MOVIE MINI REVIEW : critique de Sharknado 2: The Second One

Note de l'auteur

C’est la grande foire aux neurones irradiés!!! Les requins voraces des tornades sont retour pour une tournée triomphale et sanguinaire à New York… Le couple de trisomiques californiens Fin (Ian Ziering) et April (Tara Reid) prend l’avion (coucou THE TWILIGHT ZONE et Y A T-IL UN PILOTE DANS L’AVION?) pour la mégapole babylonienne de la côte est. Mais c’était sans compter sur les aléas météorologiques nanardes (encore merci le réchauffement climatique des cerveaux des scénaristes US). Bref les grand fous furieux de The Asylum nous balancent la sequel de leur cultissime SHARKNADO (la review ici). Les gros poissons carnassiers de synthèse attaquent une armée redoutable de has been hollywoodiens défigurés défoncés au botox (les pauvres Vivica A. ‘KILL BILL’ Fox et Kari Wuhrer sont proprement méconnaissables) dans un délire délirant blindé  d’humour pas drôle… C’est que SHARKNADO 2 plonge, encore plus que le premier, dans la parodie hystérique. Les SFX en plastoc (plus ou moins numériques) s’enchainent n’importe comment dans une tornade de folie furieuse. Mais à trop plonger dans le post-modernisme décérébré et la série Z assumée SHARKNADO 2 se noie dans le ridicule et la complicité paresseuse… Anthony C. Ferrante (grand pourvoyeur de navet pour The Asylum) a beaucoup trop « conscience » de la coolitude toute toute toute relative de son truc. Alors il fonce à tombeau ouvert sur l’autoroute du nawak psychotronique (et de l’ode grandiloquente à New York, coucou SOS FANTÔMES). C’est rigolo cinq minutes. Et après, épuisant… Très épuisant… Mais tout ça ne vaut pas une seule putain de seconde les chef d’œuvres inoubliables made in The Asylum comme AGE OF TOMMORROW ou SS TROOPERS (la review là) . Et planquez ce qu’il vous reste d’intelligence… Un troisième épisode est prévu pour l’année prochaine…

2014. USA. Réalisé par Anthony C. Ferrante. Avec Ian Ziering, Tara Reid, Vivica A. Fox…
Diffusé sur Syfy le 30 juillet

 À lire la l’histoire de la chaine Syfy par Nicolas Robert…