
MOVIE MINI REVIEW : Pacific Rim
Le chouchou de la geekosphère cosmoplanétaire terrienne bidule Guillermo Del Toro nous convie à son nouveau délire délirant issu des tréfonds de son cerveau, PACIFIC RIM. Match de catch ultime entre les TRANSFORMERS à Michael Bay et le GODZILLA à Roland Emmerich au milieu de l’océan Pacifique.
Dans un monde futur de dans longtemps de dans demain, une horde de concombres des mers géants venus d’une dimension parallèle et d’un gros trou dans l’eau, attaque (un à la fois sinon, ben, y aurait pas de film) les côtes du Pacifique.
Les humains construisent des robots géants à deux pilotes (un par hémisphère du cerveau du robot, cherchez pas à comprendre ok!) qui font des chorégraphies dignes des épreuves olympiques de gymnastique rythmique et sportive (avec un délicieux côté natation synchronisée mongolo) ou des pires jeux vidéo de danse genre DANSE DANSE REVOLUTION pour faire fonctionner leur boîtes de conserves géantes. Et les Goldorak nanards vont défoncer la tronche aux gorilles marins (on rigole pas) à grand coups de superpétroliers dans la tronche. Voilà voilà.
PACIFIC RIM c’est INDEPENDANCE DAY avec des crevettes géantes. Un carnaval de clichés scénaristiques proprement hallucinant et hautement nanardeux. Le jeune premier super trop fort et super maudit (l’endive Charlie ‘SONS OF ANANRCHY’ Hunnam) revient de son voyage intérieur de dedans son cerveau pour sauver l’humanité avec sa casserole à pistons nucléaires, conquérir le cœur (entre autres) de la potiche à cheveux bleu (normal elle est japonaise) au trauma enfantin le plus grotesque depuis des décennies et gagner le respect du charismatique clone de service du général Patton (le pauvre Idris Elba qui hurle, les yeux exorbités, des inepties sur le devoir et le sacrifice).
PACIFIC RIM est un spectacle incroyable. Un torrent de facilité immonde (100% Emmerich approved) noyé dans une surenchère hystérique de CGI aussi impressionnants qu’épuisants de redondance. Les STARS DU CATCH avec des homards mutants et des coups de la corde à linge… Les scènes de baston urbaine aussi cataclysmiques qu’illisibles (bravo Guillermo) semblent clonées les unes aux autres et s’enchainent péniblement pendant que les side kicks scientifiques pas drôles (coucou ID4, encore et toujours Emmerich…) nous vrille les neurones avec leurs aventures rocambolesques à la recherche d’un cerveau de Kaiju (un cerveau pour les scénaristes de ce truc, ça aurait été une meilleure idée).
Bref PACIFIC RIM est une purge improbable. Un piège cynique à geeks fans de mécha (coucou NEO GENESIS EVANGELION plagié en long, en large et en travers) et de kaiju (coucou GODZILLA et ses copains titanesques). Un foutage de gueule atomique de chaque instant (les dinosaures éclaireurs… Nan mais franchement!). De la bouillie de bouillie pour bébés. La baudruche de l’année quoi! Vive ATLANTIC RIM! Aussi idiot mais sans les zillions de dollar$!
En salles depuis le 17 juillet
2013. USA. Réalisé par Guillermo Del Toro. Avec Charlie Hunnam, Idris Elba, Rinko Kikuchi…
La critique enthousiaste à Plissken, c’est là!
Bon.
Je propose qu’on trouve l’adresse de Dr No et qu’on aille tous lui péter la gueule, deux par deux, dans des mechas.
Attends j’arrive 🙂
Sinon, bien qu’ayant adoré le film, c’est toujours aussi sympa de voir Docteur No cracher sont venin. Mais je me pose une question, a t’il un jour aimé un film ? >_<
Si vous êtes aussi convaincant que les gars du film, je sens qu’on n’a pas fini de se marrer…
no problemo je vous attend avec mes copains gorilles marins! 😀
Perso, sans être aussi virulent que Dr No, je suis pas loin d’être de son avis…
J’ai trouvé que ce film n’avait absolument rien pour lui, en dehors des CGI.
Et que même je préfère Transformers.
là tu vas quand même très loin! 😉
Je ne suis pas du tout d’accord avec toi Doc (comme tu le sais). Mais ta review m’a bien fait marré !
merci bien!
C’est une jolie merde ! Des jeux d’acteurs d’unijambistes et des dialogues écrit par Jean Roucas.
Je me suis pas autant marré depuis Fast 6.
Elle me fait plaisir cette critique. J’en peux plus de cette déferlante de louanges sur cet improbable navet! Le summum reste les deux scientifiques insupportables m’ayant totalement sorti du film et cette fin complètement hilarante d’absurdité. Idriss Elba est tellement mal utilisé en plus… Même Transformers est moins con-con que ce film.
