MOVIE MINI REVIEW : Star Trek  Into Darkness

MOVIE MINI REVIEW : Star Trek Into Darkness

Note de l'auteur

 

 

 

La sequel du reboot/prequel/remake/bidule de la gigantesque saga télé-ciné STAR TREK créée par Gene Roddenberry se téléporte sur Terre. Toujours dirigée par le (faux) petit génie à lunettes J.J. Abrams. Après avoir foutu le bordel spatiotemporel dans la franchise avec le premier épisode, J.J. nous balance la suite directe, STAR TREK INTO DARKNESS. Ou comment James Tiberius Kirk, jeune queutard des étoiles qui pense qu’à sa gueule (et à ses organes reproducteurs) va devenir le charismatique et caricatural capitaine Kirk, un mec avec un charisme, un vaisseau spatial et un sous-pull jaune toujours aussi grotesque, bordel quoi !!!
Dans ce deuxième épisode, Kirk (l’endive mutante sans talent Chris Pine) va pourchasser, avec ses potes Spock, Sulu, Chekov et compagnie, le vilain mystérieux terroriste de l’espace qui tue tout plein de gens, John Harrison (le magnétique Benedict ‘SHERLOCK HOLMES’ Cumberbatch, honteusement sous-employé). Et, au cours de cette chasse au méchant aussi classique que soporifique (et qui ressemble tristement à l’intrigue de THE AVENGERS et SKYFALL, ça commence à devenir saoûlant tous ces délires post 11 septembre qui se ressemblent), Kirk va découvrir l’amitié, le sens des responsabilités, des klingons énervés et tout plein de trucs idiots.
Aussi bien foutu soit-il (tous les ingrédients du blockbuster/machine à dollar$ efficaces sont là), on s’ennuie quand même violemment devant ce spectacle à l’encéphalogramme horriblement plat. Tout est quand même super prévisible. Entre les scènes d’actions incompréhensibles (le monteur est aveugle ou quoi ???), les side-kick pas drôles un seul putain d’instant (coucou Simon ‘Scotty’ Pegg et son accent écossais lamentable) et les grands moments intimistes sur l’amour et l’amitié et le sens du sacrifice et le devoir tout ça, l’élément de surprise est cruellement absent. En fait, ce truc est un produit marketing très bien fait (les fans, trekkies ou trekkers, seront aux anges avec tous ces clins d’œil à l’univers STAR TREK), avec ce qu’il faut d’action et d’émotion mais dénué du moindre point de vue (un grand spécial J.J. Abrams) et de la moindre ambition.
J.J. Abrams livre un truc calibré comme il faut mais totalement désincarné. En même temps, le gars ne sait faire que ça alors… Il aimerait tellement être le nouveau Steven Spielberg (la scène d’ouverture n’est qu’une pâle copie de celle des AVENTURIERS DE L’ARCHE PERDUE). Mais il est tellement loin du talent de l’inoubliable auteur d’E.T. et des DENTS DE LA MER. J.J. est une espèce de (bad) robot désincarné (très très malin) qui photocopie à la perfection des trucs vieux de plus de 30 voire 40 ans. En oubliant le truc qu’il y a dans le cerveau, là derrière les neurones, comment ça s’appelle déjà ? Ha oui ! L’âme !
Sans intérêt quoi…

En salles depuis le 12 juin
2013. USA. Réalisé par J.J. Abrams. Avec Chris Pine, Zachary Quinto, Benedict Cumberbatch

 

 

 

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