
MOVIE MINI REVIEW : John Dies At The End
Ça faisait une éternité qu’on avait pas entendu parler du sympathique Don Coscarelli. Dix ans exactement. Le créateur de la saga PHANTASM revient, après le bancal BUBBA HO-TEP, avec l’halluciné JOHN DIES AT THE END. La drogue… La chasse aux démons… Les filles… La drogue… Les mondes parallèles… La fin du monde… La drogue… Les monstres en morceaux de viande congelés avec une tête de poulet et des doigts en saucisses… La drogue… Les chiens… Les prothèses de main… La drogue… Deux gentils branleurs bien crétins, John et Dave, se shootent plus ou moins accidentellement à un truc appelé soya sauce (un liquide tout noir, tout visqueux et tout vivant) et les portes de la perception nanarde s’ouvrent à eux. JOHN DIES AT THE END est une espèce de BUFFY CONTRE LES VAMPIRES sous acides, un lointain cousin des comédies folledingues fantastico-teenage dégénérées de Greg Araki genre DOOM GENERATION ou NOWHERE… Bref un truc complètement taré et ultra fun!!! Les scènes délirantes s’enchaînent sans aucun lien apparent (mais y en a un en fait. Enfin on dirait). On est devant un gigantesque marabout de ficelle de drogué junkie de la tête cérébrale… La surprise est permanente et pourtant Coscarelli tient son semblant d’intrigue jusqu’au bout. Un bon trip quoi… Il suffit juste de bien débranché son cerveau avant… Et, surtout, de le retrouver après…
2012. USA. Réalisé par Don Coscarelli. Avec Rob Mayes, Chase Williamson, Paul Giamatti…
https://youtu.be/my9Pr-W92SM
Je m’inscris totalement en faux devant cette critique dégénérée ! JDATE est la PIRE purge bordélico-chiante qu’il m’ait été donné de voir cette année, je regrette de l’avoir oubliée dans mon flop 2012 celle là tiens !
Si ca durait 30 minutes à tout casse, je ne dis pas que le délire aurait pu être vraiment fun. Mais là, ca duuuuuuuuuuuure uuuuuune heuuuuuuure quaraaaaaante ciiiiiiiiiinq, interminables, ponctuellement drôles en effet, mais sans d’autre but que de faire péter les scores du record du monde de nawak. Avec des personnages dont on se fout totalement puisqu’ils agissent n’importe comment, jouent nimporte comment et font et disent n’importe quoi. Y a rien là dedans, rien du tout, à part du vide abyssal de branlette égocentrique sous couvert de liberté débridée. Je déteste ce cinéma.
Et ben moi je dis bravoooooo ! Je ne le dirais pas mieux que le maléfique Dr. No, donc je n’en rajoute pas, mais diantre ! que je me suis marré devant ce film.