
Nostromo Blues (critique de Prometheus, de Ridley Scott). WARNING : SPOILERS
On a prié, communié, espéré… mais nos vœux ne sont qu’à grand peine exaucés. Space opera démesuré, chaotique et dégénéré, Prometheus rate ses divines ambitions mais offre tout de même quelques fascinantes fulgurances. Curieuse expérience. (IL EST RECOMMANDE D’AVOIR VU LE FILM AVANT DE LIRE CETTE CRITIQUE).
SYNOPSIS : Ile de Skye, 2089 : deux archéologues, Elizabeth Shaw (Noomi Rapace) et Charlie Holloway (Logan Marshall-Green), font une découverte déterminante corroborant la théorie d’une origine extra-terrestre de l’Humanité. Quatre ans plus tard, ils embarquent à bord du vaisseau spatial Prometheus pour une mission scientifique financée par le richissime Peter Weyland (Guy Pearce), à destination de la planète L-223. A bord : l’androïde David (Michael Fassbender), la chef de mission Meredith Vickers (Charlize Theron) et une poignée de mercenaires. Sur L-223, l’équipage découvrira une vérité bien plus terrifiante pour l’espèce humaine.
Ridley Scott promettait user de tout son pouvoir pour ébranler une science-fiction orpheline de chocs à long terme depuis Alien et Blade Runner (qu’on ne vienne pas me parler de la choucroute Avatar). Aux fans incrédules, papy Ridley assurait que Prometheus signerait son retour à la SF par la grande porte des étoiles, celle là même ouverte par 2001 et son indélébile épopée croisant la science et la foi aux confins du cosmos. Un grand spectacle métaphysique nous attendait, d’autant plus excitant qu’il titillait la fibre geek avec un mystère plus ou moins savamment entretenu par la Fox autour de sa parenté avec l’univers d’Alien. Si les instigateurs de cette ambitieuse aventure ont longtemps joué au chat et à la souris avec le public, on sait aujourd’hui que depuis le départ, Prometheus fut bel et bien conçu comme un prequel du chef-d’œuvre matriciel de 1979. Après tout, pourquoi pas ?
Après le totalement hors sujet Alien Resurection et le minablo-débilissime diptyque Alien vs Predator, l’idée que l’honneur de la franchise soit enfin lavé par son propre metteur en scène initial ne manquait pas de séduire. Bon. De chef-d’œuvre ou nouvelle date dans le space opera, il n’y a clairement point. Sur ce plan des attentes, Prometheus est un ratage. Il est aussi absurde de comparer ce film à Alien que de juger 2010 à l’aune de 2001… et en même temps la comparaison reste inévitable. Lorsqu’Alien vous agrafait littéralement d’angoisse à votre fauteuil avec une progression dramatique implacable, Prometheus frôle l’ennui à force d’éparpillement, d’ellipses narratives brutales et de personnages sans charisme. A la direction artistique visionnaire d’Alien, qui n’a pas pris une ride, Prometheus oppose une approche radicalement différente, moins claustro, plus chic et sophistiquée mais aussi bien moins anxyogène et réelle. A la sobriété d’effets aboutissant à une absence totale de faute de goût dans Alien, Prometheus part fréquemment dans le décor en s’autorisant d’étranges flirts avec le Z le plus éhonté. Des exemples ? Le look albinos en robe de bure du premier « Ingénieur » vu au début du film, celui là même qui se liquéfie dans un fleuve de notre planète après avoir ingéré une mystérieuse décoction saumâtre, donnant ainsi naissance aux premières cellules vivantes sur Terre (allo, le scénario, des précisions ?). Autre instant nanar franchement space, à l’autre bout du métrage : l’anatomie risible de la bête tentaculaire dont l’accouplement final avec un « Ingénieur » permet aux scénaristes (allo ???) de créer (de justesse) le chaînon manquant avec la saga Alien. Et que dire de ces plans involontairement cocasses de Noomi Rapace trimballant dans un sac la tête de l’androïde joué par Michael Fassbender, du maquillage atroce de Guy Pearce en vieillard subclaquant ou encore de cette inoubliable usage d’un flûtiau des étoiles en guise de clé de contact pour le vaisseau des Ingénieurs ?
