
Nicolas Botti : « La télévision britannique d’aujourd’hui prend moins de risques » (Interview)
Rencontrer Nicolas Botti (1) pour parler d’un point particulier de la fiction britannique, c’est s’exposer à deux risques : le premier, c’est qu’il balise avec vous l’histoire de la télé britannique, transformant une interview anecdotique en panorama passionnant et passionné. Le second, c’est qu’il vous donne envie d’acheter des coffrets DVD de séries anciennes, comme si votre porte-monnaie vous le permettait !
Nicolas nous a parlé de la BBC, d’ITV, des fictions pop des années 60, de Doctor Who, de Sherlock (2) , mais aussi de HBO, et plus étonnement de Nip/Tuck et Mafiosa. Hé oui.
Comment peut-on expliquer l’importance de la télévision en Grande-Bretagne ?
NICOLAS BOTTI : Jusqu’au début des années 50, la fiction télé britannique c’était des pièces de théâtre filmées. On mettait en scène surtout des classiques destinés aux classes moyennes londoniennes qui constituaient de toute façon l’essentiel du public. A la fin des années 40, après une interruption due à la guerre, on a même remis en cause l’existence de la télé. Ça semblait intéresser trop peu de gens, et surtout les élites dirigeantes n’y croyaient pas. Là-bas, la tradition, c’est la radio avant tout. Et le cinéma, c’était le terrain privilégié des américains, qui d’ailleurs, débauchaient très souvent les auteurs, réalisateurs et acteurs britanniques pour leurs films. Il a fallu attendre les années 50 pour que les anglais réalisent le potentiel de la télévision. Et 1953 avec le couronnement de la reine pour que l’objet télévision soit présent dans un grand nombre de foyers.
Comment cela s’est traduit ?
En 51, la BBC crée une « script unit », composée de deux scénaristes, dont Nigel Kneale. La BBC lui demande de fournir un programme original pour boucher un trou dans la programmation. Il écrit The Quatermass Experiment, qui raconte l’intrusion d’un extra-terrestre sur terre. La BBC n’avait absolument pas demandé de la SF horrifique à Kneale, et la fiction a provoqué de terribles débats en Grande-Bretagne mais c’est également un triomphe : tout le monde en parle. En 54, le même Kneale fait à nouveau débat en adaptant 1984 de George Orwell paru cinq ans plus tôt. A l’époque, les fictions étaient diffusées deux fois. Vu que c’était joué en direct, il fallait donc que les acteurs rejouent à chaque diffusion. Pour 1984, la seconde diffusion a failli ne pas avoir lieu, suite aux protestations de certains téléspectateurs (une femme dans le Kent serait morte de peur) et un débat agité au parlement. La légende veut que ça soit le Roi et la Reine qui aient permis la rediffusion du programme en faisant connaitre leur approbation.
C’est aussi à cette période-là que la BBC va avoir de la concurrence
Avec ITV, en 1955. Ce qui est amusant, c’est que même si elle a vu le jour avec des fonds privés, ITV avait également une mission de service public. En 1956, elle lance un programme de fiction qui durera jusqu’en 1974, l’Armchair Theatre, qui met en scènes des pièces écrites pour la télévision. En 1958, Sydney Newman, un producteur canadien, prend les commandes du programme jusqu’en 1962. Newman est un homme très important dans le développement de la télé britannique. Lorsqu’il passe à la BBC en décembre 62, il y est nommé « Head of Drama ». Il fait travailler des gens comme Dennis Potter, Ken Loach, Harold Pinter… c’est aussi lui, qui, en 1963, crée un monument de la télé britannique : Doctor Who. Doctor Who, c’est le concept de série télé absolu : ça n’appartient pas à un auteur, mais à la BBC, il voyage dans le temps et l’espace donc les possibilités d’histoires sont infinies, et en plus, l’acteur qui interprète le rôle principal peut être changé autant que nécessaire !
A l’époque, même si les histoires étaient originales, ça restait proche du théâtre filmé, quand même.
