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MOVIE MINI REVIEW : critique de Ninja Turtles 2

MOVIE MINI REVIEW : critique de Ninja Turtles 2

Docteur No juillet 02, 2016 CINÉMA, Le cabinet du Dr No

Note de l'auteur

TORTUES-NINJA-2

Quand il ne réalise pas des purges psychotroniques clinquantes qui font boom boom de partout et qui vous liquéfient le cerveau à grands coups de robots géants métamorphes bidules, l’immense Michael Bay produit des navets rutilants qui récurent les synapses à grandes lampées de bouillie digitale épileptique et de WTF intergalactique ! Bref, c’est lui qui produit les Tortues Ninja…
Elles sont de retour ! Toujours aussi défoncées aux stéroïdes de synthèse pixélisée et plus insupportables que jamais ! Débilo, Mongolo, Crétino et Stupido les quadruplés reptiliens caparaçonnés des égouts de New York rempilent (avec leur rat crevé philosophe et une Megan Fox encore plus artificielle qu’eux) dans ce qui restera comme l’un des blockbusters les plus immondes de la décennie ! Tortures Ninja 2 n’est qu’une gigantesque bouillie filmique composée d’une intrigue nawesque hystérique (avec un portail interdimensionnel en kit et un vilain alien sentencieux en forme de chewing-gum mâchouillé collé à un robot géant multifonction), d’acteurs en perdition (Laura Linney, le botox, la déchéance, les impôts toussa…), d’une shaky cam vomitive (à l’opposée absolue de la lisibilité du premier opus) et d’une connerie radioactive létale (partout, tout le temps) ! Photocopie insoutenable des comédies SF 80’s (coucou SOS Fantômes, qui ici s’en prend plein la tronche avant le terrifiant remake/reboot officiel qui arrive), les Tordues Ninja 2 dégoulinent de bêtise crasse. Et d’un profond mépris pour son public. Le fan service imbécile (les pires seconds rôles du comics, Krang, Bebop et Rocksteady, sont de sortie) écrase un scénario (si on peut appeler ce truc un scénario) qui pompe sans vergogne le premier Avengers à Joss Whedon.
Bref, les Ordures Ninja 2, réalisé par l’improbable Dave ‘Echo‘ Green (mais qu’est-ce qu’il fait là celui-là ???) qui succède à Jonathan Liebesman, c’est la consternation de la première à la dernière image. Comme un putain de rollercoaster décérébré devenu fou, con à se masser les pommettes sur un mur en crépi et laid à se faire exploser les globes oculaires des yeux avec des cure-dents saupoudrés de dynamite. Un concentré de l’esprit pervers (et hautement mercantile) de Michael Bay quoi ! L’horreur cinématographique pure…