Le nawak intermittent de Prometheus s’accompagne de son déjà légendaire statut de gruyère scénaristique. Entre Jon Spaihts et le script doctor Damon Lindelof, convoqué en seconde instance par la Fox pour « événementialiser » l’écriture, difficile de déterminer précisément les responsabilités dans ce foutu bordel. A la lecture de diverses sources, il apparaît cependant clairement que Lindelof a bel et bien délibérément flouté le script de Spaihts, plus nettement relié à la mythologie Alien, pour le transformer en grande foire aux questions sans réponse. C’est tellement plus intelligent, les films sans réponse, vous comprenez ma bonne dame, comme un final de Lost quoi… Sauf que Lindelof n’est pas Arthur C. Clarke et qu’à côté du poème cosmique de Kubrick, Prometheus la joue petit bras et cul entre deux chaises en casant timidement ses maigres questions existentielles dans le cahier des charges « blockbuster/action/prequel d’Alien-oui-mais-non-mais-si-quand-même ». Bien loin d’être aussi hypnotique dans sa forme que pouvaient l’être 2001 ou Blade Runner, Prometheus échoue ainsi à faire passer des trous (noirs) de scénario pour de nobles énigmes métaphysiques. Pourquoi les Ingénieurs ont-ils décidé de créer puis de supprimer la race humaine ? Au nom de quoi David décide-t-il de contaminer sciemment le pauvre compagnon du Dr Shaw (par vengeance contre cet humain qui le méprise ouvertement ? Un peu court…) ? Comment donc la créature extirpée par Shaw de son propre ventre par auto-césarienne peut-elle aboutir à un machin gluant digne d’un Galaxie de la terreur de Corman ? Quelle est la nature exacte de cette substance noire à l’origine d’absolument TOUS les recoins du script ?
Nous aurons peut-être droit à une partie de nos réponses dans une éventuelle « version longue » en DVD (explications « christiques » à la clé…) et l’autre partie dans une très hypothétique séquelle, nous dit-on en mode « foutage de gueule ». Alors, Prometheus, à crucifier pour de bon ? Pas si simple : Ridley Scott garde tout de même encore suffisamment de métier pour cadrer de titanesques « money shots » autour de son vaisseau-titre, sublimer de vertigineuses différences d’échelle et ménager une poignée de séquences incontestablement efficaces. Les promesses du scénario n’ont beau rester pour la plupart qu’en l’état, elles n’en restent pas moins passionnantes et le film a au moins ce mérite de ne laisser personne indifférent depuis sa sortie. Dommage seulement que notre candide et pieuse attente d’une divine relecture d’Alien soit douchée par un résultat limité au blockbuster épisodiquement fulgurant, cédant de surcroit in extremis à une lègère démagogie bondieusarde – n’oublions pas que toute l’intrigue se déroule la veille du 24 décembre… Voilà, on y a cru très fort et une fois encore, le messie nous a planté, le père Noel ne s’est pas pointé. On aurait dû savoir que dans l’espace (hollywoodien), plus personne ne vous entend prier.
PROMETHEUS, de Ridley Scott. En salles.
Je ne m’étendrai pas parce que globalement assez d’accord sur le fond avec l’analyse de ce Prometheus.
Il me semble que l’ami Ridley Scott se soit concentré sur l’esthétique de son métrage (la photo est tout de meme souvent sublime, quelques fulgurances visuelles…) au détriment du script, qui, effectivement est à la fois un amoncellement de fausses questions – « Dis donc c’est quoi cette substance noire ?, « On s’en fou… »; « Mais non je voudrais bien savoir moi », « ben voila t’a compris » – et de citations littérales de ce qui a marché dans les précédents (Space Jockey, Vaisseau, Lance Flammes, les archétypes des personnages…).
Un note spéciale pour Charlize Theron et son décès absolument stupide (cette scène qui se veux un climax de tension dramatique, devient cartoonesque).
Mais finalement n’est-ce pas là ce qu’est au fond la franchise « Alien » ? : permettre à chaque réalisateur qui s’empare d’un épisode d’en faire une expression absolue de son esthétique cinématographique ?
magnifique critique man!
Tres bonne critique
Le secret était justement de ne rien attendre de ce film et donc pas de déception possible. Ça reste du beau spectacle. Ça n’égale évidemment pas Alien ni 2001 mais surclasse malgré tout la production SF récente.
Et je ne trouve pas que le film pose beaucoup de question, tout est expliqué, bêtement mais expliqué : À la question Pourquoi? La réponse parce qu’on peut le faire est pauvre mais elle est là et en vaut une autre
Le film a un côté nanar mais c’est ce qui me le rend attachant. J’espère en voir une suite
Bon, d’abord, super critique sir John, je comprends qu’elle ait été difficile à accoucher, mais l’attente valait le coup.
Je suis d’accord à 200% avec l’ensemble de cette critique, j’avais moi aussi certaines attentes pour ce film et j’ai été bien déçu.
Quelques scènes m’ont pourtant beaucoup plu, les 2 scientifiques perdus dans la grotte qui font connaissance avec de « charmantes bestioles », la « césarienne improvisée » de Noomi Rapace qui fait un joli pied de nez à l’alien. Mais ça reste peu en comparaison d’un scénario absent, incohérent, sans rythme et sans intensité.
Toutes les scènes « Z » dont tu parles m’ont vraiment refroidi, surtout lorsque le dernier Ingénieur se fait chopper par l’alien Cthulhuesque (comment il fait pour passer de poulpe ridicule à ça, mystère…), quelle fin stupide (comme Charlize Theron effectivement Kadotori).
Finalement, je ne souhaite pas qu’il n’y ait une suite à ce fiasco, les réponses à toutes les questions du film ne m’intéressent même plus.
Ah oui, j’oubliais des trucs qui m’ont horripilé dans ce film (attention spoilers).
