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La news de la semaine : début des soldes d’été sur Steam

Comme chaque semaine post-E3, l’actualité du jeu vidéo redevient morne histoire d’affronter la petite disette qui nous attend au détour de l’été. Cela dit, certains ne se privent pas de glaner quelques piécettes supplémentaires de votre portefeuille, et parmi eux se trouve l’ogre Valve, qui a fait de son Steam un véritable enfer pour ceux qui suivent le fameux crédo « je l’achète parce que c’est pas cher » en sachant très bien que leur butin traînera dans les méandres de leur collection Steam sans être lancé une seule fois. Mais les soldes Steam permettent par contre à des jeux sous-estimés de briller pendant un petit laps de temps et de s’offrir une nouvelle vie pour ceux qui les trouvaient trop chers à leur sortie.

Dans les jeux adoubés au travers de nos pages, What Remains of Édith Finch se trouve à 15 euros, Styx : Shards of Darkness tombe à 25 euros, le fabuleux NieR Automata passe à 42 euros, Total War : Warhammer à 20 petits euros, Dishonored 2 se récupère à 20 euros également et la saison 1 de Hitman est à 18 euros. Vous trouverez aussi des promos sur les derniers Tomb Raider (Rise of Tomb Raider à 20 euros), sur Shadow of Mordor (4 euros) ou GTA V (30 euros). Pour la caution indé, on citera l’excellent Darkest Dungeon à 10 euros, Ori and the Blind Forest à 10 euros également et Hollow Knight 10 euros aussi. Et comme on dit à chaque soldes Steam : la seule limite, c’est votre compte en banque.

Le jeu de la semaine : Arms

La meilleure description pour cette nouvelle licence de Nintendo : Arms est au jeu de baston ce que Mario Kart est au jeu de course. Après avoir réussi son pari et su imposer Splatoon comme une nouvelle valeur sûre du multijoueur (et dont le second épisode sort sur SWITCH cet été), Nintendo récidive en lançant Arms, un jeu de combat dynamique où les personnages ont des ressorts à la place des bras. Se jouant principalement avec les petits joycons de la SWITCH et leur reconnaissance de mouvement, Nintendo propose donc un vrai jeu de combat, réussissant à transposer leur savoir-faire sur ce nouveau genre. Le jeu a l’air extrêmement accessible, mais bénéficiant d’une vraie profondeur, comme en témoignent les multiples tournois organisés ici et là qui permettent à certains de prouver leur supériorité. On dénombre comme d’habitude des soucis d’équilibrage, mais si le suivi de Nintendo est aussi exemplaire que sur Splatoon à l’époque de sa sortie, on peut être rassurés quant au support de l’éditeur nippon sur son suivi.

Le reste de l’actu

• On avait évoqué l’affaire il y a quelques semaines : Square Enix s’était séparé de IO Interactive, le studio derrière Hitman. On se demandait alors où allait finir la licence du chauve assassin le plus célèbre de la planète. Bonne nouvelle : le studio est entièrement propriétaire de la licence, et tous les jeux de la franchise leur appartiennent. Ce qui signifie que l’argent des ventes ira directement dans leurs poches pour, pourquoi pas, développer d’autres excellents jeux. Et tiens ! Le dernier épisode est en soldes sur Steam pour une bouchée de pain, tandis que le prologue passe gratuit histoire de s’y essayer sérieusement. Vous savez ce qu’il vous reste à faire !
• Après avoir fait un joli buzz avec cette première cinématique de Beyond Good and Evil 2, Michel Ancel lance sur le web une petite présentation du moteur du jeu, avec le héros et son jetpack ainsi que quelques loopings dans un vaisseau flambant neuf. Attention, il ne s’agit que d’une version prototype, et pas d’une séquence de gameplay, il reste visiblement tout à faire.
• Sega a dévoilé son programme Sega Forever, qui consiste à sortir de grands jeux de leur catalogue sur smartphone. La particularité est que chaque jeu sera récupérable gratuitement avec de la pub, mais sans rien du tout si l’on paye 2 euros. La première vague dispo dès maintenant comprend Kid Chameleon, Sonic the Hedgehog, Comix Zone, Altered Beast et Phantasy Star II. L’éditeur promet de sortir un jeu toutes les deux semaines et piochera allègrement sur tous les supports, que ce soit Mega Drive, Master System, Saturn ou même Dreamcast.
• Une rumeur évoque la ressortie de LA Noire sur les consoles actuelles. Pour mémoire, le jeu proposait d’incarner un enquêteur de LA dans les années 50 sur des affaires de meurtres et faisait son originalité sur la motion capture particulière du visage, réussie pour certains, horrible pour d’autres.
• Après avoir été réservé comme bonus au dernier épisode de Call of Duty, le Remastered de l’excellent épisode (pour de vrai) Call of Duty : Modern Warfare débarque en solo sur toutes les consoles (sauf SWITCH) et PC, pour un prix de 40 euros, ce qui saura rafraîchir les ardeurs des plus excités.

Le bonus de la semaine

Overwatch continue à être alimenté en contenu et en mises à jour et son succès ne décroît pas, comme le prouve cette vidéo. Ici, les créateurs ont imaginé à quoi ressemblerait le titre s’il se transformait en J-RPG au tour par tour. Menus cheapos, musiques japonaises et interface reprise de FInal Fantasy VII, tout y est.

Le morceau de la semaine : Symphonic Selections

Encore une fois, on ne parlera pas d’un morceau en particulier, mais carrément d’une série de concerts. Pour les chanceux qui étaient sur Paris le week-end dernier, la Philharmonie de Paris organisait un week-end spécial consacré aux musiques de jeux vidéos, et pour illustrer tout ça, deux grands concerts avaient lieu, joués par le London Symphonic Orchestra. Symphonic Selections était un condensé du meilleur des musiques de RPG japonaises avec Final Fantasy VI, Kingdom Hearts et Chrono Trigger en tête, et Symphonic Odysseys se concentrait sur la carrière de Nobuo Uematsu, compositeur de la grande majorité des Final Fantasy, et aussi présent sur place. La particularité des morceaux, c’est leurs réorchestrations : il ne s’agit pas simplement de reprendre le morceau tel quel en le transformant pour que ça passe en orchestre, mais bien de composer de véritables symphonies en utilisant les mélodies connues comme des pans entiers d’un morceau qui peut durer plus de 15 minutes. Ça donne des choses époustouflantes, que vous ne verrez probablement nulle part ailleurs vu le boulot de malade de recompositions par Jonne Valtonen et Roger Wanamo. À écouter d’urgence.