
MOVIE MINI REVIEW : critique de Nerve
Cap ou pas cap ? Action ou vérité (sans la vérité comme par hasard) ? Cap ou pas cap de regarder et de supporter ce délire jeuniste 2.0 conçu par des grabataires hollywoodiens réac’ méprisants en mal de sensations fortes et de chair fraîche (bonjour les pantyshot libidineux sur l’héroïne) qui viennent de découvrir les internets des réseaux sociaux du web et qui flippent leur race qu’ils trouvent ça trop dangereux pour les teenagers décérébrés du cerveau d’abord ?
Cap ou pas cap de jouer à Nerve, le jeu en ligne (tellement mystérieux que tout le monde y joue sauf les flics et les gens un tant soit peu responsables) le plus débile de l’univers où tu te transformes soit en voyeur qui balance les défis les plus crétins, soit en joueur qui amasse des montagnes de fric en relevant les challenges les plus débiles au péril de sa vie et de ses neurones ?
Conte de fée digitalo-mongolo où une princesse teen coincée (la pauvre Emma Roberts, fifille à Eric Roberts) se métamorphose en bombasse/chaudasse décomplexée aux bras de son prince charmant/méchant garçon lobotomisé (le brocoli transgénique Dave Franco et son regard de caribou névrosé encore plus prononcé que celui de son grand frère James) par la grâce de ce pacte numérique avec le diable internet, Nerve cache son moralisme dégueulasse derrière une débauche d’effets stylistes crétinoïdes et une fausse exaltation de cette jeunesse universelle flirtant avec les frontières de la limite d’une société sclérosée et terrifiée par sa soif de liberté !
Henry Joost et Ariel Schulman transforment cette quête intemporelle en baudruche synthétique insoutenable de connerie. Cette purge, mégamix vomitif mélangeant le pire du triste The Game à Fincher, du méconnu (et beaucoup plus dérangeant) 13 sins à Daniel Stamm et du minable Ch@troom à Hideo Nakata, se vautre dans une dénonciation caricaturale des monstrueux réseaux sociaux. Doublé d’une attaque ultraviolente et hors sujet des pourtant critiquables Anonymous…
Bref, Nerve, c’est du nawak de première. Un machin moralisateur sidérant, un piège à jeunes cons… Un truc voyeur qui dénonce le voyeurisme… Une arnaque quoi !
Beware of the malware!
En salles depuis le 24 août
2016. USA. Réalisé par Henry Joost & Ariel Schulman. Avec Emma Roberts, Dave Franco, Emily Meade…
Nerve : bande-annonce VOST (Dave Franco, Emma… par inthefame
Il faut que tu vois Urge avec pierce Brosnan…
PS : un petit film dont personne n’a parlé et que j’ai trouvé vraiment pas mal : Bound to vengeance. Peut être que t’en parleras en bien… ou en mal!