MOVIE MINI REVIEW : Pompei

MOVIE MINI REVIEW : Pompei

Note de l'auteur

POMPEI

 

 

 

Avec la nouvelle pseudo-révolution 3D bidule qui appauvrit considérablement les superproductions hollywoodiennes contemporaines, il fallait s’attendre à voir surgir d’entre les morts ce sous-sous-sous-sous-sous-sous-sous-sous-genre en toges, le Pompeii-movie!
Cette fois c’est le tacheron flamboyant Paul W.S. Anderson, à la tête de son armée de CGI dégueulasses qui rendent aveugle, qui vient nous raconter la destruction de cette légendaire cité romaine engloutie par la violente irruption de l’éruption du Vésuve le 24 août 79 après Jean-Claude.
OK. Paul W.S. Anderson, c’est un tocard atomique. Mais un tocard étincelant. Un tocard généreux. Alors il nous en met plein la tronche avec ses combats de gladiateurs tronçonnés à la machette émoussée, son histoire d’amour contrariée et contrariante entre une courge et un boudin et ses SFX mongolos délirants.
Créature filmique improbable et contre-nature, générée à partir d’abats de GLADIATOR, CONAN LE BARBARE, TITANIC, SPARTACUS (la série à nichons et à slo-mo, pas le chef d’œuvre à Kubrick), ROMÉO & JULIETTE et même L’HOMME QUI MURMURAIT À L’OREILLE DES CHEVAUX parce que y a pas de raison bordel! POMPEI pompe (huhuhu) absolument tout, partout, tout le temps. Et c’est psychotronic! Et c’est nanar! C’est qu’on en voit très rarement dans les salles obscures, des navets de cet acabit, ardents et assumés. On a plutôt l’habitude de les déguster en DTV (genre l’inoubliable VIKINGDOM, la review ici). Gloire à Paul W.S. Anderson, ce gentil ringard qui nous avait offert la saga trisomico-video-ludique RESIDENT EVIL, MORTAL KOMBAT, ALIEN VS PREDATOR ou le remake de DEATH RACE.
Ses deux golmons romantiques sont parfaits. Tout en crétinisme, le regard vide et le cerveau vaporisé. La courgette gladiateur (Kit Harington, vu dans GAME OF THRONES) et la princesse boudin (Emily Browning, vue dans SUCKER PUNCH) se courent après, se font des bisous et affrontent un Kiefer Sutherland en plein cabotinage hystérico-mercantile.
Pas de surprises, POMPEI, c’est de la connerie filmique létale et assumée. Et c’est beau! Merci Paulo, c’est pas tes homonymes arty-branchouilles qui feraient ça!

En salles depuis le 19 février
2013. USA/Allemagne/Canada. Réalisé par Paul W.S. Anderson. Avec Kit Harington, Emily Browning, Kiefer Sutherland…

 

 

 

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