On a lu… Bleach (T. 68) de Tite Kubo

On a lu… Bleach (T. 68) de Tite Kubo

Note de l'auteur

bleach-tome-68---the-ordinary-peace-648214Après la baston épique du tome précédent, on se doutait que le rythme allait légèrement redescendre dans ce soixante-huitième opus. Si c’est bien le cas, on reste cependant pris par le récit. Outre tous les éléments faisant office de deus ex machina, ce nouveau Bleach parvient à nous tenir accrochés, notamment grâce au retour (in)attendu d’un personnage iconique de la saga. Bleach ou l’art du recyclage dans un titre qui fait du surplace tout en donnant l’impression d’avancer…

 

Yhwach, le grand méchant de cet arc et sa garde rapprochée, ont dézingué tous les membres de la Division Zéro. Il a le champ libre pour s’en prendre au roi céleste, vitrifié dans l’ambre ou un truc du genre. Et là, je serais bien incapable de vous dire qui c’est, puisque je n’en sais foutrement rien. Certainement a-t-il été évoqué par le passé mais je n’ai pas eu le courage de me replonger dans les tomes précédents. Bref, quoiqu’il en soit, tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il semble être celui qui maintient la Soul Society, le Hueco Mundo et le monde réel afin qu’ils ne s’effondrent pas sur eux-mêmes. Le mec a quand même un sacré taf avec des responsabilités et tout, mais malheureusement pour lui, il est aussi inoffensif qu’un moustique dans Jurassic Park. Fort heureusement, notre héros rouquin préféré, Ichigo arrive à point nommé, comme toujours. Sauf que là, Ichigo, non seulement il va faire de la merde mais en plus, il se fait démonter en quelques secondes. Pendant ce temps-là, les survivants, essentiellement des capitaines de division de la Soul Society, se réunissent afin de contre-attaquer, quitte à faire appel à d’anciens ennemis. Pour ceux qui suivent encore Bleach, vous savez de qui je parle. He’s back!

 

Bleach-615-2Bon, pour le reste, Bleach fait du Bleach. De la baston, des entrées en scène iconiques et badass et du bla-bla pas toujours passionnant à base de charabia mystico-ésotérico-bidule. Tite Kubo a des artifices scénaristiques plein sa musette et les balancent quand bon lui semble. Bon, franchement rien de nouveau dans le monde merveilleux du shônen, on a l’habitude. À part ça, voir Ichigo se prendre une raclée aussi expéditive est navrant compte tenu du level du mec. En gros, il est mi-Shinigami, mi-Hollow, mi-Quincy, mi-Bisounours, mi-Alien, mi-koala… Bref, le type concentre en lui toutes les formes de vie dans ce monde et dans les autres, il a subi l’entraînement le plus taré de l’univers, mais il se fait avoir comme un bleu. Ouais… Enfin, il reviendra encore plus fort que fort et sera vainqueur, à n’en pas douter. Enfin, le retour de vous savez qui, même s’il paraissait un peu convenu, fonctionne assez bien. Le charisme du personnage en question et tout ce que l’on sait de lui, l’accompagnent et rendent son retour plaisant. Côté graphisme, Tite Kubo est toujours au top. Fin, stylisé, précis, son trait est toujours aussi impressionnant. Les jeux de contrastes marchent à plein tube. Bref, c’est beau. Bien que Bleach ne surprenne plus personne depuis bien longtemps, on y revient par habitude. Le titre est parfois traversé par un léger sursaut et il ne faut pas en attendre plus. Ce dernier tome en date fait partie du haut du panier, en attendant le tome 69.

 

Bleach (T. 68) de Tite Kubo, aux éditions Glénat

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