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MOVIE MINI REVIEW : critique de Pourquoi j’ai pas mangé mon père

MOVIE MINI REVIEW : critique de Pourquoi j’ai pas mangé mon père

Note de l'auteur

POURQUOI

 

 

 

La Préhistoire… Le temps des premiers hominidés, des anachronismes paresseux, et des photocopieuses archaïques toutes en silex et toutes en surchauffe… Sous genre cinématographique délirant qui, excepté la fascinante Guerre du feu et le rigolo Chainon Manquant, nous a offert une orgie de nanars flamboyants depuis l’invraisemblable Tumak, fils de la jungle avec Victor Mature en 1940 jusqu’aux pitreries consternantes des RRRrrrrobins des Bois (sans oublier les crétineries pop 60’s avec Raquel Welch et des troupeaux de pin-up délurées) !
Voici donc que le zébulon Jamel Debbouze, irrémédiablement scotchés dans les 90’s qui l’ont fait roi, s’attaque à la fois au conte initiatique décalé sur la naissance de l’homme et au cinéma d’animation en motion capture (une première en France). Mais en transformant son héros Édouard (inventeur de tous plein de trucs comme la bipédie, le feu, la tolérance, le breakdance, la drague et le mauvais funk qui fait saigner les oreilles) en son propre avatar, version caricature de films inoffensifs pour morveux, Jamel se fourvoie complètement.
D’une laideur visuelle proprement sidérante (indigne d’une production animée contemporaine), mis en scène sans la moindre idée originale (tout est pompé tout partout, principalement sur la saga L’Age de glace) ni le moindre rythme, Pourquoi j’ai pas mangé mon père se résume à un best of mégalo d’un Jamel en perdition et en pleine décadence artistique. Complètement déconnecté du monde moderne, comme enfermé dans sa tour d’ivoire, Jamel livre une caricature de lui-même gênante, horriblement gênante… Entre le scénario incohérent, les vannes moisies de chez moisies, l’hystérie collective permanente et les fautes de goût ahurissantes (c’est quoi ce clone terrifiant de Louis de Funès franchement ?), Jamel, le mojo comique aux abonnés absents, se démène et tente désespérément de soutirer ne serait-ce qu’un début de commencement de sourire… Bref, c’est la catastrophe artistico-industrielle absolue (parce qu’en plus, ce truc à coûté des dizaines de zillions d’euros) ! Une stupéfiante aberration filmique comme en voit trop dans la comédie française contemporaine où la médiocrité carabinée règne en maître !

En DVD/Blu-ray depuis le 12 août
2015. France. Réalisé par Jamel Debbouze. Avec les voix de Jamel Debbouze, Mélissa Theuriau, Arié Elmaleh…
Éditeur : Pathé

 

 


Pourquoi j’ai pas mangé mon père : la bande… par inthefame

 

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