J’ai fait 4h d’avion et payer plus de 11EUR ma place, donc oui je voulais veritablement voir ce film (en Imax)
Merci Docteur, tu m’evites une psychanalyse.
Je retients tout de meme le final: le discours galvanisant d’Idris Elba: « Today, We Cancel the Apocalypse »
D’un coup j’ai le flash d’une fenetre de dialogue Windows, d’un fichier video: Apocalypse.avi, avec comme choix: Continuer « Oui », « Non », « Cancel »
C’est con mais cette image m’a fait marrer pour l’ensemble du film.
Au passage, je trouve que les deux Nerds/Geeks ne sont qu’un odieux mollard de Guillermo a l’ensemble de son public de fan: vous fan de Guillermo et autre mechas, vous etes des nerds begayant, pleurnichards et hysterique… bien bien bien…
Il est loin le temps du labyrinthe de Pan
Je n’ai pas vu le film, mais je ne crois pas que ce soit un piège cynique à Geek, je ne crois pas que la démarche de Del Toro ait été cynique avec Pacific Rim, je pense juste qu’il a voulu se faire plaisir, mais bon, je ne suis pas dans sa tête, hein.
La critique est bien acide, mais assez vraie. Rarement j’ai autant ri devant les failles d’un scénario… Certes, quand on choisit d’aller voir ce type de blockbuster on ne se pose pas trop de questions sur la génétique ou les techniques de combat extraterrestres, mais quand même, Pacific Rim était truffé d’incohérences suffisamment visibles pour qu’on aie l’impression d’être pris pour des jambons. Dommage, esthétiquement, c’était plaisant.
Bien que grand fan de mechas je ne peux qu’être d’accord avec cette critique.Ce qui rend la chose d’autant plus douloureuse.
Je ne suis en général pas d’accord avec le Dr.(qui fait un très bon boulot de « contre-critique » énorme, chapeau!) mais là, j’avoue même si l’idée des Mechas me bottait vraiment bien, cette critique correspond tout à fait à mon ressenti (et je suis bon public…)
OK le scénario est très con et bourré d’incohérence, mais les combats, non non non, on ne peut pas dire » Les scènes de baston urbaine aussi cataclysmiques qu’illisibles (bravo Guillermo) semblent clonées les unes aux autres et s’enchainent péniblement ».
Surtout quand pour decrire celles de man of steel tu indiques que leur mise en scène est d’une fluidité et d’une lisibilité fantastiques.
Parce que si il y a bien un film dont les combat sont d’une lisibilité maximum c’est bien Pacific Rim.
Je ne suis pas assez épileptique pour apprécier la rapidité des scènes d’un trznsformers ou autre.
Ok donc, si j’ai bien tout compris, dans le cabinet de docteur No, je ne dois jamais lire des « billets d’humeurs » (excuses moi doc mais je ne peux décemment pas appeler ça une critique)du cinéma que j’aime par dessus tout.
Pas d’accord Dr (pour une fois).
Et puis je veux bien tout laisser passer après tout chacun son ressentis.
Mais ça
« Des scènes de baston urbaine aussi cataclysmiques qu’illisible »
Euh elle sont à peu près 747 fois (j’ai compté)
Plus lisible que celle de MOS que tu à encensé.
Et non c’est pas une question de point de vue, c’est un fait, je t’assure.
Mais bon en tout tes critiques sont cool. (sauf celle là)
je ne sais pas si Atlantic est aussi idiot que Pacific Rim mais je ne vois pas comment il pourrait être pire
je vois dans les commentaires que certains spectateurs se sont bien marrés devant ce sommet de nullité, ils ont de la chance car pour ma part je me suis surtout ennuyé, les combats étant interminables et les intercombats… minables
Cher Dr. No, merci pour cette review,
Les arguments sont justes, mais pour moi Pacific Rim reste un hyper plaisir coupable, assumé. Je noterai juste que la comparaison avec Emmerich et Bay est quand même injuste, et pas d’accord du tout sur la lisibilité (a part le coté sombre des scènes de nuit sous la pluie ou dans l’eau – evitez la 3D -, c’est tres tres lisible).
Bref, pour la génération Goldorak ca reste un must see.
Bonjour chez vous.
y a quand un truc qu’il va falloir assumer un jour. C’est que GOLDORAK, ben c’était quand même tout minable…
ça fait mal de dire ça parce que cette série est un fondement de ma culture perso!
Ben oui c’était tout minable, mais ca a construit une génération entière. Il y en plein d’autres des Mangas avec des robots géants (y comprit pas très loin en temps de Goldorak le très supérieur Macross), mais Goldorak, ca reste Goldorak… Ca balançait des « Fulguropoing » et des « Astero-hache » en cours de récré…
Bref… C’est Goldorak, quoi…
Je pensais trouver une critique amusante d’un film indéfendable.
Je n’ai pu que constater la pauvreté de la prose (« nouveau délire délirant »), des phrases longues comme Proust mais sans le talent et un style se voulant vraissemblablement humoristique.
Une analyse à la hauteur du film.