Le soi-disant big twist du film, lorsqu’on découvre ce que les Ingénieurs avaient l’intention de faire aux humains, eh bien heureusement que c’est expliqué oralement par un personnage durant le film, car la séquence de replay vidéo n’expliquait rien du tout (tout comme la toute première scène du film, rien compris).
Ça a retiré tout impact à cette révélation somme toute intéressante.
Je suis du même avis que toi, j’attendais ce film un peu comme le film de l’année et il y a trop de questions lancées et trop peu de réponses. A aucun moment je n’ai ressenti le frisson « Alien », c’est trop propret, et d’incohérences, cela reste magnifique du point de vue visuel mais cela ne fait pas tout. Et le final je crois que c’est la cerise sur le gateau, à croire que l’on a vu un prologue, un préquel à un prequel … ce film m’a énervé en fait.
Très bonne critique mister Plissken, mais au risque de te faire hurler et de paraître une nouvelle fois hérétique, j’ai aimé Prometheus.
Je n’avais aucune attente particulière, je me fiche d’Alien. J’ai été emballée par les images, je suis totalement rentrée dans l’univers, j’ai aimé David et Elisabeth, ainsi que leur relation naissante.
Les scènes façon série Z ne m’ont absolument pas choquée, j’ai aimé la scène d’ouverture, elle m’a rappelé les prêcheurs des Oris dans Stargate et moi, dès que quelque chose me rappelle Stargate, j’aime.
Je comprends totalement la déception de beaucoup, le marketing à outrance et la mise en avant du « film prequel d’Alien » a créé une trop grande attente. Oui, le scénario est, disons, particulier. Mais moi, cela m’a donné envie de croire qu’il y aura bien une suite. Cela a titillé ma curiosité. En sortant du ciné, je me suis dit que ce film avait été écrit comme une série (rien de bien étonnant avec Lindelof). Et c’est pour ça qu’il m’a plu.
Je suis bien d’accord avec tous les points relevés dans cette critique, mais mon impression globale reste extrêmement positive.
Concernant le «flûtiau des étoiles», c’est effectivement le comble du ridicule, mais apparemment ce serait une référence à Doctor Who (le deuxième, je crois, avec un perso qui s’appelait déjà “Shaw”).
Plus important, le scénario est-il vraiment si mauvais ? Tel que je le vois, après moult lectures, il s’agit d’un script excellent (très loin d’Alien, mais peu importe), très mal monté. Donc oui, gros trous dans l’intrigue qui donnent l’impression qu’on a droit à un n’importe-quoi global.
Je conseille à tout le monde de suivre le lien suivant : “Prometheus Unbound: What The Movie Was Actually About”
https://cavalorn.livejournal.com/584135.html
En résumé : pourquoi les Ingénieurs veulent-ils nous détruire ? Parce que nous avons tué leur dernier émissaire, Jésus. WTF ? Peut-être, mais c’est Ridley Scott qui le dit lui-même, alors il va falloir vous y faire. Marie “Elisabeth” Shaw qui accouche un 25 décembre, après l’Annonciation de l’ange David, ça vous rappelle quelque chose ? Bon, et pour les détails, lisez l’article linké ci-dessus, c’est vraiment passionnant.
Ça ne rend pas le film plus attachant, au contraire, mais ça lui rend au moins une certaine cohérence.
Une excellente critique, sir Plissken. Bravo.
malheureusement comme prévu ce Prometheus est foireux, et c’est pas les quelques plans classes qui vont sauver 2h de vide intersidéral, une caractérisation des personnages ridicules, et des choix de prod WTF !.
Finalement, le fait que ce film ne sorte que le 2 aout en Autriche (total WTF) m’aura fait epargner 10 eur.
Decidement, le cinema (de SF) est devenu bien moribond et la generation actuelle des scenaristes n’a pas pris exemple sur ce qui les aura nourri pendant leur jeunesse. Tout est maintenant axe sur le visuel, saupoudre d’une poignee de mysteres crypto-Losto-WTF pour faire parler les fans sur les forums et basta.
Les deux dernieres surprises pour moi ont ete Moon et Inception.
Dernier truc et vraie question… vous pensez vraiment qu’un scenariste pense a toutes les questions et implications que les fans se posent durant leurs gloses et post-gloses sur les forums ? Ou bien ecrivent-ils seulement quelque chose qui soient juste bankable pour les studios dont ils sont les employes ?
Merci pour ta critique dans laquelle je me retrouve dans bien des points.
Concernant la séquence d’ouverture avec l’ingénieur (informaticien?) qui se suicide(?) (wtf), j’avoue que j’étais un peu passé à travers sur le fait qu’il s’agissait de la Terre. La faute, peut-être, au choix pas très heureux des couleurs pour cette scène.
Il est vrai que ce film enchaîne les pistes qui se terminent en cul-de-sac, sans réelles explications. Certains personnages ne servent à rien, à part pour se faire dézinguer… c’est du gros n’importe quoi. Le personnage Charlie Holloway est complètement raté et la seule satisfaction est de le voir finir en barbeuc.
