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Music Mini Review : OST Cinderella de Patrick Doyle (Walt Disney Records)

Music Mini Review : OST Cinderella de Patrick Doyle (Walt Disney Records)

Note de l'auteur

OST CinderellaSouvenez-vous, c’était il y a quelques temps déjà, on avait laissé le pauvre Patrick Doyle dans le marasme de la BO pour thriller cyber-nouille faite de chtong chtong, de pouic pouic et de banques de samples avec le désastreux The Ryan Initiative. On avait bien vu que c’était pas son truc au père Doyle le polar techno-mou et c’est d’autant plus flagrant qu’avec Cinderella, il semble se payer une petite cure de jouvence.

Il faut dire aussi que le compositeur anglais retrouve un univers qui lui est familier, celui du panache façon IIIéme Empire qui lui avait inspiré parmi ses meilleures partitions dont le fantastique Hamlet. Bon cela dit, Cendrillon, c’est pas du Shakespeare non plus. Il n’y a pas de meurtre, de suicide, de fantôme et ça ne se termine pas dans un bain de sang. Mais il n’empêche qu’avec Cinderella, Doyle semble s’en donner à cœur joie en livrant une partition qui plus est parfaitement disneyienne.

Panache et féerie sont les deux mots d’ordres qui vont diriger l’ensemble du score. Doyle revisite avec bonheur tous les codes de la musique disneyienne en usant de cette capacité qu’ont les compositeurs de talent à pouvoir flirter avec le neuneu sans jamais véritablement tomber dedans. Il s’offre même quelques moments de bravoure avec notamment tous les morceaux qui constituent la grande scène du bal (qui au vu du nombre de valses et de polkas, promet d’être particulièrement grandiose), et aussi avec Pumkin Pursuit, un pur moment de musique d’aventure au dynamisme rafraîchissant et relativement rare dans la carrière du compositeur.

Même si elle n’atteint jamais les sommets de Carlito’s Way ou de Hamlet (en même temps, pour Cendrillon, c’eut été limite trop), la partition de Cinderella a le mérite d’être assez plaisante à écouter, surtout pour tous ceux et celles qui voudraient l’espace d’un instant replonger dans la féerie Disney pur jus, et rêver de grande robes du soirs, d’uniformes clinquant, de château majestueux, de valses et du grand tamoul… euh du grand amour.

 

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