Oui. Très peu de scènes étaient tournées en extérieur, ça coûtait trop cher, et ce qui comptait c’était le scénario, les dialogues. Au début de la fiction britannique, le rôle de producteur et de réalisateur étaient mêlés. Troy Kennedy Martin, un scénariste devenu légendaire grâce à la série policière réaliste Z cars (1962-78) et The Edge of Darkness (1985), a écrit en 1964 un article pour le magazine Encore : « Nats go home! » qui réclamait la fin du naturalisme à la télévision, et qu’il fallait « libérer la caméra du dialogue photographié et la structure narrative du temps naturel ». Ken Loach a joué un rôle très important à cette époque, en sortant la caméra des studios, et en filmant sur film (et non en vidéo) et essentiellement en extérieur.
Il n’empêche que la télévision britannique a été un formidable outil de formation pour les cinéastes britanniques : Ken Loach, Mike Leigh, Stephen Frears mais aussi Ridley Scott ou Danny Boyle ont tous été formés à la télévision.
La télévision britannique a très tôt essayée d’expérimenter sur le fond, mais aussi sur la forme, même dans leurs efforts plus commerciaux. Les productions ITC (The Saint, The Prisonner), avec leurs séries à esthétique pop, traduisent bien cette volonté. The Avengers, aussi… toutes des séries diffusées sur ITV, d’ailleurs. On remarque une grande envie des britanniques d’exporter leurs oeuvres, mais ça ne date pas d’aujourd’hui. Ces séries « pop » étaient déjà bâties pour l’export. Amicalement Vôtre était exclusivement fait pour ça ! A l’époque, Lew Grade d’ITC avait convaincu Moore en lui disant que le pays avait besoin de l’argent, qu’il fallait qu’il le fasse pour la Reine !
Les années 60-80, c’est lâge d’or de la télévision britannique ?
Quand on est fan de la télé anglaise on regrette la période 60-80. Ces quarantenaires et cinquantenaires qui sont dans la nostalgie de cette époque sont à la tête des séries actuelles.
Même si la télé est très critiquée aujourd’hui, la BBC garde une aura, une image incroyable. Tout est très mélangé en Angleterre, télé, cinéma, radio… le cinéma a toujours été en crise, là-bas, il ne passe pas avant le reste. Des grands noms comme Dennis Potter (qui a été le sujet de nombreuses thèses et ouvrages) ou Alan Bleasdale pour ne citer qu’eux, n’ont quasiment écrit que pour la télé. Ils sont considérés comme de grands intellectuels alors qu’ils sont essentiellement des scénaristes de télé !
Quand Spielberg va chercher Moffat pour Tintin et qu’on lui propose Doctor Who en parallèle, Moffat va bosser sur Who !
La création de Channel 4 en 1982 va aussi marquer un tournant dans la relation entre le cinéma et la télévision. Via son département Film on 4, Channel 4 va permettre de développer de véritables films que la chaine financera parfois à 100% et qui seront distribués au cinéma : My beautiful Laundrette de Stephen Frears ou encore High Hopes de Mike Leigh. Channel 4 investira même dans le cinéma européen avec notamment Paris, Texas de Wim Wenders.
Et les années 90, dans tout ça ?
Une catastrophe. A cette époque-là, ce n’est plus le créatif qui est au centre des débats, mais le consommateur. On se retrouve avec des séries marketées pour un type de public particulier, sans intérêt à quelques exceptions près (des mini séries comme Our friends in the north ou GBH). Le retour de Doctor Who en 2005, mais aussi l’arrivée de Life on Mars ont changé les esprits en montrant qu’on pouvait faire des œuvres commerciales et exportables de qualité

Russel T. Davies, un artisan du renouveau
Russel T. Davies et Steven Moffat ont participé à ce changement. Leur parcours est assez similaire. Ils ont commencé avec des programmes pour la jeunesse, puis ont construit au fil du temps une oeuvre personnelle mais diversifiée et qui marche bien (Queer as Folk et The Second Coming pour le premier, Coupling et Jekyll pour le second).