Je penche moi aussi pour un montage façon bûcheron qui revient du bois, l’écume aux lèvres. A plus de 10€ la séance, on frise l’arnaque totale (qui se confirmera certainement avec la sortie, d’ici 1 an ou 2, de la director’s cut ou de l’extended edition redux master moumoute). Bref, on avait les DLC pour les jeux vidéos, voici maintenant qu’on a droit à la même chose, mais au cinéma.
Le teasing de la fox à coup de trailers syncopés a complètement décharné le film de sa substance et a rendu le scénario (déjà convenu) ultra-lisible (hormis le twist final s’ouvrant vers… ô surprise! une probable suite).
Je passe sur les scènes nawak dont tu parles fort justement (Ca coûte si cher que ça, un vieux, pour qu’il faille passer Guy Pearce au micro-ondes?) qui ajoutent encore plus de ridicule au film.
Et pourtant… M. FassBender et N. Rapace jouent superbement bien. La scène du Prometheus avant d’arriver sur L-223 où David vaque à son quotidien est magnifique où j’y vois un hommage à 2001.
Bref, la déception est à la hauteur de l’attente…
Pour la bête tentaculaire qui devient énorme par magie….. c’est la même chose dans le 8 ème passager où l’alien sors du ventre en étant petit, et dès que tu le revoie il est énorme….
Complètement de ton avis John !!!
Un film bien filmé avec des bons moments par ci par la, mais scénario trop bordélique ….
La première heure est assez bandante, c’est après que ça se gatte …
dommage.
superbe critique, on est plus ou moins d’accord sur le film et son ratage sur le plan du scénario, quant aux acteurs il est vrai que seul Fassebender et Rapace s’en sortent en même temps c’est les seuls à ne pas faire de la figuration et a avoir des perso un minimum construit.
Aaaaaaaah le Flûtiau de l’espace, l’avenir Madame Michu…
Le Key Free du futur…
Et la robe de bür (en langage ingénieur) la «tôpmôd» à l’époque…
Mais sinon, au bout de 3 semaines de digestion de film, la réponse au coup de la scène ingénieurs création/destruction de la race humaine, pourrait être qu’à la base l’humain est un virus raté… Et que, comme toute création/créature, échappant à son créateur (attention, mode Frankenstein ON) elle se doit d’être détruite… CQFD
Et bien même si je suis globalement d’accord avec cette belle critique, je dois avouer que j’ai aimé le film. Au point d’aller le voir 2 fois, surtout pour essayer de comprendre le scénario un peu alambiqué. C’est peu être le seul film dont j’ai autant parlé avec mes potes pour essayer de répondre aux questions soulevées (parfois maladroitement). Alors clairement c’est pas le film de SF que j’aurais aimé voir, mais pas au point d’être déçu.
Et pour soulever les blagounettes du scénarios, vous aller me faire croire que les 2 gaillards bloqué dans la grottes, arrive à se perdre malgré les sondes envoyées quelques temps plus tôt ? C’est un peu léger pour justifier la disparition de 2 personnages du scéna
rio.
Juste pour finir ma phrase.
Et merci Plissken pour tes critiques, ton verbe et ton humour (ici et dans l’aguiche room).
Merci pour cette chronique qui m’a permis de me remettre les idées en place et de me faire un avis définitif sur ce Prometheus.
Ce que j’en retiens c’est que je suis décidément trop bon public. Pourtant tout les défauts que tu pointes ont provoqué en moi un léger sentiment de suspicion lors de leur apparition à l’écran, mais une fois les lumières rallumées j’étais proprement incapable de trancher sur ce film…
Je devrais pourtant finir par le savoir que lorsque l’on se sent poussé d’aller chercher, sur le net, des explications à des scènes à la mise en scène pourtant claires, c’est que l’on est en présence d’un film raté au moins d’un point de vue narratif ou scénaristique.
Merci pour ton article John Plissken mais je trouve que tu as été bien gentil. Ce film est une daube abyssale au scénario truffé d’invraisemblances (sans structure, sans thème, sans idée, sans… rien), à la mise en scène inexistante (oui, des acteurs, ça se dirige, ça se filme avec amour et non, ce ne sont pas que des produits d’appel pour attirer les gogos dans les salles obscures) et aux choix esthétiques forts discutables. Ca me fait bien mal de savoir que ce truc a coûté quelques 130 millions de dollars. Avec une telle somme, on fait facilement 50 films honnêtes, voire bons films, voire très très bons films. Ridley et sa clique n’ont aucune excuse.
Perso, je suis pas un grand fan du père Scott. J’apprécie bien ses premiers films (Alien, Blade runner et Legend) et dans ses derniers, il n’y a que Gladiator, Black hawk down et Kingdom of heaven que j’ai vraiment bien aimé. Après tout ce que je lis un peu partout, je vois que Prometheus ne sera peut etre pas le prochain film que j’aimerai du réal, mais par contre, je tiens à voir sa véritable version plutot que de me faire chier, comme pour Kingdom of heaven, à voir une version tronquée au ciné.
