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Music Mini Review : OST Maleficent de James Newton Howard (Disney Records)

Music Mini Review : OST Maleficent de James Newton Howard (Disney Records)

Note de l'auteur

MaleficentJames Newton Howard n’a pas son pareil pour faire péter un orchestre et avec Maleficent, autant vous dire qu’il nous a sorti la grosse artillerie. Pourtant, à la première écoute on pourrait être un peu gêné par certains passages apparemment un peu niais (Welcome to the Moors). Mais en vérité, le score de Maleficent est un trésor d’équilibre et de puissance.

Sous une apparence presque parfois mièvre, se cache une réalité beaucoup plus sombre qui sommeille tout d’abord, pour finalement exploser au grand jour. Si Maleficent Suite résume parfaitement l’ensemble du score de James Newton Howard, les morceaux comme The Spindle’s Power mettent encore plus en évidence sa volonté de casser systématiquement l’ambiance typiquement Disneyenne de la partition. Parfois c’est même par petites touches, comme ce hautbois désespérément solitaire qui conclut Prince Philip, ou bien ces deux accords terriblement noirs qui viennent clore le rêve d’Aurora in Faerieland sur la promesse d’un cauchemar.

Autant de superbes moments ponctués par des morceaux d’une force hallucinante, dont Battle of the Moors et son final complètement wagnérien, The ChristeningJNH donne des leçons à tous les apprentis clones designers, en leur prouvant de manière imparable que même le plus compressé des gimmicks synthétiques ne peut rien contre la force colossale d’un orchestre au grand complet, ou encore The Army Dances, Maleficent Is Captured… la liste serait trop longue. Et quand arrive enfin la tant attendue Maléfique, le compositeur reprend à son compte la traditionnelle valse macabre, symbole du Mal, de la tristesse et de la folie.

Et que dire de la version de Once Upon a Dream qui termine le disque sur une note incroyablement sombre ? Avec l’aide de l’hypnotique voix grave de Lana Del Rey (une super idée en vérité), Newton Howard revisite Tchaïkovski et parvient à le rendre plus menaçant, plus noire et plus désespéré que jamais. A n’en pas douter, nous avons affaire là à du grand, du très grand James Newton Howard et le score de Maleficent se place déjà dans le peloton de tête des meilleures BO de cette année.

 

 

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