
MOVIE MINI REVIEW : critique de Vincent n’a pas d’écailles
Tremblez super zéros marvelliens tout en CGI en plastoc… Tremble Prince Namor! Tremble Aquaman! Et tremble aussi, l’homme de l’Atlantide pendant qu’on y est… Tremblez tous devant super Vincent, grand échalas bubar maigrichon (lointain cousin flegmatique de Buster Keaton)! Tremblez devant l’homme poisson-machin super balaise quand il est mouillé. Après l’invraisemblable purgeasse BENOIT BRISEFER, voici un nouveau super hero movie made in France!
VINCENT N’A PAS D’ÉCAILLES (ni de scénario) suit la fuite perpétuelle d’un homme pas comme les autres. Ses super pouvoirs ne lui servent pas à grand chose (mis à part lui attirer les emmerdes et pouvoir tripoter le nichons de la délicieuse Vimala Pons, vue dans LA FILLE DU 14 JUILLET). Thomas Salvador, qui vient du court métrage et ça se voit beaucoup trop, ne sait jamais vraiment quoi faire de sa putain de super idée. Alors il se filme (il interprète aussi le héros) sous toutes les coutures en train de s’ébrouer dans le premier point d’eau qui passe. VINCENT N’A PAS D’ÉCAILLES (ni de rythme) est un errance, l’histoire un exil volontaire, aussi sympathique qu’artificielle.
C’est toujours passionnant de voir la jeune garde du ciné indé-branchouille français s’attaquer au cinéma de genre. Mais encore faut-il savoir à la fois le respecter et le transcender. Si Thomas Cailley jouait à la perfection avec les codes de la rom com dans LES COMBATTANTS, Thomas Salvador se montre incapable de réaliser autre chose qu’un court métrage gonflé aux stéroïdes branchouilles de synthèse. C’est frustrant parce que VINCENT N’A PAS D’ÉCAILLES (ni de sens mais ça c’est pas grave) et son super héros lo-fi antispectaculaire (coucou le réaliste et mélancolique INCASSABLE) avait tout pour plaire. Mais le résultat, quoi qu’agréable, est fondamentalement anecdotique… Dommage.
En salles depuis le 18 février
2014. France. Réalisé par Thomas Salvador. Avec Thomas Salvador, Vimala Pons, Youssef Hajdi…
Vincent / Vincent n’a pas d’écailles (2015… par unifrance
Je rêve d’une adaptation de superDupond
Certes il semble long et on serait très loin de Birdman (déjà sorti où je vis ;)). Toutes fois, les critiques (notamment du masque et de la plume) m’ont pourtant donné envie de le voir. Je vous reviens une fois que c’est fait.