
MOVIE MINI REVIEW : critique de Open Windows
Tout commence dans un nanar atomique (avec des joueurs de booling zombies aux yeux qui font de la lumière) interprété par une superstar qu’elle existe pas en vrai, Jill Goddard (l’ex porno-star Sasha Grey qui n’est là que pour montrer ses magnifiques nichons à défaut de son talent d’actrice). Mais OPEN WINDOWS parle de toute autre chose. Le conceptuel OPEN WINDOWS (coucou FENÊTRE SUR COURS d’Hitchcock, plagié n’importe comment) traite du voyeurisme 2.0 digitalo-bidule de l’internet machin.
Nick (Elijah ‘Frodon for ever’ Woods), super fan de l’actrice à nichons du début du texte et vainqueur d’un concours lui permettant de la rencontrer, se retrouve frustré de chez frustré après l’annulation de sa rencontre avec la super star. Connecté à son smartphone par un pirate mystérieux, Nick va espionner son idole. Et Nacho Vigalongo (cinéaste ibérique à concepts qui navigue entre le super EXTRATERRESTRE et le bancal TIME CRIMES) nous balance à la tronche ce délire expérimental, variation digitalo-hitchocko-ibérique autour du found footage. C’est que tout est vu du point de vue d’une armée de web cam intrusives dans OPEN WINDOWS. Ce truc se prend pour un délire manipulatoire paranoïaque mais n’est, au final, qu’une purge grotesque totalement incompréhensible, un torrent de split screens neneu sans queue ni tête qu’essaie de fuir un Elijah Wood (aidé de pirates français hautement caricaturaux) encore plus ridicule que dans la plaisanterie GRAND PIANO (la review ici). OPEN WINDOWS doit faire rire tous les pirates informatiques de la terre avec ses ordinateurs qui clignotent… Quelle putain de plaisanterie conceptuelle (si loin du surflippant THE DEN, la review là)… Jamais flippante une seule seconde… Mais d’une bêtise proprement atomique! À trop vouloir jouer au petit malin technoïde, Nacho Vigalongo s’est vautré dans le navet intergalactique labyrinthique d’une drôlerie hallucinante. Quelle purge!!! Et quel(s) climax pathétique(s)…
En DVD/Blu-ray depuis le 7 janvier
2014. Espagne/USA. Réalisé par Nacho Vigalongo. Avec Elijah Wood, Sasha Grey, Neil Maskell…
Éditeur : Wild Side Video
La critique à Gilou Da Costa c’est par là…
Le mec s’appelle Vigalondo, en fait.