
MOVIE MINI REVIEW : critique de No Escape
Quand la parano tout azimut américaine (ce pays est persuadé que tous les peuples de la Terre veulent sa peau. Là par exemple, c’est pas les Arabes d’Arabie ni les Africains d’Afrique, c’est les Niaoukés/bridés-chinetoques asiatiques d’Asie qui sont tout énervés) fusionne avec le sensationnalisme et la condescendance la plus dégueulasse (coucou la slo-mo voyeuriste vomitive), ça donne No Escape, spectacle proprement improbable ! Situé dans un pays anonyme d’Asie du Sud-Est (histoire de bien s’aliéner le continent entier plutôt qu’un seul pays, hein ! Tant qu’à y aller à fond, autant pas se gêner…), ce truc, signé John Erick ‘Catacombes’ Dowde, suit les péripéties rocambolesques d’une indestructible famille texane (pourquoi faut-il toujours que les bouseux US viennent de cet état de tarés ???) prise au piège d’une révolution sanguinaire et d’une chasse à mort aux occidentaux.
No Escape symbolise la crise existentielle qui ravage les USA et leur ambassadeur culturel hollywoodien. Jamais la peur panique de l’autre, de l’étranger, ne s’est autant immiscée dans la psyché nationale. Alors Hollywood, la Babylone cathartique, produit ce genre de délires délirants, d’exutoires bouffis de racisme éhonté, le tout encapsulé dans un actioner hystérique qui se complaît dans les mises à mort les plus spectaculaires et les plus abjectes filmées avec une fascination invraisemblable. Un putain de truc de schizo quoi ! Et c’est pas en tentant désespérément de contrebalancer de déferlement de haine naïve et imbécile par une grotesque tirade anti-impérialiste (coucou Pierce Brosnan en mode autocaricature) et un clin d’œil pachydermique au Vietnam, seul refuge de cette famille qui sauve No Escape de l’arnaque absolue. La famille US invincible et soudée vole d’incohérences en incohérences dans ce survival illisible (coucou la shaky cam épileptique) au milieu d’un océan de sang, de souffrance et de mort. Comme une hallucination… Un fantasme apocalyptique… Un culte ultime à la guerre et à la famille américaine éternelle, symbole taré d’un pays hégémonique et invincible… Beurk…
En salles depuis le 2 septembre
2015. USA. Réalisé par John Erick Dowdle. Avec Lake Bell, Pierce Brosnan, Owen Wilson…
No Escape : bande-annonce VOST (Owen Wilson… par inthefame
il est vrai que ce film est un cliché hollywoodien il manque plus qu’un tsunami a la fin et on est bon!!! et 2 ;3 attack de requin géant
un film pathétique je confirme…
Un film populaire, de grande rigueur, avec une actrice d’une intelligence et d’une retenue rares, capable d’éléver l’odyssée d’une victime à une réflexion sur notre Europe, sans taire la brutalité de l’Occident . Le problème? Personne n’est plus habitué en France à un cinéma qui respecte le grand public et lui parle avec la simple force du jeu et des plans, mais Taj Mahal est un film de la force denonciatrice qu’avaient certains Kieslowski, ou qu’a encore le grand cinéma populaire d’Asie et il estvbien plus poignant que le film cité légèrement de Sofia Coppola. Ce n’est pas là la question en tout cas. On chercherait à dire que Taj Mahal n’a pas l’engagement idéologique que devrait avoir pour que les média s’en emparent ou pour qu’on ait horreur du terrorisme? C’est là toute sa qualité ; on reverra ce longmetrage plus tard, loin de l’émotion des attentats de Paris et il gagnera encore en lisibilité et on en appreciera l’humanité, la douceur, la delicatesse et la denonciation qu’il fait indeniablement avec respect des protagonistes , offrant au regard sans préjuger comme chez les plus touchants Vive le cinéma, vive le beau film populaire de Nicolas Saada !