
MOVIE MINI REVIEW : critique de The Colony
Dans les mondes post-apocalyptico-cinématographiques de dans demain, il n’y a pas que des fournaises invivables (coucou MAD MAX) et des punks dégénérés cannibales tout en skaï retranchés dans des carrières désaffectées de la banlieue de Rome. Il y a aussi (mais c’est bien plus rare) des déserts de glace (coucou SNOWPIERCER, la review ici) et des punks dégénérés cannibales. Y a toujours des punks dégénérés cannibales dans un post apo qui se respecte.
Voici donc THE COLONY. C’est l’hiver éternel sur terre, devenue un frigo géant après une tentative minable (et trop réussie) de contrecarrer le réchauffement climatique en refroidissant l’atmosphère (re-coucou SNOWPIERCER). Un refroidissement devenu incontrôlable. Les derniers survivants survivent péniblement dans des bunkers souterrains. Ces colonies disparaissent les unes après les autres. Les membres de la colonie 7 partent découvrir ce qui est arrivé à la colonie 5 qui ne donne plus de nouvelles. Et ils vont pas être déçus du voyage.
Dans sa première partie THE COLONY fait dans le sérieux et le rigoureux. On découvre cette communauté fragile qui lutte tant bien que mal contre une mort quasi inéluctable. Mais soudainement Jeff Renfroe plonge dans l’exploitation délirante et le grand nawak sanguinaire carrément gore par moments. Un truc entre THE ROAD (genre post-apo cérébral) et GHOST OF MARS (genre survival énergique avec tout plein de démembrements). C’est pas déplaisant. C’est juste détonnant ce changement radical. Les vielles carnes Bill Paxton et Laurence Fishburne font le boulot et on ne s’ennuie jamais. Ça manque juste d’un peu d’ambition… Pas mal quoi!
En DVD/Blu-ray depuis le 6 août
2013. Canada. Réalisé par Jeff Renfroe. Avec Laurence Fishburne, Kevin Zegers, Bill Paxton…
Editeur : Wild Side Video
Wow, ça date ce truc. Je l’avais vu il y a des mois et en effet, ça se laisse regarder si on rentre dans le trip. Ca reste quand même très cheap par moment malheureusement.