RTD n’est pas que fasciné que par la télé anglaise, il l’est aussi par la télé US. Son Doctor Who, c’est le mariage de deux amours: le Doctor Who antique, et Buffy. Doctor Who à l’origine c’est un truc pour les garçons, c’est carton pâte, ça a vieilli, même si les histoires sont excellentes. RTD a introduit une vraie relation entre le Docteur et son compagnon, il a modernisé et humanisé la série.
Je trouvais que RTD américanisait un peu trop le concept, même s’il avait à 100% raison dans sa démarche. J’ai adoré les épisodes de Moffat à cette époque, avec une imagination totalement débridée. Et étrangement je suis nettement moins convaincu par Moffat en tant que Showrunner. Le Doctor Who version Moffat en fait trop, est souvent très ambitieux, mais également brouillon, foutraque voire hystérique.
Tu regardes beaucoup de séries anglaises actuelles ?
Je regarde surtout de vieilles séries. Je suis fasciné par l’histoire de la TV anglaise. On peut reprocher aux anciennes fictions d’être un peu trop anglo-centrées, mais on peut reprocher pareillement, aux modernes, de trop vouloir céder à l’ouverture, au prétexte de l’exportation.
Depuis les années 90, le rajeunissement des équipes de production provoque un recentrage sur le marketing, ce qui ne plait pas vraiment aux auteurs. On les comprend. Mais un équilibre a déjà été trouvé et ça va continuer pour le meilleur et pour le pire.
The Hour, il y a un contexte historique intéressant, mais on sent qu’ils veulent surfer sur la vague Mad Men. Downton Abbey, c’est une très belle oeuvre, mais c’est très pépère. Sherlock c’est très bien, même si c’est très maniéré, comme beaucoup de séries actuelles. On a l’impression qu’ils veulent prouver aux ricains qu’ils ne mettent pas la réalisation au second plan. J’ai peur que ça vieillisse un peu avec l’âge. Ce sont des oeuvres qui restent dans les clous, même si c’est très bien écrit et très bien joué. La télévision britannique d’aujourd’hui prend moins de risques.
Avant on avait l’impression que c’était surtout les américains qui observaient ce que faisaient les anglais pour l’adapter. On a plus l’impression du contraire, aujourd’hui.
En plus, des gens qui marchent à la télé partent vers le ciné, comme Pegg et Wright (Spaced, Shaun of the Dead), pas forcément pour le meilleur. C’est dommage.
Qu’est-ce que tu penses des séries américaines ?
Je les ai redécouvertes comme beaucoup de gens en 2000, avec les productions feuilletonnantes de HBO (Six feet under et Les Soprano surtout). Une vraie révolution à l’époque. Mais avec le temps, je trouve que les séries feuilletonnantes qui durent et durent encore s’épuisent considérablement. On le dit aussi pour les productions anglaises, mais elles sont généralement conçues par un seul scénariste/créateur. Les américains sont 5, voir plus ! Arrivées à un certain stade, les séries se niptuckisent (elles deviennent des caricatures d’elles-mêmes). Oui, j’ai vu Nip-Tuck jusqu’au bout, je mérite une médaille ! Les Anglais, avec leurs séries constituent d’une poignée d’épisodes par an pendant deux ou trois ans (et qui s’arrêtent en pleine gloire comme The Office), c’est hyper frustrant, mais ça laisse une belle œuvre.
Marier la télé US et la télé britannique est un peu illusoire. Elles sont très différentes. Je ne suis pas pour que ça s’aplanisse. Il ne faut pas aller à contre-courant de sa culture. Quand Canal+ veut faire du HBO tu as juste envie de leur coller des baffes. J’ai rarement vu une série aussi mauvaise que Mafiosa. Et récemment encore Les Revenants m’a fait pousser quelques boutons (ah l’utilisation inappropriée du cliffhanger !).
Que penses-tu de l’omniprésence des acteurs britanniques dans les fictions US ?
