
MOVIE MINI REVIEW : Wolverine: Le combat de l’immortel
Quand il chante pas n’importe comment la gloire de dieu et le pouvoir nanar de la rédemption dans l’incroyable version chantée et dansée des MISERABLES, Hugh Jackman, et son charisme d’endive flétrie au soleil, adore se prendre pour Wolverine (aka Serval en VF et le Glouton, et là ça le fait quand même moins, en traduction littérale), le mutant chevelu et énervé avec ses griffes en os qui lui sortent des mains (on rigole pas). Après un premier épisode proprement épouvantable (XMEN ORIGINS : WOLVERINE) notre ami griffu revient et se ballade au Japon.
L’immortalité c’est trop pas cool quoi… On voit mourir les gens qu’on aime. Perdu dans sa tête depuis le troisième épisode des X-Men, l’horrible X-MEN, L’AFFRONTEMENT FINAL (du tâcheron atomique Brett Ratner), et la mort de Phoenix, Wolverine a le blues. Il fait des cauchemars et parle au fantôme de sa bien aimée télé-psycho-pathe. Une jeune (et pas jolie) japonaise toute clichetonneuse (coucou les cheveux rouges et le look d’écolière) l’emmène au Japon pour retrouver un vieil ami sur le point de mourir. Et Wolverine va démonter du yakuza tatoué, du ninja silencieux et du train à grande vitesse nippon avec ses pitites griffes en nanarmantium (un métal indestructible)…
Ok. On partait vraiment de très très très très très loin après l’invraisemblable premier épisode (un des plus minables film de super héros Marvel et y en a un paquet de purgeasses pourtant). Ce WOLVERINE : LE COMBAT DE L’IMMORTEL (adapté du comic légendaire dessiné par Frank Miller) est donc un soulagement… C’est pas aussi dégueulasse. En fait c’est juste un grand rien insipide. C’est pas beaucoup mieux quoi. Juste un peu…
James ‘COPLAND’ Mangold tente de plonger son super héros dans le polar hardboiled pittoresque (genre YAKUZA ou BLACK RAIN). Le « réalisme » revendiqué sauve ce truc du néant. En fait on en a absolument rien à battre des aventures de ce Calimero hirsute et griffu. Tout est filmé avec une platitude atomique. On se croirait dans une mauvaise série télé. Tout est mécanique et dénué de la moindre profondeur. L’ennui quoi… Profond… Soporifique… Total!
La gigantesque et interminable franchise X-MEN, excepté X-MEN : FIRST CLASS, est un quasi-ratage intégral. Une saga à base de costumes en cuir ridicules et d’intrigues paresseuses (les Sentinelles un jour bordel????). Le genre tourne manifestement en rond. Le gisement n’étant malheureusement pas prêt de se tarir… Pauvres de nous…
En salles depuis le 24 juillet
2013. USA. Réalisé par James Mangold. Avec Hugh Jackman, Tao Okamoto, Rila Fukushima…
Les sentinelles c’est dans le prochain.
Oui, ne pas savoir qu’elles sont dans le prochain film…non mais là on touche le fond…il sort d’ou le Docteur?
Je sais très bien que c’est dans le prochain, j’ai vu la scène post générique. Merci 😉
Je reproche juste à la franchise de ne pas avoir DÉJÀ abordé le sujet après 6 putains de films!!!
Vous avez déconné, Dr. No ! Vous n’avez pas rempli votre cahier des charges ! Où est le mot ‘mongolo’ dans votre texte ? On a nanar, atomique, le ‘on ne rigole pas’ mais où est mon putain de ‘mongolo’ ?
Je reste sur ma faim !
ben ça l’est malheureusement pas, mongolo, ce pauvre WOLVERINE!
Juste un grand rien… 😉
Excellente critique ! Ce Wolverine est un grand rien, en effet. Ce qui est navrant, c’est qu’on pourrait presque le trouver « pas mal », eu égard à son piteux prédécesseur. Il ne faut pas s’y tromper, c’est mauvais.
mais merci INTHEBLIX! 😉
On est d’accord le film n’est pas terrible, terrible, mais il y a quelques bons moments, surtout son ouverture, et il est quand meme vachement mieux maitrisé que la purge précédente en terme de montage (ca ressemble à un film quoi), donc je suis pas d’accord !!!