Et quand je lis, ici et là, que la SF n’a pas été bien représentée, mais je suis désolé, cette année, on a eu droit à John Carter!!! Bon sinon, c’est sur, de bons films de SF/space op, il y en a pas eu des tonnes en 10 ans en dehors de Avatar, Wall-e, Star trek, Moon, District 9, Sunshine, Serenity, Riddick, War of the worlds,
Et puis il y a Elysium, Pacific rim, Extraterrestrial, Riddick 3 et Gravity qui vont bientot pointer le bout de leur nez, alors on sera pas en reste dans le genre.
Désolé de te contredire, mais je pense que tu as tort sur le regard que tu portes sur ce film mon petit Plissken. Et je pense que ton avis non objectif est embué par quelque chose qui s’appelle la nostalgie.
Nous ne sommes pas de la même génération, je n’ai pas découvert le premier Alien à sa sortie au cinéma, mais j’essaie de me faire un avis sur ce film sans tenir compte de ce qui a été fait dans les autres films. Et je trouve que tes arguments ne tiennent pas.
Mais pour cette critique je vais essayé de faire un comparatif au 8eme passager (film excellent, on est bien d’accord), en essayant d’être objectif.
Pour commencé, j’ai trouvé la réalisation magnifique, tout autant que les choix artistiques. Le look des ingénieurs ne semble pas te plaire et dénoté par rapport au reste, pour ma part ceux-ci doivent être à notre image avec un côté sublimé et ça marche (Scott était aussi dépendant de la forme du squelette du 1er film). Ensuite, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup plus d’idée de mise en scène, de détails, de la science-fiction (sondeurs de caverne, empreintes digitales du droïde, hologrammes…). On ne s’ennuie pas visuellement. Mais le côté Cheap donne du coup un côté réaliste je trouve (les tongs des voyageurs du Prometheus, les pauvres caméra des combinaisons spatiales …). Tu critiques le look du gros poulpe sans remettre en cause la tronche Godmichet de l’alien qui sort de la poitrine de John Hurt dans le premier ? Un peu d’objectivité please ! De plus nous sommes à une époque ou les voyages dans l’espace ne sont pas encore très démocratisés, le côté découverte des technologies est intéressant.
Pour revenir au scénar, je trouve déjà que ce film représente un sacré pavé dans la mythologie Alien, ceux ci qui deviennent au final qu’un détail des enjeux, une arme ni plus ni moins (aurais-tu préféré que cela ne tourne qu’autour de l’Alien tel qu’on le connait, en prenant simplement soin de rajouter les ingénieurs placés au second plan ? Là ça aurait été une vraie déception. Et puis les thématiques qui sont soulevés dans ce film sont quand même beaucoup plus élevé que celles d’Alien (qui en fait ne se résume qu’à une seule : échapper à la créature qui décime les occupants du Nostromo un par un, dans un style sublimé. Mais ne crois-tu pas que les fans de SF des générations précédentes, du temps de 2001, n’ont pas bloqué sur l’absence d’explication du premier Alien ?).
Ici on replace l’homme au centre de tout, son désir de savoir, de faire chuter les divinité qu’il a lui-même inventé, du mépris envers les droïdes qu’il a crée (se mettant à l’égal de ces propres créateurs et recréant le même dénis).
Certes beaucoup de choses reste sans explication, mais des théories se développent sur le net, je ne pense pas que le premier Alien aurait pu engendré autant d’effervescence, du point de vue des interrogations et de l’excitation de savoir le fin mot de l’histoire). Et puis on ne s’attend absolument pas aux événements qui s’enchaînent, en tout cas pour la première partie. Il y a une envie de découverte chez le spectateur qui nous tient en halène tout le long). Je te l’accorde, certains persos ne sont pas assez développé (Charlize Theron, Guy Pearce) et certaines scènes ne servent à rien (je pense à celle entre l’héroïne et le black). Pas de réaction non plus suite à l’opération de l’héroïne. Dommage.
Pour finir, le film soulève des questions mystiques et remet en cause nos croyances. Il amène à différentes interprétations. Tu reproches aux scénaristes de ne pas expliquer suffisamment les choses, mais tout est là, à toi de décortiquer (tu n’es pas seulement dépendant des morts qui s’enchaînent inlassablement par une bébête), va voir les forums qui se développent autour de ces interprétations. Tu trouves la scène de la tête du droïde dans le sac ridicule, moi je la trouve intéressante, car c’est à ce moment précis, que l’héroïne comprend qu’elle a un devoir d’estime face aux créatures que l’homme crée, contrairement aux ingénieurs (« cela ne vous dérange pas ? » lui demande t elle). Et c’est ici que l’homme prouve sa supériorité face aux ingénieurs, déjà démontré suite à la crise de rage du Space Jockey quand il découvre que l’homme a su créer une créature à son image (avec le droïde), capable de diplomatie. Chose que les ingénieurs n’ont pu faire avec les expériences génétiques qu’ils ont pratiqué en tentant de recréer l’une de leur divinité (fresque).
