MOVIE MINI REVIEW : Les Rencontres D’Après Minuit

MOVIE MINI REVIEW : Les Rencontres D’Après Minuit

Note de l'auteur

LES-RENCONTRES

 

 

 

— »Embrasse-le comme une louve »
— »Branle-le… »

Amis nostalgiques des soirées dominicales moites à nichons (mais pas plus) présentées par le 36 15 ULLA sur M6, ce bidule est vaguement fait pour vous !
Une anglaise repoussante, un crétin borgne (coucou ALBATOR) et une boniche travestie se font des bisous et se tripotent dans des décors en polystyrène dégueulasses indignes du pire des pires productions des 80’s. Blindé de dialogues aussi crus que débiles, voici l’improbable objet filmique  LES RENCONTRES D’APRÈS MINUIT. Le grand con borgne frisoté revient du pays des morts pendant que sa connasse de copine suçote des inconnus dans leur appartement décoré par un aliéné psychopathe de la tête obsédé par les filtres bleus. Un super boudin adepte du bukkake fait mumuse avec un incroyable juke box sensoriel en plexiglas coloré. C’est beau. C’est nanar. C’est incroyable… C’est d’une vulgarité facile et pathétique.
Éric Cantona (???) montre son super chibre (pas de panique, c’est une prothèse) et déblatère en regardant l’horizon loin là-bas on sait pas où… Béatrice Dalle (??? bis) vient jouer les Ilsa de Minitel rose dans cette orgie visuelle, filtrée de partout, et d’un snobisme stupéfiant. Les fausses bites et les vrais (et trop rares) nichons sont de sortie. Tout ce petit monde (les trois amants du temps qui passe et leurs invités, l’étalon, la chienne, la star et l’adolescent) se retrouve pour une partouze branchouille bercée par une musique electromongolo signée M83 dont le leader est le frangin du réalisateur.
En fait, on se demande perpétuellement ce que l’on fout devant ce truc consternant qui ferait passer les mises en scène de Jean Rollin pour du Tsui Hark.
Mais y veut dire quoi Yann Gonzales bordel ?
Tous ces pantins lamentables font des phrases consternantes de fatuité sur la vie, l’amour plus fort que la mort, le sexe, les moissonneuses-batteuses…
Quelle horreur ! Quel foutage de gueule !!! Quelle prétention ahurissante ! Parce que ce truc, et c’est ça le plus incroyable, se prend horriblement au sérieux. En fait, on est dans l’imposture absolue. Une imposture fantastico-bidule (coucou le zombie de l’amour) risible à en crever. Il faut le voir et l’entendre (au secours les dialogues surréalistes) pour le croire.

— »C’est comme Jésus mais en pire ».

Et avec du cul faussement transgressif, totalement incompréhensible et pitoyablement petit bourgeois.
Nan mais le juke box sensoriel quoi !!!!!!!!!!!!!!
Quelle purge…
En DVD/Blu-ray depuis le 4 mars
2013. France. Réalisé par Yann Gonzalez. Avec Kate Moran, Niels Schneider, Nicolas Maury…
Éditeur : Potemkine Films

 

 

 

Partager