
MOVIE MINI REVIEW : Le Hobbit : Un Voyage Inattendu
Dix ans après sa première trilogie, l’histoire épique d’un nain qui met 9 heures (dans la version cinéma et 12 heures pour la version spécial extended director’s cut super expanded long version Blu-ray Beta Max) pour jeter sa bague dans une poubelle, Peter Jackson revient avec une nouvelle épopée tolkiennesque. LE HOBBIT (aka BILBO LE HOBBIT publié en 1937) ou l’histoire d’un autre nain (Tolkien avait une drôle d’obsession pour les personnes verticalement défavorisées quand même) qui met 9 heures (encore! Ce qu’ils sont lents ces nabots bordel!!!) pour aller ouvrir une porte. Dans une montagne. Nain qui, chemin faisant, va voler la bague de la première trilogie (qui se passe après celle-là, faut suivre ok!) à un clodo qui parle tout seul et qui vit dans une grotte (c’est pas beau de voler!). Beaucoup moins sombre (et prétentieuse) que son illustre suite, THE HOBBIT se veut une aventure picaresque et légère (mais pas trop quand même). Peter Jackson s’essaie à l’humour (fallait pas, mais vraiment pas!) et à l’atmosphère new age (très image bank überfiltrée) aperçue dans le risible et tendancieux LOVELY BONES (fallait pas non plus!). Résultat THE HOBBIT baigne dans une teinte étrange, genre automne radioactif. Tout est doré et tout brille comme 2608452454654 soleils couchants. Bref c’est très laid…
Et pourtant. Malgré l’humour pas drôle omniprésent, malgré l’image clinquante qui rend aveugle (et la 3D qui n’est là que pour me piquer du fric), malgré le scénario (un paresseux copié-collé de LA COMMUNAUTÉ DE L’ANNEAU), malgré des acteurs insipides (Martin Freeman semble ne rien comprendre à ce qu’il fait devant son fond vert) ou hystériques (y a battle cosmique de cabotinage entre Ian McKellen et Andy ‘Golum’ Serkis), malgré des SFX assez quelconques (voire baclés par moments), et bien THE HOBBIT se suit avec un réel plaisir! Incroyable… On est loin du grotesque et puéril combat cataclysmique entre le bien et le mal. THE HOBBIT, grâce à son sujet plus humain et plus modeste (le poids du destin, la recherche de la patrie perdue) s’éloigne de la grandiloquence soporifique de son aîné. Peter Jackson pulvérise, en chemin, tous les petits malins sans talents qui le plagient n’importe comment depuis dix ans. Sa mise en scène est fluide, lisible, ultra classique et super bien rythmée. C’est vraiment étrange. Tout est fait pour se casser violemment la gueule et pourtant THE HOBBIT est un perpétuel petit miracle d’équilibre! Un super spectacle! Le meilleur blockbuster de l’année avec THE AVENGERS quoi. Incroyable…
Sortie en salles le 12 décembre
2012. USA/Nouvelle-Zélande. Réalisé par Peter Jackson. Avec Martin Freeman, Ian McKellen, Richard Armitage…
Putain, mais c’est vraiment la fin du monde alors ! 😉
Le docteur No, malgré sa mauvaise foi habituelle, a encore aimé un film … Comme dit Sheppard la fin du monde est proche !
Parfois les critiques Dr No confèrent au génial !
mais merci quoi!!
« le scénario (un paresseux copié-collé de LA COMMUNAUTÉ DE L’ANNEAU) »
En effet, le scenario ne vaut rien de plus, une rencontre, une fuite, un sauvetage elfe, un passage sous terre, une bataille…
Le passage: shadow of the colossus est tout de meme jolie.
A la base déjà, il ne s’agit en AUCUN CAS d’une préquelle au seigneur des anneaux bien qu’on puisse retrouver dans le hobbit des personnages similaires (Gandalf, Bilbo, Galadriel…).
Tolkien a écrit une histoire annexe qui décrivait le périple de Bilbo et qui expliquait la richesse des Saquets (qui sont des hobbits et non des nains).
Ensuite, malgré le scénario juste bâclé et la mise en scène parfois douteuse, le Hobbit est bien un conte pour enfants et non une aventure épique comme vous semblez tous le croire.
Vous pouvez d’ailleurs lire le livre de Tolkien pour vous rendre compte que ce que j’ai dit est l’exacte vérité et cet article est plus un torchon qu’une véritable critique.