MOVIE MINI REVIEW : La Confrérie Des Larmes

MOVIE MINI REVIEW : La Confrérie Des Larmes

Note de l'auteur

 

 

 

Nan mais les gars du cinéma de genre français faut arrêter de s’envoyer du white spirit dans les veines et de la chaux vive dans les narines bordel !!! Vouloir rivaliser avec les mongoleries filmiques adaptées du pathétique Jean-Christophe Grangé ! Franchement Jean-Bat’ ! Man ! T’en as marre de la life ? Tu veux te suicider artistiquement en génocidant les neurones de la Terre entière ? C’est quoi ton putain de problème ? Tu sais que t’as réussi à faire passer l’immonde LA MARQUE DES ANGES pour un chef d’œuvre shakespearien? Ton exploit relève du Finesse Book des records nanars et de la connerie cinéphilique !
LA CONFRÉRIE DES LARMES, c’est le nouveau mètre étalon du nawak apocalyptque (pas de panique le cinéma français va nous en balancer un nouveau dans pas longtemps, j’en suis persuadé). Un titre qui veut absolument rien dire mais qui fait genre inquiétant, une intrigue gavée jusqu’à la nausée de facilités et d’impossibilités plus dégueulasses les unes que les autres, des punch-line triso, une battle cosmique de tocards en roue libre (Jérémie Renier, crevette barbue aussi badass qu’un poussin déplumé défoncé à la vodka frappée et un invraisemblable Bouli Manners à mulet) et une mise en scène indigne d’un épisode de CLASSE MANNEQUIN (séquence nostalgie) ! C’est tout ça à la fois LA CONFRÉRIE DES LARMES !
Gabriel Chevalier, ex super flic de la police, homme en perdition (il est tout barbu quoi), devient livreur de mallette international. Mais, comme dans l’inoubliable franchise à Besson LE TRANSPORTEUR, interdit de chercher à savoir ce qu’il transporte. Et il va essayer bien sûr !
Granger + Besson ! Comme une conjonction apocalyptique de planètes, comme une fin du monde répugnante et risible à la fois… Parce qu’on rigole très vite devant cette purge de la 1529839745845e dimension !
C’est à la fois réjouissant (vive les nanars) et consternant (les bons films, c’est mieux quand même) de voir ce genre de projet réussir à être produit et distribué dans les salles.
Mais y a pire… Y a MALAVITA !

En salles depuis le 9 octobre
2013. France/Belgique/Luxembourg. Réalisé par Jean-Baptiste Andrea. Avec Jérémie Renier, Audrey Fleurot, Mélusine Mayance…

 

 

 

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