
MOVIE MINI REVIEW : Trance
Le grand formaliste touche-à-tout hystérico-branchouille Danny Boyle revient en Angleterre et à ses premières amours. Le polar décalé! Presque 20 ans après le sympathique PETITS MEURTRES ENTRE AMIS. Voici donc TRANCE.
Simon (le bogôsse James McAvoy), commissaire priseur qui adore parler face caméra (ça donne un genre), organise le vol spectaculaire d’un tableau de Goya hors de prix en pleine vente aux enchères! Le braquage ne se passe pas vraiment comme prévu et Simon planque la toile. Malheureusement après s’être fait tabasser par son complice Franck (Vincent ‘je-joue-comme-une-casserole-rongée-par-la-rouille-mais-je-suis-partout-quand-même’ Cassel) il perd la mémoire. Débarque alors (je sais, c’est tordu, faut suivre!) une thérapeute/bombasse (Rosario Dawson) qui va hypnotiser Simon afin de retrouver la peinture perdue bordel quoi, ouf!
Danny Boyle s’amuse à perpétuellement perdre le spectateur dans ce labyrinthe mentale labyrinthique et bling bling. L’esbrouffe à go-go et le style foutraque de Boyle (sa grande spécialité) sont au rendez-vous. TRANCE devient très vite compliqué voire impossible à suivre et paradoxalement de plus en plus creux. Tout ça pour ça… Ce truc est un mélange étrange entre INCEPTION et FEMME FATALE. Attention les neurones quoi! En fait Danny Boyle essaie désespérément de sauver cette intrigue, aussi tordue qu’idiote, avec ses affèteries surannées et sa pop fatiguée qui ont fait sa gloire. Tout ça est d’une vacuité atomique. TRANCE est une parenthèse légère dans la filmographie étonnante, ambitieuse et injustement décriée de l’un des plus sympathiques formalistes du moment (avec son compère Guy Ritchie). C’est joli, ça peut donner des crises d’épilepsie mais y a rien dedans! À part Rosario Dawson… Mmmmmmmh, Rosario…
En salles depuis le 8 mai
2013. Grande-Bretagne. Réalisé par Danny Boyle. Avec James McAvoy, Vincent Cassel, Rosario Dawson…
« À part Rosario Dawson… Mmmmmmmh, Rosario… »
Voilà qui est bien résumé ^^
ouais…
Ah ouais…Danny Boyle un sympathique formaliste à la filmographie étonnante, ambitieuse et injustement décriée, comme son ami Guy Ritchie… Jeff Nichols étant totalement surestimé, lui, et Wong Kar-Wai donnant dans les « bidules romantico-bling bling lents tout plein d’histoires d’amour impossible et de filtres jaunasses tout pompés sur des pubs de parfums de supermarché. » En fait soit le le Dr No a découvert le 15è degré, soit il ne flirte plus avec la beaufitude, il commence à se vautrer dedans…
J’ai beau chercher, je ne vois pas ce qu’il y a de beauf dans la filmo de Danny Boyle…
Personnellement j’ai jamais compris l’acharnement contre Danny Boyle.
Il y a peut-être des gens qui ne se sont toujours pas remis de The Beach…
Beauf, c’est pas le mot je pense.
Et puis tu sais No, on ne s’acharne plus tant que ça contre Danny Boyle aujourd’hui. Et pourtant ce ne sont pas les raisons qui manqueraient de le faire.
Tiens, No, puisque tu es curieusement tolérant envers ce tocard qui n’a réussi qu’une chose dans sa filmographie c’est les vingt premières minutes (pas plus) de 28 jours plus tard (qui ont pour le meilleur et pour le pire remplacé les zombies romeriens (ou romérois, pour pas confondre avec l’autre) par des enragés absolument pas crédibles dans leur comportement compte tenu de leur état de santé, mais ceci est une autre histoire), pour te souvenir de tout le mal qu’il faut penser de Danny Boyle, donc, tu peux voir ou revoir Une vie moins ordinaire.
Je t’assure, ça calme!
nan mais j’ai adoré A LIFE LESS ORDINARY à l’époque!!
en même temps je l’ai pas revu…
Et pis TRANSPOTTING et surtout SUNSHINE sont des films très intéressants!
t’es irrécupérable, mec 🙂
ouais! 😉