
MOVIE MINI REVIEW : The Place Beyond The Pines
Film noir pour white trash… Dans un bled paumé de l’état de New York les destins se croisent et s’entrecroisent et font des looping avec les sentiments comme dans un bidule délirant sorti de la tête à Claude Lelouch… Divisé en trois actes, THE PLACE BEYOND THE PINES est aussi la rencontre cinématique et super succincte des deux plus beaux spécimen d’endives à la Béchamel d’Hollywood, la blondasse inexpressive Ryan Gosling et le bellâtre sans talent Bradley Cooper…
Premier acte. Un Ryan Gosling tout tatoué et décoloré de partout joue les braqueurs de banque à moto. Deuxième acte. Bradley Cooper le flic de la police combat ses démons et ses vilains copains corrompus (dont le génialissime Ray Liotta qui en quelques minutes de présence pleine de bonhommie et de terreur pulvérise allègrement nos deux bichons aspirateurs à groupies). Troisième acte. Le destin (ce salaud!!!) fait se rencontrer les enfants des deux crétins devenus teenagers à problèmes…
Les trucs sur la puissance incommensurable bidule du destin, on s’en est récemment bouffé à dose spatio-temporelle avec CLOUD ATLAS. Derek Cianfrance (réalisateur de BLUE VALENTINE) nous balance la version « mélo feuilletonnant » auteurisant arty branchouille… Autant le segment avec Ryan Gosling (au mutisme assez magnétique) est impressionnant et limite bouleversant, autant les deux autres parties s’enfoncent dans la vacuité et la facilité. Le dernier acte n’étant qu’un carnaval interminable d’énormités scénaristiques épuisantes… C’est beau, vain et prétentieux tout ça… Dommage…
En salles depuis le 20 mars
2012. USA. Réalisé par Derek Cianfrance. Avec Ryan Gosling, Bradley Cooper, Eva Mendes…
Gosling est toujours impressionnant et ce n’est pas la midinette qui sommeille en moi qui parle. 😀 Assez d’accord sur le reste même si je ne l’aurai jamais mis dans ces termes. Mais bémol, Dehaan crève l’écran, ce mec va exploser dans les 10 prochaines années.
En revanche, c’était un pari que de faire croire à une histoire entre un méchant et un gentil et se retrouver devant 3 histoires très différentes.
effectivement Gosling est vraiment très bien. Mais quelle lente désillusion…
Je voulais sincèrement l’aimer ce film!
Je crois que Gosling tourne qu’avec des réal amoureux de lui. C’est pas possible ces plans de dix plombes sur sa gueule, son torse, son dos.. Je veux bien voir le magnétisme de cet homme là, mais il y a des limites à tout.
Je parlerai même pas du film, la 3è partie atteignant des sommets de ridicule.
Belle critique en tout cas !
hahaha Ryan le toy boy!!
merci bien!