Evidemment le 2eme opus répondra sûrement aux dernières questions, mais j’ai peur que ces révélations soient mal traités …
Revois donc ta copie et sois plus objectif ! Je respecte quand même ton avis, j’espère que tu en feras autant pour moi 😉
@TenaciouSG
Là c’est ce qu’on appelle manquer d’objectivité, puisque tu fondes ton avis sur des interprétations du film et non le film en lui même.
Le film est truffé d’incohérences et indigne d’un réalisateur tel que Scott (ce n’est pas pour rien justement qu’il y a une telle effervescence autour du film).
Les aliens une arme ? Ce n’est pas une découverte (à moins de ne jamais s’être intéressé à la mythologie du film) …
Je doute que la Director’s Cut puisse tout rattrapé …
Il est loin le Scott de la Director’s Cut de « Kingdom of Heaven »
Je ne vois pas ou sont les incohérences, des zones d’ombre oui, mais ce sont des détails qui n’entâchent pas vraiment le déroulement du film. En tout cas ça ne m’a pas choqué. Tu peux être plus précis ?
Vu le bide qu’est en train de se taper le film, je doute qu’il y ait une 2ème partie.
Je rejoins la critique.
A rajouter quand même, le lien presque évident entre le film et le final de Lost, où la science laisse place à la foi/religion.
Très honnêtement, le film présente les scientifiques comme des boulets idiots et vénales (les 2 spécialistes qui se foutent totalement de la découverte, pas de briefing de mission, …) et la foi/Dieu comme la réponse à toutes les questions … Bah oui, pour le personnage de N. Rapace, faut bien que quelqu’un ait créé les ingénieurs … Sans compter le sursaut de foi des 3 membres du vaisseau à la fin (on se reverra dans l’autre mon hein) …
Bref, ce film est proportionnellement creux, raté et inintéressant que le visuel magnifique …
@Tenacioussg
C’est pas tellement pour rallonger gratis, mais la comparaison avec « Alien – Le 8e Passager » est tout de meme légitime, puisque les deux sont du même réalisateur.
Merci pour ta critique !
Pour ma part j’attends, comme beaucoup, la version finale pour me faire un avis définitif. L’image est magnifique par moment mais le reste… Des personnages qui disparaissent sans explication, des ingénieurs cartographes qui se perdent (non mais sérieux ?), Charlize qui succombe au black pour prouver qu’elle n’est pas un robot (?)… Tout ça fou en l’air le film… Donc ou ils ont tourné des scènes sans aucun rapport (ou raccord) entre elles et c’est du foutage de gueule, soit ils les ont faites et se sera pour la version longue collector hyper cher (mais bon les torrents c’est pas pour les chiens)…
Donc en résumé content d’avoir un abonnement ciné qui me permet de ne pas être trop déçu par des trucs pareils…
J’ai lu le script original de Jon Spaiths :”Alien Engineers”. MON DIEU, QUELLE GACHIS ! Comment l’expérience de Ridley Scott et sa connaissance de l’univers l’a t-il poussé à refuser cette version ? Ce scénario est, de loin, beaucoup MIEUX que Prometheus. Tout d’abord, c’est un VRAI préquel à Alien, re-bonjours aliens, facehugger, chestbuster, et neuneufs. J’aurais surkiffé voir ça au cinéma (et je ne pense pas être le seul). Ensuite, les personnages sont plus développés (mention spécial à l’androïde David qui est juste ENORME, vous l’avez aimez dans Prometheus ? Eh bah il pète les scores dans cette version, en étant aussi iconique que l’était Ian “Ash” Holm). Le rythme est également meilleur avec une vraie progression dramatique (surtout la dernière demi-heure !). Bien sûr je ne veux pas spoiler, mais le pire, c’est que les scènes “bien réussies” de Prometheus sont également dedans. En gros, ce scénario c’est : Prometheus + Alien – Incohérences + Réponses aux questions. Bref, c’est le prequel d’alien qui devait exister, pas un autre. Résultat, gros gâchis, vraiment EXTREMEMENT déçu qu’ils n’aient pas choisi cette version, j’ai trouvé Prometheus sympa bien que frustrant mais quand j’ai lu cette version… (Pu****). Et puis d’un point de vue visuel et spectaculaire, cette version aurait largement été à la hauteur, trust me ! En espérant que Jon Spaiths écrira “Paradise”. Et puis bonne chance pour la lecture en anglais, j’ai pas mal galéré.
PS : Je hais Damon Lindelof !
Fans de la première heure, tout a été dit sur ce film.
Ce film est une réussite . ce qui se fait de mieux en termes de magie. Donnez un lingot or ( la saga Alien) à un scénariste nébuleux et vous obtenez magie, 1tonne de plomb!
En termes de respect de l’intelligence des spectateurs c’est une réussite : nous sommes des abrutis et lindendorf nous a enfumé.
Accrochez vous car ça va spoiler sec !
Le film enchaîne les incohérences scénaristiques à foison. C’est un film de science-fiction ?! Alors rayez le mot science, vous allez comprendre pourquoi.Ici c’est de la fiction. Et mauvaise avec cela en plus.
