MOVIE MINI REVIEW : Goal Of The Dead

MOVIE MINI REVIEW : Goal Of The Dead

Note de l'auteur

GOAL-OF-THE-DEAD

 

 

Foot & zombies! Le cocktail parfait entre joueurs décérébrés au cerveau karchérisé par le fric facile et les supporters abrutis vindicatifs, avinés à l’extrême… Bref des mecs avec du temps de cerveau largement disponible pour un bon virus russkof qui rend fou!
C’est la Coupe de France. L’Olympique de Paris (warf warf warf) se déplace en Bretagne à Capelongue, un village de ploucs trisomiques farcis de galette-saucisse et de bière. Une infection zombificatrice va venir foutre un peu le bordel dans le match et dans la vie de Sam Lorit (le super Alban Lenoir), joueur parisien en fin de carrière originaire du bled.
Il s’y sont mis à deux pour fabriquer ce zombie flick délirant furieusement inspiré du génial DEAD SET (normal, GOAL OF THE DEAD était conçu à la base comme une mini-série télé) à la sauce grindhouse… Le concept s’est métamorphosé (sans les gerbes de vomis laiteux) en dyptique. Un réalisateur par mi-temps (note aux réals, une mi-temps c’est 45 minutes pas 70, ça aurait donné plus d’énergie au film). Et deux tacherons inquiétants aux commandes. Benjamin « LA HORDE » Rocher pour l’exposition et Thierry « ATOMIK CIRCUS » Poiraud pour le tripou généralisé (qui manque un peu de gore). Et surprise de surprise, cette improbable alchimie fonctionne à merveille!!! GOAL OF THE DEAD plonge avec furie et générosité dans la comédie horrifique délibérément psychotronique et délicieusement franchouillarde. Malgré quelques affèteries de mise en scène assez mal vues (faut qu’ils arrêtent de se prendre au sérieux les deux tâcherons), ce match de la mort est un spectacle hautement réjouissant et, surtout, très drôle… Le monde du foot est gentiment égratigné et la zombixploitation traitée avec le plus grand des respects. Un film de genre frenchy aussi détonnant… On ne s’y attendait plus…

En DVD/Blu-ray depuis le 11 juin
2014. France. Réalisé par Benjamin Rocher & Thierry Poiraud. Avec Alban Lenoir, Charlie Bruneau, Tiphaine Daviot…
Éditeur : Luminor

 

La critique à Gillou Da Costa c’est par là…

 

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