenageuse délirante (coucou Warm Bodies) ou de minimalisme éprouvant (coucou The Battery).
Henry Hobson décide quant-à-lui, de carrément révolutionner le genre en changeant complètement de point de vue. Maggie (où le mot zombie n’est jamais prononcé) s’attache à la lente déchéance, physique et mentale, d’une jeune « infectée » de retour à sa ferme natale paumée en pleine Americana apocalyptique agonisante et d’une beauté ensorcelante. Auprès de son père terrassé par le chagrin (un Arnold Schwarzenegger d’une incroyable sobriété, sa plus belle prestation…) Maggie attend la mort dans une atmosphère délétère, apaisée et suffocante à la fois. On est en pleine tragédie intime. D’une pudeur et d’une sobriété incroyable, Maggie utilise l’imagerie zombie comme un prétexte tout en respectant ses codes avec sincérité. En fait on assiste à une immense histoire d’amour en un père et sa fille mourante. Une histoire simple et poignante, universelle, celle de l’accompagnement vers la mort d’un être cher… Qui fuit le spectaculaire pour s’adonner à l’introspection et à l’émotion pure. Et c’est bouleversant. Quelle surprise!
En salles depuis le 27 mai
2014. USA/Suisse. Réalisé par Henry Hobson. Avec Arnold Schwarzenegger, Abigail Breslin, Joely Richardson…
Maggie : bande-annonce VOST (Arnold… par inthefame
« Alors que la tétanisante série The Walking Dead ravage les pitits écrans »
Z’etes sur que c’est le docteur qui a écrit ça ?
C’est pas jojo quand même Walking Dead.
Hormis la prestation de Swarzie qui a abandonné pour le temps de ce métrage ses gimmicks faciaux qu’il traîne depuis les années 80, Maggie est juste chiant comme la mort.
Il ne s’y passe rien. L’image est très belle cela dit. C’est lent et long. De temps en temps des images chocs de zombies font irruption sans prévenir mais c’est Z et ça dénote avec l’homogénéité de l’ensemble du métrage.
Pas de quoi crier au génie.