MOVIE MINI REVIEW : critique de The Visit
C’est un M. Night Shyamalan en perdition artistique totale qui revient d’entre les navets intersidéraux (coucou le faramineux After Earth) avec The Visit, found footage invraisemblable produit par ce grand fou de Jason Blum…
Becca et Tyler, deux teenagers aussi crédibles qu’une descente de stormtroopers assoiffés de sang à l’assemblée nationale, partent une semaine, caméra à l’épaule (WTF ???), découvrir leurs grands-parents qu’ils n’ont jamais vus. Un couple bizarroïdes (mamie est somnambule et papy est incontinent, bizarre je vous dis) vivant dans une ferme paumée en plein ploucland enneigé n’importe comment…
Voilà voilà… Préparez-vous à un grand, un gigantesque, un immense rien ! Un vide intersidéral !
Rien… C’est bien le terme qui définit le mieux ce conte soporifique (variation amorphe autour d’Hansel et Gretel) d’une indigence formelle et thématique stratosphérique. Shyamalan se vautre dans une pauvreté stylistique inhabituelle pour lui (rassurez-vous, le monsieur est toujours aussi mégalo dans sa mise en scène) et nous balance le twist le plus minable depuis une putain d’éternité. C’est qu’il n’y a absolument rien à sauver dans ce néant… Les acteurs cabotinent comme des sagouins héroïnomanes et cette putain de caméra qui tourne tout le temps, même quand c’est impossible, flingue tout sur son passage… Et dire que ce navet pathétique cartonne au box-office. C’est bon pour la carrière de Shyamalan, moins pour la santé de nos neurones…
En salles depuis le 7 octobre
2015. USA. Réalisé par M. Night Shyamalan. Avec Olivia DeJonge, Ed Oxenbould, Kathryn Hahn…
