MOVIE MINI REVIEW : Monstres Academy

MOVIE MINI REVIEW : Monstres Academy

Note de l'auteur

 

 

 

Bon ben voilà quoi… C’est toujours triste de vivre ce genre d’instants… Un départ, une fin… Un deuil…
Pixar n’est plus… L’originalité (enfin, la fausse originalité mais c’est un autre débat) de Pixar n’est plus. Elle est morte. Engloutie dans les tentacules gluantes, mignonnes, inoffensives, sucrées et mercantiles de l’hydre disneyenne. Ravagée par ce cancer impitoyable, la paresse…
Après les suites insipides de TOY STORY (ce piège létal à adulescents) et CARS (fantasme passéiste délirant de John Lassiter) voici MONSTRES ACADEMY, suite/prequel du (déjà) fatiguant MONSTRES & CIE. Comment les monstres gentils Bob et Sulli (Mike et Sullivan en V.O.) se sont connus ? On s’en fout royalement mais Pixar (enfin Disney) a décidé de nous balancer l’histoire de leur amitié et de leur rencontre à la Monster University. Et un tsunami de clichés, tous plus éculés et indigestes les uns que les autres se met à engloutir les neurones des cerveaux des cinéphiles les plus indulgents.
Mais bordel, comment peut-on oser nous jeter à la gueule un truc pareil ??? Un film de campus. Ce sous-genre rongé jusqu’à la moelle par la nullité et la vulgarité (coucou la franchise AMERCIAN PIE). Mais version Disney. Dégoulinante de bons sentiments…
Bob et Sulli rêvent de devenir des ‘scarers’, ces monstres qui, en terrifiant les petits nenfants humains du monde entier, alimentent en énergie le monde des monstres (cette idée est encore plus débile qu’il y a 10 ans). Renvoyés de leur département « terreur », le duo va s’inscrire (avec une fraternité de gentils tocards) à un concours de monstres pour retrouver sa place.
Comment réagir sereinement à ce torrent de nullités ? À ce foutage de gueule permanent ? L’avidité la plus dégueulasse et la paresse la plus crasse règnent en maître dans ce MONSTRES ACADEMY. Toutes les pires facilités du genre sont au rendez-vous (le culte neuneu de l’amitié, du dépassement de soi). Sans le moindre humour ni la moindre tentative de renouvellement. Ce truc est une autoroute narrative écœurante de mièvrerie, proprement scandaleuse quand on pense aux précédentes productions Pixar. Pire que REBELLE bordel ! Et ça il fallait vraiment y arriver. MONSTRES ACADEMY est d’un mépris invraisemblable. Aucune imagination, aucune ambition, aucun humour, aucune idée… Rien. Rien. Rien. Juste la volonté méprisable de voler le fric des spectateurs sans se fouler (le pire, c’est que ça marche). Ce truc est simplement une immonde arnaque !
Une société qui survit en manipulant les enfants et en se nourrissant de leur psyché… Ça me dit vaguement quelque chose…
Adieu Pixar…

En salles depuis le 10 juillet
2013. USA. Réalisé par Dan Scanlon. Avec les voix de Billy Crystal, John Goodman, Steve Buscemi…

 

 

 

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