MOVIE MINI REVIEW : critique Gods of Egypt

MOVIE MINI REVIEW : critique Gods of Egypt

Note de l'auteur

GOD-OF-EGYPT

 

 

 

L’Égypte antique d’il y a des zilliers d’années (un peu moins que des zillions quoi), ben c’était pas tout comme c’est quoi qu’on pensait que c’était d’abord (encore merci les profs d’histoire !!!). Des cités géantes blindées de pyramides colossales en papier d’aluminium plaqué or, d’obélisques de dix kilomètres de haut et d’artichauts géants pullulaient sur une Terre plate (prend ça dans la gueule Galilée !) protégée par Râ, un vieux monsieur chauve reclus dans sa barque solaire/vaisseaux spatial tout clinquant tirant le soleil. Ce papy volant, armé de son gros briquet qui crache des flammes, combat le ver de terre géant de la nuit obscure qui bouffe tout avec ses zilliards de dents pointues ! En bas les dieux, ses enfants, colosses protéiformes avec de l’or à la place du sang qui se métamorphosent à volonté en Transformers antiques bling bling rutilants comme des enjoliveurs de muscle cars californiennes, règnent sur une humanité super contente de vivre dans un épisode taré et ensoleillé des Chevaliers du Zodiaque (là, c’est plutôt les Chevaliers du Nawak). Bon, le jour du couronnement d’Horus, son vilain tonton Seth vient foutre le dawa, lui arracher ses yeux que c’est des diamants et prendre le pouvoir en éructant comme un sagouin défoncé à la cocaïne (normal c’est l’empereur nanardeux Gerard ‘300’ Butler qui l’interprète). Bref, avec ses héros consanguins dégénérés et tout ce chrome chromé, on a l’impression d’être au royaume des Jacky, ces adeptes du tuning extrême, qui auraient transformé leur pays en gigantesque Toyota Mongolia customisée jusqu’à l’arbre à cames !
Bon, c’est le bordel dans cet ancêtre du Nord-Pas-de-Calais version Méditerranée ! Heureusement, un jeune humain (l’endive transgénique Brenton Thwaites) va accompagner Horus dans sa quête vengeresse qui pulvérise toutes les frontières connues de la nanarditude !
Gloire à Alex Proyas (déja auteur de l’incroyable Prédictions et ses lapins géants intergalactiques) ! Plus fou que la princesse bonniche du cosmos à Jupiter : le Destin de l’univers des Wachoskettes, plus taré que le Thésée hystéro des pectoraux des Immortels à Tarsem Dhandwar Singh, plus crétin que le John Carter à jupette des étoiles de Mars à Andrew Stanton, plus mythique que le mythique trépané du bulbe Flash Gordon à Mike Hodges, Gods of Egypt mérite les superlatifs les plus super… Alex Proyas nous plonge dans une odyssée naïve proprement hallucinante. De la première à la dernière image, on est transportés par cette ringardise digitale inoubliable… Les dieux égyptiens (laids à s’arracher les yeux à la cuillère à escargot), lointains cousins des dieux grecs au Choc des titans se foutent sur la gueule n’importe comment au milieu de CGI dégueulasses imaginées par des designers psychopatho-sociopatho-épileptiques sortis du pire asile d’aliénés sibérien ! C’est beau… Ça rend aveugle, mais c’est beau…
Maintenant, on attend avec impatience le Ben Hur à Timur Bekmambetov, dernier adversaire susceptible de rivaliser avec ce putain de bordel de chef-d’œuvre nanardeux !!! On croit en toi Timur !

En salles depuis le 6 avril
2016. USA/Australie. Réalisé par Alex Proyas. Avec Brenton Thwaites, Nikolaj Coster-Waldau, Gerard Butler…

 

La critique à Douglas c’est par là…

 

 


Gods Of Egypt : bande-annonce #1 VOST par inthefame

 

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