
MOVIE MINI REVIEW : critique de Son of a gun
Pour son premier long, l’australien Julius Avery venu de nulle part fait dans le polar hardboiled classique de chez classique, mâtiné de conte initiatique, avec son mentor charismatique, son braquage spectaculaire, ses gros flingues en furie et ses accents ploucs russkofs et ossies plus incompréhensibles les uns que les autres! Et il a réussi l’exploit d’embarquer avec lui l’énorme Ewan McGregor et les petits jeunes plein d’avenir Brenton ‘The Mirror’ Thwaites et la mimi suédoise Alicia ‘Ex Machina’ Vikander. Rien que ça…
Alors le jeune JR, de passage en prison (les centres de détentions australiens n’ont rien à envier aux enfers concentrationnaires français, coucou Le Prophète, ou danois, coucou le prodigieux R) rencontre une légende vivante et barbue du braquage, Brendan Lynch. Après l’avoir aidé à s’évader, JR va se retrouvé plonger dans le monde torve et sépulcral du grand banditisme où tout le monde trahit tout le monde. Voilà voilà.
Rien de nouveau sous le soleil du polar avec Son of a gun. Julius Avery film avec majesté et application son intrigue universelle et dénuée de la moindre surprise. Résultat l’ennui poli terrasse cette intrigue aussi méchamment que ce putain de soleil implacable des antipodes. Julius, beaucoup trop sage, comme paralysé par l’enjeu, est incapable de transcender son récit par sa mise en scène. Résultat on a droit à un truc d’un académisme soporifique. Seul Ewan McGregor impressionne en figure paternelle taré s’amusant d’un jeune bouffon plein d’illusion. C’est trop peu… Et totalement anecdotique…
En e-cinéma depuis le 1er mai
2014. Réalisé par Julius Avery. Avec Ewan McGregor, Brenton Thwaites, Alicia Vikander…
Éditeur : TF1 Video
Son of a Gun – Bande-annonce (VOST) par cinematon