MOVIE MINI REVIEW : Les Miller, une famille en herbe
Les mystères mystérieux de la comédie US sont aussi impénétrables qu’incompréhensibles… Presque 10 ans (c’est long quand même bordel) après le génial DODGEBALL, Rawson Marshall Thurber (nan mais c’est quoi ce nom franchement) revient avec une nouvelle comédie complètement délirante.
David (Jason Sudeikis, venu du fantastique SATURDAY NIGHT LIVE), dealer minable de chez minable, se fait voler sa tunasse et son stock de drogue qui rend idiot quand on la fume. Pour rembourser son fournisseur (Ed ‘VERY BAD TRIP’ Helms), il doit se transformer en mule et partir au Mexique récupérer un zillion de tonnes d’herbe qui rend idiot chez un parrain de la drogue joué par l’improbable Tomer Sisley (les producteurs avaient fumé aussi ou quoi?). Il va louer un magnifique camping car et « s’acheter » une famille recomposée « idéale » (maman strip teaseuse minable, fiston puceau abandonné et fifille homeless) pour accomplir sa mission.
LES MILLER, UNE FAMILLE EN HERBE, joue à mort avec les pires clichés de la comédie romantico-dégénérée US. Et le résultat déborde d’enthousiasme. OK, on se balade dans un genre ultra calibré et ultra prévisible mais l’énergie déployée et l’atmosphère débordante de sympathie emportent tout sur son passage. Les acteurs s’amusent comme des dingos (Jennifer Aniston en tête) dans cette comédie décalée et irrévérencieuse (mais pas trop quand même on est à Hollywood quoi les gars!). Ça fait un bien fou de voire ce genre de films naïfs et délirants. Il reste un peu d’espoir (mais pas trop quand même, Judd Appatow et les frères Farrely sévissent toujours là-bas) à Hollywood…
En salles depuis le 18 septembre
2013. USA. Réalisé par Rawson Marshall Thurber. Avec Jason Sudeikis, Jennifer Aniston, Emma Roberts…
Si me m’attendais à ce type de critique de la part de notre si acide comparse…
Qui a donc pris possession de son corps ?
C’est malin, me voici intrigué par un film que j’aurais très certainement dénigré sans même regarder. Il ne faut juger de rien…
A moins que l’ironie étant tellement poussée que je suis passé à côté ?
J’ai bien ri moi aussi, No, et j’aime bien le film. Mais toi qui détestes les fins édifiantes, là quand même c’est gratiné! Ça ne t’a pas dérangé?