
On a lu… Bleach (T. 66) de Tite Kubo
Et ça continue encore et encore… Bleach défie les lois de la longévité et de la raison et se rapproche tranquillement des 70 tomes. Au menu, de la baston, de la baston et encore de la baston car bien entendu, on ne change pas une équipe qui gagne et une recette qui marche. Allez, c’est parti, plongeons dans ce tome 64… Heu, non, 65… Pardon, 66 ! Oh et puis on s’en fout, ils se ressemblent tous, de toute manière.
Précédemment dans Bleach, la Soul Society est envahie par les Stern Ritter, bien décidés à anéantir les Shinigamis, tandis que de son côté Yhwach, leur leader entre au Palais Royal afin de se frotter à la Division Zéro. À partir de là, on assiste au concours de celui qui à la plus grosse… attaque. Bon, alors pour être parfaitement honnête, c’est un peu le bordel et on ne sait plus trop qui se bat avec qui et qui se bat contre qui. La raison de cette confusion ? Un délire à base de zombification où les uns deviennent les marionnettes des autres et se retournent contre leurs frères d’armes, avant de se re-retourner grâce à un pouvoir de manipulation encore plus fort. Bref, c’est du grand nawak. Du côté du Palais Royal, on peut enfin voir la fameuse Division Zéro à l’œuvre. La Division Zéro qui, rappelons-le, est la crème de la crème de la Soul Society mais bien évidemment, malgré la puissance phénoménale de ceux qui la composent, les personnages vont se heurter à encore plus balèzes qu’eux. Car oui, dans le merveilleux monde de Bleach, le level-up est une sacro-sainte religion et les plus aguerris des combattants trouvent toujours plus fort qu’eux.
Cela fait bien longtemps que le titre aurait dû se terminer mais Tite Kubo n’est pas prêt à lui dire au revoir. En résulte un récit sans queue, ni tête, un truc difforme et pachydermique dont les seuls enjeux sont une surenchère grotesque. Et Ichigo dans tout ça ?! Eh bien, à peine revenu de son super entraînement de la mort qui tue sa race, le voilà déjà obligé de repartir pour aller mettre des tatanes au grand méchant Yhwach. Ce dernier envoie un à un ses petits soldats au casse-pipe et pour l’occasion, on se tape toutes les lettres de l’alphabet. Monsieur G, madame R, truc-bidule W… Bref, après nous avoir appris à compter lors de l’arc sur les Arrancars, le mangaka semble vouloir nous apprendre à lire. Merci pour le cours, Mr Kubo. Blague à part, on se demande vraiment jusqu’où il compte aller comme ça, et bien que l’envie de lâcher l’affaire se fait ressentir depuis déjà bien longtemps, on finit par se dire qu’il serait idiot de s’arrêter après s’être enfilé 66 tomes. Reste le dessin qui est toujours aussi maîtrisé et fin. Une bien maigre consolation me direz-vous mais que voulez-vous, on trouve son bonheur où on peut. Lire un tome de Bleach, c’est un peu comme regarder un livre d’images. C’est beau mais on n’en ressort pas grand-chose. Aller, ce n’est pas grave, je serai là pour le tome 67 qui, espérons-le, relèvera le niveau… ou pas.
Bleach de Tite Kubo, aux éditions Glénat
Je ne sais pas si vous lisez les chapitres au fur et à mesure ou si vous ne lisez que les tomes, mais j’ai bien peur que cela continu comme cela encore très longtemps…
Je les lis tome après tome et j’ai aussi bien peur que le titre s’éternise encore un peu…
Perso j’ai arrêté à l’arc Aizen et c’est ce qu’aurait dû faire Kubo San
J’avais également arrêté après Aizen et pour je ne sais quelle raison, peut-être une tendance un peu masochiste, j’ai replongé dedans…
Le pire c’est qu’il est « correct » ce tome vu le délire qui vient après…
« un truc difforme et pachydermique dont les seuls enjeux sont une surenchère grotesque »
Ha ha ha ha ha! Ouais, comme l’Empire Allemand et l’Autriche-Hongrie au XIXe siècle!