MOVIE MINI REVIEW : critique de The Beast
Amis du glauque bonjour ! Le gars Hans Herbots (qui vient de la télé) vous a réservé, rien que pour vous bande de petits voyeurs, un spectacle bien dégueulasse et bien manipulateur ! Une chasse au pédophile-arriéré-mental-psychokiller-fan-de-home-invasion ! Une chasse totalement incompréhensible (la déduction finale relève de l’arnaque pure) menée par un flic de la police borderline rendu à moitié taré par le lointain kidnapping de son frangin par un voisin qui passe son temps à le harceler !!! Bref du nawak de synthèse lorgnant n’importe comment sur ses glorieux aînés genre Se7en, Le Silence des agneaux, Prisoners et 8 mm…
Dénué du moindre recul et du moindre scrupule, Hans Herbots se vautre dans une complaisance de chaque instant… À trop vouloir choquer pour choquer (c’est quoi ces ralentis grotesques ? C’est quoi ces violons assourdissants ? C’est quoi ces plans gratuitement sordides ?), The Beast (adapté d’un roman de Mo Hayder) écœure les plus résistants des cinéphiles déviants… C’est qu’on sent une certaine jouissance chez le réalisateur à filmer le plus salement possible les crimes les plus insoutenables (avec un certain penchant pour l’urine). Tout est (gratuitement) dégoûtant… De la mise en scène maniérée, au jeu hystérique du héros… Hans Herbots s’imagine l’égal de Fincher ou Villeneuve alors qu’il pulvérise niveau vulgarité et condescendance ce grand tocard pervers mythique de Joel Schumacher… Et tout ça pour masquer les errances pathétiques d’un scénario catastrophique… Beurk…
En salles depuis le 30 décembre
2014. Belgique. Réalisé par Hans Herbots. Avec Geert Van Rampelberg, Ina Geerts, Johan van Assche…
THE BEAST – Bande-annonce VO par CoteCine
