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MOVIE MINI REVIEW : Le Monde Fantastique D’Oz (Oz The Great And Powerful)

MOVIE MINI REVIEW : Le Monde Fantastique D’Oz (Oz The Great And Powerful)

Note de l'auteur

 

 

Une espèce de super baston est en train de se dérouler entre vieilles gloires 80’s du cinéma horrifique. Un fight club bizarre et géant. Mais à la place des coups de poings dans la gueule et des visages tuméfiés on a droit à de la guimauve dégoulinante de bons sentiments tout collants et des couleurs chatoyantes qui rendent aveugle. Après la sequel hideuse et idiote d’ALICE AU PAYS DES MERVEILLES signée Tim Burton, voici la prequel inutile du MAGICIEN D’OZ, le film délirant des 30’s avec Judy Garland et ses copains et ses chansons et sa putain de yellowbrick road et son oiseau bleu planqué derrière d’arc-en-ciel là-bas au loin.
Sam Raimi, en pleine flemme artistique, nous raconte les aventures du magicien/séducteur/escroc/tocards Oz. Un gars pas très recommandable qui débarque au pays d’Oz, le monde qui ressemble à un gigantesque test oculaire pour daltoniens, et qui va devoir affronter trois sorcières et une prophétie neuneu (prophétie aussi débile que celle du film à Tim Burton). Comme toute production Disney qui se respecte, LE MONDE FANTASTIQUE D’OZ est un spectacle spectaculaire, premier degré et consternant de fausse naïveté. Visuellement, Raimi tente de concurrencer la laideur ‘automne radioactif’ du HOBBITT de Peter Jackson (la dernière vieille gloire du trio du début du texte). Tout est tellement laid et clinquant. Et plus toc que le film original (faut le faire là quand même). Les SFX Sont horriblement mal gaulé et tellement baclés par moment que les incrustations vous sautent à la gueule. Le tocard des étoiles James Franco surjoue n’importe comment et ses trois radasses (Rachel Weiss, Michelle Williams et Mila Kunis) jouent les potiches fantomatiques. Bref c’est laid et idiot mais c’est exactement ce à quoi on pouvait s’attendre. C’est du pur Disney qui rend crétin et le symbole définitif de la dégringolade du surestimé Sam Raimi. Et c’est pas son scénario en forme de clin d’œil lourdingue au pouvoir du cinéma qui va le sauver…

En salles depuis le 13 mars
2013. USA. Réalisé par Sam Raimi. Avec James Franco, Michelle Williams, Rachel Weisz…

 

 

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