MOVIE MINI REVIEW : critique de Projet Almanac

MOVIE MINI REVIEW : critique de Projet Almanac

Note de l'auteur

PROJET-ALMANACH

 

 

 

Ça fait quoi un teenager aux hormones acnéiques en fusion quand il fabrique une machine à voyager dans le temps?
Ben ça fait des trucs de teenager boutonneux accros aux émissions trépanatoires de l’ogre MTV (qui produit ce machin blindé de placements de marques grotesques, comme par hasard). Des trucs de crétin… Genre faire la fête comme un dingo, répondre indéfiniment (et ce en dépit de la moindre cohérence temporelle) à une interro surprise, se venger des brutes du bahut et magouiller n’importe comment l’espace temps pour enfin tripoter les nichons de sa dulcinée. Et tout ça en se filmant n’importe comment en permanence avec des caméras épileptico-parkinsoniennes dégueulasses…
Bref PROJET ALMANAC c’est le nouveau found footage qui sert à rien du moment. Produit par Michael Bay le super artificier psychotronique des neurones, ce truc suit les aventures temporelles d’une brochette d’ados décérébrés qui kiffent leur life de voyageurs dans le temps jusqu’au moment où l’un d’entre eux fout un bordel pas possible par pure égoïsme. Et chacune de ses tentatives de sauvetage l’enfonce dans les emmerdes…
Rencontre improbable entre PROJET X, ECHO, PRIMER, LOOPER, UN JOUR SANS FIN, L’EFFET PAPILLON et CHRONICLE, PROJET ALMANAC plonge, après une mise en place sympathique (les acteurs montrent une complicité rafraichissante), dans le pure foutage de gueule formel et scénaristique… Les impossibilités dégueulasses s’enchainent paresseusement au milieu d’une hystérie visuelle tentant désespérément de masquer la vacuité totale de l’intrigue. À la fois sérieux voire original par moments (les SFX de la machine sont magnifiques) et complètement idiot voire méprisant (coucou Michael Bay et sa team d’abrutis). On a rarement vu le voyage ans le temps traité avec autant de mépris. Dean Israelite se vautre irrémédiablement dans le cynisme bling bling. C’est pas lui qui va réinventer ce sous-genre insupportable, royaume des tacherons. Y avait du potentiel… Mais la médiocrité l’a emporté… Comme souvent.

En salles depuis le 25 février
2014. USA. Réalisé par Dean Israelite. Avec Jonny Weston, Sofia Black-D’Elia, Allen Evangelista…

 

 


Projet Almanac, Bande Annonce VOST par DailyMars

 

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