
MOVIE MINI REVIEW : critique de The Infinite Man
Le temps c’est comme l’amour… C’est n’importe quoi ! C’est juste un machin cruel dans lequel on se perd corps et âme alors qu’on est persuadé de tout contrôler. Dean, informaticien autiste/control freak taré/nerd délirant va s’emprisonner dans une boucle temporelle infinie histoire de retrouver l’amour de sa vie, la ravissante Lana, qui l’a méchamment plaqué sur le parking minable d’un motel minable du cœur minable de l’Australie. Dean, inventeur d’une machine à remonter le temps délicieusement lo-fi va se multiplier encore et encore et encore et encore et encore et encore, se balader et mettre un bordel pas possible dans le labyrinthe de sa propre vie de loser sentimental.
Préparez l’aspirine les mecs ! The Infinite Man et son scénario machiavélique va vous filer une migraine intergalactique. Pour son premier film, l’inconnu Hugh Sullivan nous balance une version rom-com délirante du génialissime Triangle de Christopher Smith et de l’arnaque Time Crimes de Nacho ‘j’ai-oublié-une-boucle-temporelle-dans-mon-scénario-c’est-con ‘Vigalondo. Une relecture enthousiasmante du final de Retour vers le futur 2. Un tourbillon spatio-temporel incroyable. Tout tient dans le scénario diabolique qui a dû ravager le cerveau de Hugh Sullivan. Les multiples Dean et Lana se courent après sans jamais savoir à qui ils ont affaire… Mais l’amour, c’est plus fort que le temps… Et le temps, c’est plus fort que l’amour… Et le temps, c’est plus fort que le temps… Et l’amour, c’est plus fort que l’amour…
Une comédie ludique et délicieusement perverse, qui fait bouillir les neurones et fait vibrer nos pitits cœurs d’artichauts romantiques…
En VOD depuis le 25 juin
2014. Australie. Réalisé par Hugh Sullivan. Avec Josh McConville, Hannah Marshall et Alex Dimitriades.
Distributeur : Pickup
L’interview du réalisateur c’est par ici…
Et le mega-jeu-concours machin pour gagner des codes VOD c’est par là…