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MOVIE MINI REVIEW : critique de Robin des bois, la véritable histoire

MOVIE MINI REVIEW : critique de Robin des bois, la véritable histoire

Note de l'auteur

ROBIN-DES-BOIS

 

 

 

Le cerveau à peine remis de l’expérience mystique made in Europacorp Les Gorilles voici que les producteurs fous de M6 relèvent le flambeau de la catastrophe filmique, histoire d’anéantir nos derniers neurones valides à grand coup de gourdin avec leur parodie historique venue de nulle part, Robin des bois, la véritable histoire!!!
Lorgnant méchamment du côté des grandes parodies historico-médiévales genre Monty Python Sacrée Graal et surtout Kaamelott, Robin des bois, la véritable histoire se vautre pitoyablement et n’arrive même pas à la chevilles des ratages sympathiques Sacré Robin des bois à Mel Brooks et Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine à Coluche. Alors que Les Gorilles se vautre dans un nawak bling bling et hystérique invraisemblable Robin des bois nous offre une autre facette de la comédie pas drôle, la prétention et la branchouillerie permanente.
Alors comme ça Anthony Marciano et Max Boublil revisitent le mythe de Robin des bois (avec comme modèle le super Robin des bois prince de voleurs avec Kevin Costner) en le transformant en escroc pathétique se métamorphosant malgré lui en héros d’un soulèvement de bouseux autour de la forêt de Sherwood.
Les mots manquent pour décrire cet enchainement dégueulasse de gags plus minables et éculés les uns que les autres (coucou le running gag de la mauvaise haleine, fallait l’oser celui-là!) enrobé dans une vulgarité permanente et un fric de malade. C’est que ce truc a manifestement couté une putain de blinde. Les décors sont impressionnant et la mise en scène clinquante tente désespérément de cacher les calamités qui se succèdent comme un supplice mythologique…
Max Boublil est stupéfiant de nullité et son duel avec un Gérard Darmon hystérique pulvérise tout sur son passage. Aucun mais alors aucun mais vraiment aucun gag ne fonctionne. C’est la consternation. Mais c’est ce sentiment de connivence et de branchouillerie parisienne qui flingue irrémédiablement ce truc. De l’anachronisme imbécile avec les Daft Punk à la succession de guests consternants (genre les deux golmons du Petit journal)… Du pseudo post-modernisme méta bidule qui vire au mépris et à l’écœurement… Pire que Les Gorilles… Fallait le faire!
Et vive l’agonie dégoutante de la comédie populaire française!

En salles depuis le 15 avril
2015. France. Réalisé par Anthony Marciano. Avec Max Boublil, Géraldine Nakache, Malik Bentalha…

 


Robin Hood, the True Story / Robin des Bois… par unifrance

 

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