Et dire que la franchise X Men est un quasi ratage intégral hormis First Class, là encore c’est de la caricature enfin quoi merde, No!!!
Il y a de très bonnes choses dans les deux premiers films, aussi imparfaits et frustrants soient-ils.
perso j’ai toujours trouver le look 100% cuir des mutants (qui ressemblent à des rodies d’un mauvais groupe de hard rock) irrémédiablement ridicule…
Je paierai cher pour avoir droit à un versus entre John Plissken et Dr No dans un épisode spécial de Splitscreen sur le sujet.
Que de bon souvenir du dernier épisode où le Vil Plissken se déboulonner par Monsieur Patrick Beja à propos d’Iron Man 3 (bien que sur ce coup là, je suis entièrement d’accord avec toi John) ^^.
Alors, c’est de l’ordre de l’envisageable? 😛
vous préférez les costumes en collants bariolé?
Vu le film hier soir entre Pacific Rim et Now You See Me.
Le film a finalement le défaut de bcp de blockbusters depuis des années à savoir un troisième acte complètement foireux qui ne boucle rien au niveaux des psychologies des personnages (les fameux heroes’ journey) ou donne de vraies motivations aux Meuuuuchants ! C’est de la grosse scène d’action à gogo. Ici (SPOILER ALERT) le mini twist sur qui est dans l’armure du super samouraï n’est absolument pas expliqué d’un point de vue de la psychologie du personnage. Pourquoi Yashida devient-il un sale type ? La recherche de l’immortalité ? Ok peut être mais ça tient pas la route vu sa relation avec Logan depuis le début du film. Pourquoi lui en vouloir maintenant ? C’est pas juste pour lui piquer son pouvoir de régénération qui d’ailleurs en fait est récupérable avec une visseuse/foreuse et le bon embout qui se trouve dans tout bon bricorama qui se respecte… On sent à nouveau le dernier acte écrit en plein tournage.
Et c’est dommage parceque tout ce qui précède est de très bonne facture. La relation chimérique de Logan avec Jean est une belle idée, très bien jouée. Étonnant même sur ce type de film et ça donne une vraie profondeur à Wolverine. Ça nous met dans un état de rêve semi-conscient dès le début de la première bobine et c’est ce qui permet de garder une sorte de vertige permanent pendant toute l’arrivée de Wolverine au Japon. Tokyo fait quasiment parti de ce rêve éveillé et on ressent du coup ce jet-lag émotionnel et narratif que vit Hugh Jackman. Car il est pour le coup complètement Lost in Translation pendant tout le film. Paumé dans une culture qu’il ne comprend pas, des codes nouveaux et un pouvoir de régénération qui disparaît. Il souffre sur la longueur, il ne peut rien faire, il ne peut pas se réveiller. Et il est surtout seul car complètement étranger. J’ai vraiment retrouvé ce plaisir que j’avais eu dans Black Rain où le temps d’un film, j’étais totalement dépaysé car en totale empathie avec le personnage principal. Comme lui je ne comprends rien à là où je suis. On est quand même de moins en moins dans l’identification au cinéma, la faute à des perso ultra stéréotypés et/ou avec des traumas de supermarchés. Sur ce Wolverine le pari est réussi. Mangold fait du beau boulot d’artisan honnête. Les combats sont bien filmés, pas hystériques, l’humour est là et bien placé. Très bon casting. J’aime beaucoup cette séquence d’auto fist-thorax que s’inflige Hugh Jackman. Mel Gibson devait être vert en voyant ça !
Le film n’est vraiment pas honteux et Hugh Jackman reste un des plus bel exemple d’adéquation absolu entre un personnage imaginaire pré-éxistant et un acteur. Comme Xavier et Patrick Stewart, Ian McKellen et Magnéto… Au fond c’est pas si naze les X-Men (à part le Brett Ratner ok).
très bon film mais c’est vraiment dommage qu’il perd ses griffe en adamantium et qu’il retrouve celle en os
Vraiment dégueulasse ce film. Le plus grand service que puisse rendre Jackman au personnage de Wolverine, c’est d’arrêter de l’interpréter.