MOVIE MINI REVIEW : critique de Ouija : les origines

MOVIE MINI REVIEW : critique de Ouija : les origines

Note de l'auteur

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Ah non… C’est qui qui a ressorti le Ouija… Et c’est qui qui y a joué tout seul alors que c’est écrit dessus qu’il faut pas parce que c’est écrit dessus qu’il faut pas vu que c’est écrit dessus qu’il faut pas jouer tout seul avec bordel… C’est encore Jason Blum et sa Blumhouse family ! Mais cette fois, on oublie le premier Ouija du tocard Stiles White et ses jump scare en papier crépon et ses teenagers déjà morts dans leur tête avant qu’un fantôme essaie d’y entrer, attiré par le vide. C’est le super Mike Flanagan (réalisateur du super flippant Oculus, The Mirror en VF, et son miroir démoniaque qui vous fait faire des cauchemars hallucinatoires) qui s’attaque au deuxième épisode, prequel se déroulant dans les mêmes suburbs clichetonneuses des lointaines 60’s (à peu près au même moment que le navet atomique Annabelle) et dans la même maison.
Une fausse medium et ses filles y réveillent des fantômes en faisant mumuse avec la planche maudite… Et c’est la benjamine (l’incroyable Lulu Wilson vue dans Délivre-nous du mal), possédée de manière bien traumatisante par un démon visuellement hallucinant, qui va foutre le bordel dans leur vie de famille bien rangée…
Mike Flanananananagan, c’est autre chose que la chêvrasse Stiles White. À l’image d’un James Wan des grands soirs, il distille à la perfection une atmosphère délétère et parsème son conte horrifique crépusculaire (avec famille ravagée de l’intérieur et vilains docteurs nazis dedans) de jump scare particulièrement efficaces. Mais bon. Malgré tout son talent Ouija : les origines n’arrive jamais à atteindre la paranoïa et l’angoisse de The Mirror (simplement l’un des films les plus flippants de ces dernières années). La faute à une intrigue insupportable de paresse. Et un concept inepte comme c’est pas possible… Si ce huis clos gentiment oppressant mais pas trop s’extirpe sans mal de la médiocrité des productions horrifiques contemporaines (attention les yeux et les cerveaux face à la purge anglaise The Mirror, sortie en même temps en bon parasite dégueulasse qu’elle est), c’est frustrant de voir un tel talent gâché par une franchise aussi insipide…

En salles depuis le 2 novembre
2016. USA. Réalisé par Mike Flanagan. Avec Elizabeth Reaser, Lulu Wilson, Annalise Basso…

 

 


Ouija Les Origines : bande-annonce VOST (2016) par inthefame

 

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