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MOVIE MINI REVIEW : Phantom

MOVIE MINI REVIEW : Phantom

Docteur No août 24, 2013 CINÉMA, Le cabinet du Dr No

Note de l'auteur

Depuis le claustrophobique et furieusement 80’s DAS BOOT (Ok, le genre existait depuis très longtemps mais ce film a relancé complètement le sous-genre), le film de sous-marin est une valeur sûre du film de guerre. Après le fantastique À LA POURSUITE D’OCTOBRE ROUGE de John McTiernan (probablement son chef d’œuvre) et tous ces films plus ou moins angoissants (U-571 de Jonathan Mostow, K19 de Kathryn Bigelow, USS ALABAMA de Tony Scott et tellement d’autres…) voici un nouveau long métrage avec pour thème la guerre froide, les marins russes et la troisième-guerre-mondiale-qu’on-a-failli-avoir-mais-en-fait-non-on-l’a-échappé-belle-bordel!!!
Fin des 60’s. Un commandant de submersible légendaire (l’immense Ed Harris) part, avec son équipage, pour une dernière mission à bord d’un sous-marin hors d’âge. Mais cette mission va partir totalement en vrille. Un groupe d’agents du KGB, dirigés par David Duchovny (qui a, un temps abandonné les vilains extra-terrestres de X-FILES et les nichons siliconés de CALIFORNICATION) prend le pouvoir dans le but de lancer un missile nucléaire sur les USA et déclencher la Troisième Guerre mondiale. PHANTOM décrit (soi-disant d’après une histoire vraie) le combat de l’équipage pour empêcher le cataclysme.
Le spécialiste du documentaire Todd Robinson réunit une pléiade de supers acteurs venus de la télé (William Fichtner, Lance Henriksen, Jason Beghe, Sean Patrick Flannery) et nous balance un truc particulièrement bien foutu et spectaculairement angoissant. Ce sous-genre, archétype absolu du huis-clos, est rarement décevant. PHANTOM, comme ses illustres prédécesseurs, est une œuvre tendue et bouleversante sur le devoir (en temps de guerre ou de paix), le patriotisme, la relation intime à la mort et l’esprit de corps. Et Ed Harris est inoubliable en officier légaliste… C’est magnifique. Claustrophobes s’abstenir…