Laurie, quand il vient auditionner pour House, c’est une star en Grande-Bretagne (A bit of Fry and Laurie, Blackadder). Le producteur de House ne veut surtout pas d’un anglais dans le rôle. Il a camouflé son accent lors de l’audition et a eu le rôle. En plus, s’il avait vu l’œuvre de Laurie avant, c’était aux antipodes de House, Hugh Laurie en Grande-Bretagne, c’est le grand benêt maladroit. Les USA ont toujours su piller la Grande-Bretagne, les acteurs n’y dérogent pas.
Même si parfois, en Grande-Bretagne c’est un peu lent, si la réal est pépère, tu as une qualité d’interprétation impeccable. A la télé française, dès qu’un acteur a un peu de talent, il va au cinéma. Et si tu lui propose de faire de la télé, il fait la gueule. Tu as la télé que tu mérites.
Un dernier mot sur les fictions anglaises ?
Je suis assez sidéré de voir tous ces joyaux anglais qui ne sont pas éditées en DVD. Doriane Films vient de sortir les DVD des téléfilms de Mike Leigh pour la BBC, c’est très important comme démarche. Comme ils avaient sorti le légendaire Cathy Come Home (1966) de Ken Loach, un téléfilm révolutionaire sur la crise du logement et l’instabilité du marché du travail qui finit par conduire une famille de la classe moyenne à la rue. Koba Films a aussi sorti de belles choses plus récentes (Blackpool, State of play ou encore Dead set)
En te spécialisant dans des trucs aussi obscurs que les fictions britanniques, des trucs non dispos en France, tu te sens seul dans les conversations… Parfois, je conseille un film, je pointe vers le DVD qui n’a pas de sous-titres, même anglais… du coup, personne ne va le voir. C’est un triste constat.
(1) : Nicolas Botti a créé les sites https://lesfictions.blogspot.
(2) : Et l’avis de Nicolas sur Sherlock fera un peu plaisir à ce grand incompris qu’est John Plissken (ha non mais même son avis sur Les Revenants, il déboîte, hein ! – NDJPlissken). Que ça ne se reproduise plus, c’est insupportable que quelqu’un soit d’accord avec lui ! (heu… comment ça insupportable ? NDJPlissken)
A propos de la dernière remarque de Nicolas, ce coté insulaires des britanniques, qui les fait ne pas inclure de sous-titres sur leurs éditions DVD même quand ce serait non seulement possible, mais facile, m’a toujours paru incompréhensible.
Non seulement sur le plan du rayonnement, notamment pour ce qui concerne les chefs d’œuvre du passé. Mais aussi sur le plan commercial. Vous réalisez la quantité de coffrets DVD de Doctor Who 2005 qu’ils auraient vendus en France s’il y avait des sous-titres français sur les leurs ?! (Déjà qu’en l’état, sachant que le coffret saison 3 FR s’était vendu à 700 exemplaires dans l’année suivant sa sortie, il y a surement au moins de coffrets UK sans sous-titres dans des foyers français que de coffrets FR.
Passionnante interview, sinon.
Merci Sullivan. Enfin il y a quand même des sous titres en anglais (les fameux Hard Of Hearing) sur tous les DVDs BBC.
Pour ce qui est de mettre des sous titres dans d’autres langues, je crois que ce sont surtout des raisons juridiques. Rappelons que la BBC est quasi-entièrement financée par le gouvernement et la population anglaise (sans pub) et qu’elle est donc financée a priori pour s’adresser exclusivement à la population britannique (l’aspect international notamment pour les radios et la télé jusqu’en 91 étant financé par le Foreign Office). Tous les aspects commerciaux de la BBC (dont la vente de DVD) sont gérés via BBC Worldwide et ont toujours été sujets à des débats bouleux (de plus sauf erreur de ma part BBC worldwide n’a le droit – encore aujourd’hui – de vendre des produits directement qu’au Royaume Uni – Pour les Etats Unis par exemple elle est en partenariat avec Warner).
Enfin historiquement, les contrats des acteurs, scénaristes et etc ne comprenaient pas de clause sur l’export éventuel de leur production ou même concernant leur possible exploitation future. Je sais que ça a bloqué pendant longtemps l’exploitation de certaines séries en DVD (même sur le territoire britannique).