Incohérences;
Les scientifiques embarquent pour une mission de 2 ans sans se connaitre (!?), ni connaitre l’objet de leur mission (!?) sans leader ni observation des règles de sécurité de base (!??). Donc ici, personne ne sait ce que fait l’autre ?!
Autre exemple de bêtise interstellaire ; arrives sur une planète inconnue dont l’atmosphère n’a pas été analysée, vous :
– A retirez votre casque et respirez
– B analysez l’air
– C vous arrêtez de visionner le film devant une telle ineptie.
Pour information sur terre, le virus de la grippe se trimbale dans l’air mais la bas, tout est propre! Et nos amis sont des professionnels! Avec tout plein de boooos diplômes dans leurs sacs.j’aurais eu des professeurs pareils en biologie, je vous dis pas, je serai déjà 6 pieds sous terre!
En cas de voyage stellaire, lorsque la NASA envoit des astronautes, des équipes en missions avec ses navettes dans l’espace, l’entrainement dure 1 an et est sérieusement soutenu physiquement et psychologiquement pour souder l’ équipe et éviter les pétages de plomb ( que révèle ce film).
Ici c’est advienne que pourra. Pour une mission à 1.000.000.000 de $ ça laisse rêveur du professionnalisme des petits gars de la weyland!
Donc déjà pas formés et informés, les scientifiques sont chanceux .
Autre exemple : Lors du survol de la planète inconnue (LV 223 et non pas LV 4 26 ou archeron planète d Alien et Aliens,( ce sont deux planètes différentes donc sans rapport avec Alien)), ils repèrent une base abandonnée.
Sans jumelles, ni sondes d’exploration. Avec leurs yeux! Au petit bonheur la chance. La planète fait au moins 1/3 de la terre en surface! La encore de qui se moque t’on !? Du spectateur donc de vous!
Mais continuons examen de cette anthologie.
Des l’atterrissage ( souple je vous dis pas, une rolls à comparer au nostromo de Ripley 100 ans plus tard), et alors que la nuit va tomber dans 6 h (!), on part en exploration! Sans protocole ni explication, ni rien ?!/ Bravo pour les conditions de sécurité.
D’où une grave question mais qui commande dans cette équipe d’abrutis oups pardon de scientifiques.
Ensuite, c’est l’apothéose d’un point de vue scénaristique :
A l’intérieur, un tas de questions vont rester inexpliquées;
Que faisaient les extraterrestres en fuite ?
Pourquoi courent ils dans tous les sens ? Que sont les jarres ? Quelles sont les propriétés du liquide noire ( a part rendre les femmes stériles enceintes?) Qu’est ce que le liquide vert? Que fait le dernier représentant en stase ?
Au passage, David a fait l’INALCO et maitrise toutes les langues de l’univers. On se demande à quoi servent les humains qui l’accompagnent vu qu’il accomplit à lui tout seul toutes les missions. Merci au génial scénariste qui laissé son môme écrire l’histoire.
Mais enchaînons sur nos scientifiques de choc aux réactions de pro ;
Au pied de la découverte du siècle, la découverte d’une autre espèce intelligente et extraterrestre (si ça c’est pas un scoop interstellaire!) le réflexe de nos scientifiques : » j’ai peur je préfère me barrer! »
Véridique!
« Ah bon mais vous êtes la pour étudier, la science … Faire progresser l’humanité, le progrès ». « Non fous moi la paix et file moi mon pognon je me barre! l’argent je te dis! » ‘Ah pardon! ». Vous pensez avoir atteint le fond, non non, le film creuse encore toujours plus loin.
On continue ?
-Vous êtes sur une planète inconnue, dans une structure inconnue, votre meilleur réflexe est de vous regrouper, euh non pardon de vous séparer du groupe et de vous perdre (malgré les GPS embarqués, nous y reviendrons). La on touche le fond et bien non!Rassurée vous le meilleur est à venir.
Perdus, vous côtoyez des espèces inconnues, menaçantes. Serviables,vous leur tendez la main qu’elles vous bouffent ! C’est trop inzuste! Si c’était pas si débile!
Pas de protocole de sécurité ou intelligence perdue pendant la congélation ? Respecter les règles de groupe? A quoi bon ?
Au passage, on remarquera, que les autres membres du groupes, n’en ont rien eu à secouer de laisser deux membres derrière eux. Aucune surveillance, de veille radio pour la nuit. Nada! Merci pour la solidarité !
Revenons à la trame principale le scénario de base. La plus grave erreur de ce film largement hors sujet donc , c’est qu’un fan d’alien se fout de l’origine de L’humanité. Il veut savoir d’où vient l’Alien. Point barre.
L’alien est il une espèce naturelle, hyper dangereuse (et quelle espèce) ou une arme biologique surpuissante ?!
Mais passons, maître Ridley ayant voulu nous emmenée sur l’origines de l’homme. donc question ; pourquoi des extraterrestres, retrouves morts, ont, très cool, laissés l’adresse pour que les humains viennent leur rendre visite 10 000 ans +tard.
