
MOVIE MINI REVIEW : Last Vegas
Après les aventures éthylo-amnésiques d’un quatuor pathétique de WASP coincés du cerveau (VERY BAD TRIP pour les crétins du fond qui suivent pas), l’office du tourisme de Las Vegas nous offre les frasques arthritiques d’un quartet de septuagénaires en plein enterrement de vie de (très vieux) garçon. Papy Michael Douglas se marie avec une gamine de 32 ans. Ses vieux compagnons débarquent pour l’événement. Et ses potes, c’est Robert De Niro, Morgan Freeman et Kevin Kline, ok ! Avec leurs déambulateurs, leurs prothèses en titane, leur prostate en fusion et leurs secrets inavoués, les grands-pères vont mettre le feu à la ville. Et surtout servir éhontément de publicités ambulantes pour ce lieu de débauche minable, ce Disneyland pour adultes infantilisés…
Voilà quoi. LAST VEGAS est un produit marketing (pas un film, pas une seule putain de seconde) calibré jusqu’à la folie et l’écœurement. Tout est tellement parfait et clinquant et inoffensif. Et horriblement bien pensant dans les rares idées développées. Vive la famille traditionnelle quoi ! John Turteltaub et ses patriarches légendaires font le bouleau sans scrupule. Y a rien à dire. Les gags sont efficaces, les séquences émotion robotiques se succèdent dans ce film de propagande ahurissant et on se balade dans les plus beaux endroits de la ville. Parce que la vrai star c’est encore et toujours Las Vegas. Un Las Vegas étincelant, accueillant, chaleureux, où tout est possible… La vérité vraie quoi bordel !
Viendez ! Viendez à Las Vegas ! Viendez vous faire dépouiller dans les casinos ! Viendez errer dans les boîtes de striptease glauques ! Viendez vous faire arnaquer à Las Vegas !
En salles depuis le 27 novembre
2013. USA. Réalisé par Jon Turteltaub. Avec Robert De Niro, Michael Douglas, Morgan Freeman…
Je suis parfois en profond désaccord avec toi sur certaines critiques cher Docteur, mais pour le simple fait que tu te sois farci cette souillerie cosmique pour nos beaux yeux de lecteurs éplorés tu mérites mon respect éternel.
Bises