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Music Mini Review : OST Parkland, de James Newton Howard (Walleye Productions)

Music Mini Review : OST Parkland, de James Newton Howard (Walleye Productions)

Note de l'auteur

 

Il existe deux James Newton Howard. Non, pas en vrai évidemment, c’est une façon de parler… enfin d’écrire, oh puis merde ! DONC, il existe deux James Newton Howard. L’un über célèbre, magicien de l’orchestre symphonique et colossal à qui l’on doit des scores comme Waterworld, Dinosaurs, Wyatt Earp ou le King Kong de Peter Jackson, sans compter Batman Begins et The Dark Knight. Et puis il y a l’autre, plus discret, qui marie depuis près de trente ans des formations réduites à des sons électroniques. A ce sujet, la discographie de JNH est un excellent marqueur dans l’évolution des sons synthétiques. En général, il réserve cette facette à des projets de moindre taille tel que Michael Clayton ou A Perfect Murder, et du coup Parkland.

Je sais que c’est un peu laborieux comme introduction, mais ceux qui ne connaissent JNH que par le truchement de ses Batman, risquent d’être un brin surpris par Parkland. Pourtant, comme je viens de le dire, ce type de score est on ne peut plus courant chez le compositeur. Je dirais même qu’on a affaire à du JHN de croisière qui se contente de faire le boulot, sans vraiment chercher à aller plus loin. Seulement voilà, quand c’est JHN, ben forcément, ça reste tout de même nettement mieux qui n’importe quel autre tâcheron qui essaierait de faire la même chose.

Malgré ses vingt huit ans de carrière, le bonhomme reste tout de même hyper malin tant au niveau de ses choix de production que de sa composition. C’est fin et maîtrisé de bout en bout. Il n’y a qu’à écouter le morceau Get Him on the Plane, pour s’en rendre compte. Même si je déplore ici et là, quelques choix malheureux (notamment la sacro sainte trompette « présidentielle » qui a une fâcheuse tendance à me crisper), Parkland reste tout de même une bonne BO. C’est pas aussi bien que Michael Clayton, mais dans le sens où c’est composé et réfléchi, par opposition aux couches de sons qu’on nous sert habituellement, on va pas non plus cracher dans la soupe.

Forcément, pour ceux qui ont une connaissance plus approfondie du JHN, on va dire que Parkland est dispensable malgré ces excellents passages. En revanche, ça me semble être une bonne introduction pour ceux qui voudraient en savoir un peu plus sur l’autre facette du compositeur. A vous de voir… enfin d’écouter.

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