Cette base est juste un lieu de production d’armes bactériologique à anti humaines ou autres, ou un lieu de décharges de belles saloperies.
Bizarre donc de laisser l’adresse de ce lieu. On peut en déduire que peut être au départ les spaces jockeys ont crées l’humanité sur cette planète puis changer d’avis. Pourquoi pas?
Mais Monsieur lindendorf, cela invalide la scène de début, de l’extraterrestre qui se décompose pour implanter la vie sur terre. Au passage, pour une intelligence supérieure, la méthode d’implantation de la vie est douloureuse. Et bien rétrograde en plus!
Donc en synthèse, voilà les éléments qui plantent le film au niveau Z!
Pour le fond:
– personnages sans âme avec le qi d’une huitre, sans histoire, sans passé voir non explore. sur 18 membres d’équipage, 11 n’apparaissent même pas à l’écran! Ou alors très vite pour mourir!
. Le géologue (bac+8) lors du briefing dit au biologiste: » je suis la pour l’argent ». Un financier c’est intéressant quelle bonne idée.
– le géologue (encore lui!), tatoué comme un repris de justice (encore une originalité scénaristique) invente un système de repérage ultra moderne en temps réel et accrochez vous, qui arrive à se perdre!
– un pod médical même pas prévu pour les femmes alors que c’est la fille de weyland qui occupe la suite royale. 1000 000/000$ et on a oublié ce détail?!
– le commandant (pilote) plus intelligent que tous les nazes de scientifiques, est le seul à déduire très vite par rapport aux scientifiques ( dont le niveau tous réunis équivaut à celui d’une moule) que l’installation est dangereuse. Un esprit critique sur 18. Impressionnant non ?!
– contaminé, par l’huile noire, un des membre de l’équipe , n’est pas placé en quarantaine pour être traité (trop simple) mais bien transformé directement en merguez géante !
– des employés charges de placer l’héroïne (enceinte (d’un poulpe!) malgré sa stérilité) dans un caisson de stase, ne lui courent même pas après alors qu’elle s’enfuit à la vitesse d’un escargot.
– notre héroïne enchaîne des courses olympiques moins de 12h après une césarienne recousue à grands coup d’agraphes en m2étal de castorama sur 20 cm au niveau de l’abdomen?! Avec des muscles abdominaux qui ont cisaillés. Mais essayez donc de courir juste après une simple péritonite qu’on rigole!
– un androide bien fourbe (que personne n’arrêtera au passage bien qu’il continue à faire connerie sur connerie) et qui contamine (pourquoi?) le compagnon de l’Heroine, qui stérile au passage engendre un poulpe! Au passage, on a robot pareil, on le ramène direct au sav de Darty!
– la fille weyland n’alerte personne sur les découvertes de l’android qui cache et obstrue ses caméras. Elle ne dit rien?!! Celui ci compromet toute la sécurité de l’équipage et elle s’en moque ?!
– un zombie débarque pour exterminer la moitié de l’équipage. Quelles sont ses Motivations ? Inconnues comme d’habitude. Et ne cherchez pas, vous ne les trouverez pas!
Enfin, le.grand final, pour sauver la terre, le vaisseau est précipité en mode kamikaze sur celui des space jokeys. Les pilotes sont super joyeux. Et vas y que je leve es bras comme au stade! Splendide!
– la fille weyland qui court poursuivit par le vaisseau alien en train de rouler sur la tranche. « Qu’est ce que je fais je cours tout droit ou tout droit?! » et n’allez pas croire que l’heroine (brune) soit plus intelligente!
Elle est sauvée par un rocher (qui n’explose pas sous le choc d’une masse d’au moins 1000t chutant de 50 m de haut!). Ceux qui ont un esprit critique comprendront! .
– l’héroïne retrouve et fait décoller un second vaisseau sans savoir ou elle va ?! Et sans savoir piloter un vaisseau d’une technologie extraterrestre. Car elle n’a pas fait comme David l’INALCO! Il est important de le signaler.
Donc si vous êtes post opéré du cerveau, sans capacité neuronales, avec zéro gramme de culture generale et sans esprit critiqie :
, prometheus est le film de fiction de l’année. Mais autant d’incohérences, d’absence d’explications,d’actes illogiques, de réactions humaines incompréhensibles est du grand art.
Vous sauverez les très belles images. Pour le scénario, c’est le vide sidéral.
Maitre Ridley voulait concurrencer James Cameron, qui lui écrit ses scénarios au passage. Chapeau c’est la poilade de l’année.
Pour les puristes et avant l’intervention du scénariste de lost’ vous pouvez chercher et trouver le scénario de John spaiht intitulé Alien engineers. Ça lecture vous dira ce qui aurait pu être visible malgré quelques bugs! La magie de lost! Et surtout vous vous renderez compte de l’effet lindelof, c’est à dire la désintégration du scénario comme le géant en chocolat blanc au début du film qui fait une Pub pour galack et finit en chocó BN!
Écrire un scenario, c’est dur. Regarder prometheus c’est encore plus dur!