Est-ce normal qu’à la fin de cette lecture, j’ai envie de prendre Nicolas Botti dans mes bras, pour le remercier de cette interview et lui dire qu’on essayera qu’il ne sente plus jamais seul.
Normal, je ne sais pas. Mais ça lui fera certainement plaisir !
Oui, en effet, ça me fait très plaisir. Merci Julia.
Limiter la production TV anglaise à The Hour, Sherlock et Downton Abbey, c’est un peu aller vite en besogne. Je comprends qu’on ne puisse pas tout citer, mais le propos sur « la prise de risque » me semble néanmoins biaisé surtout si l’on considère des séries comme Luther, ou bien des mini séries comme Accused (2010) et The Shadow Line (2011) qui restent nettement plus sombre que tout ce qui se fait en ce moment.
La télé anglaise qui prend moins de risque, c’est un constat général qu’il fait.
The Hour, Sherlock et Downton Abbey sont juste trois exemples, pas une limitation.
On ne pouvait pas parler de tout.
Justement, ce constat général s’avère quelque peu faussé à la lumière d’autres exemples.
Attention, je n’ai pas dit que la télévision britannique ne montre plus aucun signe d’inventivité. Il y a une noirceur et une profondeur qui fait partie des gênes de la fiction télé britannique et qu’on retrouve encore aujourd’hui. Mais je parle ici TRES brièvement de plus de 60 de télévision britannique. Et désolé mais comparer la période 60-80 à la période actuelle est juste sans appel. Et c’est normal. La liberté de ton et de créativité qui a été possible à l’époque était due à de nombreux éléments (politiques, culturels et économiques). La télévision britannique a évolué, et propose encore de très jolies choses complexes et sombres à souhait.
Cette interview est juste passionnante! Merci beaucoup !
Tout d’abord, j’adore la conclusion (« En te spécialisant dans des trucs aussi obscurs que les fictions britanniques (…) tu te sens seul dans les conversations ») . On doit être beaucoup à s’y reconnaitre mais petit à petit j’ai l’impression que le cercle s’agrandit en France (ou peut-être est-ce mon grand pouvoir de persuasion envers mon entourage…)
Ensuite, c’est vrai que j’ai l’impression que la télévision UK prend moins de risque depuis ces dernières années. Et cela m’a particulièrement frappée en 2012. Oui, plusieurs fois je me suis ennuyée (Blackout, Parade’s End, The Hour, Secret State, des épisodes de Doctor Who et Downton Abbey, Birdsong, etc…) et peut-être c’est pourquoi cette année je suis allé voir encore plus au nord, du côté des TV nordiques. Mais j’ai aussi eu de merveilleuses surprises qui me laisse optimiste sur la capacité de la télé anglaises a toujours nous étonner et intéresser (A touch of Cloth, Being Human S4 qui réussit parfaitement la transition entre 2 générations d’acteur, A Scandal in Belgravia, Rev, The Fade, Twenty Twelve)
Mais c’est vrai que quand on se (re)plonge dans l’univers des séries des années 60-80, la différence est frappante avec les séries actuelles. C’est plus « fou », plus osé, mais est-ce aussi parce que c’était l’époque ? Cette constatation ne se réduit pas aux séries anglaises, c’était toute une époque qui est maintenant révolue.
Enfin, concernant le fait que les éditeurs anglais (et même les américains, tant qu’on y est 🙂 ) ne mettent pas de sous-titres dans une langue autre que l’anglais, cela ne me choque pas tellement. Est-ce que les DVD des séries françaises ont des sous-titres étrangers? Et il serait difficile de faire un choix entre toutes les langues. Pourquoi choisir le français plus qu’une autre langue ? Il faudrait alors aussi mettre l’espagnol, le mandarin, l’arabe, l’allemand etc….Et il y aurait toujours des oubliés.
C’est déjà assez difficile de voir les séries actuelles qu’on aimerait bien voir, alors voir des séries qui ont 30 ans…snifff…
Et justement l’absence de sous-titres m’empêchent d’acheter les DVD parce que de l’anglais sans sous-titres…ben c’est juste pas possible…
En tout cas, très intéressante interview !