
MOVIE MINI REVIEW : critique de Transformers : l’âge de l’extinction
Rhhhhhhhaaaaaaaaa… L’americana mythique dévoyée à Michael Bay… Toute en slo-mo dégueulasse et filtrée de partout et pas du tout caricaturale… C’est au cœur même de ce cliché cinématographique ambulant que se situe le nouveau délire délirant à Michael l’artificier diabolique d’Hollywood, TRANSFORMERS : L’ÂGE DE L’EXTINCTION!!!
L’endive Shia Labeouf et la gourdasse botoxée Rosie Huntington-Whiteley se sont vaporisés dans les nuages de pixels en fusion du troisième opus… C’est au tour de ce pauvre loser de Mark Wahlberg de jouer les utilités humaines de luxe dans ce déferlement hystérique et décérébré de CGI porn…
Parce que c’est bien de pornographie qu’il s’agit… Totale… Digitale et visuelle… Clinique et spectaculaire jusqu’à l’écœurement.
Ce TRANSFORMERS 4 (à l’intrigue totalement interchangeable avec celles des épisodes précedents) représente le fantasme ultime du mâle alpha prépubère ravagé par l’acné et les montées d’hormones. Des gros robots géants surarmés qui se transforment en muscle cars rutilant… Il ne leur manque qu’une paire de nichons pour que ce spectacle décadent se métamorphose en show transformiste transgenre libidineux où les teenagers agoniseraient dans un orgasme orgiaque de fluide séminal et dans une explosion mondiale de prostate digne d’Hiroshima.
Orgasmus Prime et sa grosse épée turgescente (coucou EXCALIBUR pour les trisomiques) pénètre une infinité d’orifices métalliques zé mécaniques… La cyprine de vidange et le sperm de frein se mélangent dans un climax hallucinant de stupre et de perversion (vive le transformium, liquide séminal robotique à l’origine de l’extinction des dinosaures bordel il est passé où mon cerveau?). Tous ces gros robots qui cherchent leur petite graine fertile tout partout… Quand je vous dit que ce truc ne parle que de ça!
Perversion oui… Mais attention… Une perversion prude, totalement asexuée… C’est qu’il faut pas choquer la traditionnelle et fantasmagorique famille US. Par contre l’abrutir jusqu’à la mort, no problemo! Blamo Hong Hong! Blamo le placement de marques! Blamo les punchlines mongolos! Blamo le cinéma! Blamo la libido! Blamo le cerveau…
En salles depuis le 16 juillet
2014. USA/Chine. Réalisé par Michael Bay. Avec Mark Wahlberg, Nicola Peltz, Jack Reynor…
la critique en monosyllabes à Plissken c’est par là
https://youtu.be/r8HPIH5JCak
J’étais pourtant sûrs que dans celui-ci, ils y viendraient aux robots à forte poitrine et micro-short blindé. Bon,ce sera au prochain donc!
Oh t’es dur. Perso j’ai trouvé ça distrayant. On sait pourquoi on y va, c’est justement pour poser son cerveau pendant 2h46 et en avoir plein les yeux 😉
Je l’ai trouvé divertissant aussi, un bon Transformers et effectivement on attend pas de ce film une réflexion sur la place de l’homme dans l’univers…
Mais par contre niveau punchlines mongolo, je plussois fortement ! J’apprécie beaucoup les précédents avec Shia dans lesquels l’humour était quand même mieux dosé.
Faisez gaffe les gens. Quand un divertissement décérébré coûte aussi cher c’est que sans que vous vous en rendiez compte on dilate vos orifices pour y faire passer une certaine vision du monde. Et si vous en êtes conscient et que vous trouvez ça fun c’est que vous êtes totalement alliénés.
Le blockbuster, c’est comme l’alcool ou la télé, on croit qu’on est le maître, on le croit…
Doc, cette éjaculation verbale en forme de critique est tout simplement géniale.
« Quand un divertissement décérébré coûte aussi cher c’est que sans que vous vous en rendiez compte on dilate vos orifices pour y faire passer une certaine vision du monde. »
Mouais c’est vraiment aller chercher du compliqué la où il n’y en a pas.
Je vois un film d’action qui m’en mets plein les yeux. Point barre.