On a lu… The Arms Peddler – Tome 2

On a lu… The Arms Peddler – Tome 2

Note de l'auteur

Action, action, action! Le second tome de The Arms Peddler va à un rythme effréné! Par contre, très peu de révélations, ni même de réelles avancées au niveau de l’histoire, mais le titre continue d’enthousiasmer les lecteurs, à commencer par moi. Jugez par vous-même!

A la fin du premier tome, Sona était enfermé en prison. En réalité, son incarcération était un subterfuge de Garami, qui faisait diversion afin de faire rentrer des armes dans la cité. Oui, elle est prête à envoyer un minot de 10 ans derrière les barreaux si ça peut lui être profitable. Mais ne la jugez pas, elle n’est pas mauvaise, elle est juste dessinée comme ça… Après s’être évadé, Sona se retrouve en présence d’Airi la princesse de Caradia, enlevée par le Baron Oulardt afin d’être vendue. Après une prise de contact plutôt difficile, en raison du tempérament de feu de la jeune fille, ils réussissent quand même à retrouver leur liberté. Ignorant la situation, les fidèles de la princesse décident de reprendre ce qui leur est dû, par la force. On fait alors plus ample connaissance avec le Général Schran. C’est un homme droit et dévoué qui souhaitait initialement négocier avec le Baron pour récupérer sa souveraine. Ayant échoué, ce sera le plan B et ce sera un bain de sang… Car, inutile de le répéter, dans le monde de The Arms Peddler, un bon coup de masse vaut mieux que de longs discours. L’action prédomine avec son flot de violence habituelle. Pas très fin, je vous l’accorde, mais assez jouissif.

Sur le champs de bataille, Schran et ses hommes se retrouvent à se battre contre une nouvelle armée de zombies. Et c’est avec stupéfaction qu’ils se rendent compte que se sont des soldats caradiens morts lors d’une précédente bataille et utilisés comme chair à canon. Ils se retrouvent alors à faire voler les têtes et les membres de leurs anciens frères d’arme mais ils sont vite acculés sous les coups de dents de leurs compagnons. Graga le guerrier Garon rentre alors en scène. Vous savez, le gros cosmoscats dont je vous parlais dans la chronique précédente. Après avoir aidé Sona à sortir de sa geôle, il réussi à s’évader à son tour. Étant une réelle force de la nature, il écrase ses ennemis par dizaine, armé d’un tronc d’arbre. Bien utile comme animal de compagnie, tout de même! Cependant il est dommage de voir comment il est utilisé en fin de compte. Garami décide de son côté de s’occuper personnellement du Baron. Elle remplie en fait un contrat pour une tiers personne. Marchande d’armes c’est bien mais chasseuse de prime ça peut toujours arrondir les fins de mois… Une fois l’armée zombie anéantie et alors que Sona et Garami sont sur le point de reprendre la route, Schran demande au jeune garçon de prendre la princesse avec lui et de la protéger. Un bon moyen pour Sona de récupérer une somme importante en échange, d’autant qu’il doit toujours 100 pièces d’or à Garami. La fin du tome nous décrit comment nos trois protagonistes quittent la ville par les voies souterraines. Dans ce second opus, Kyoichi Nanatsuki et Night Owl sortent de leur bestiaire, des créatures toujours plus surprenantes. En somme, ça reste cool, décomplexé et assez bourrin.

Un tome mené tambour battant, donc! Mais pour être tout à fait honnête, peut-être est-il un peu en-dessous du premier, car moins de questions sont soulevées et le tome sert plus d’exutoire à nos personnages qu’autre chose. Toutefois ne boudons pas notre plaisir, ils sont en place et leurs relations se développent tranquillement. Garami est toujours aussi mystérieuse mais une chose est sûre, elle sait prendre les choses en main et son artillerie est tout bonnement incroyable. Autre personnage important du tome, la princesse Airi, qui s’affirme face à Sona et qui ne perd pas de vue son rang social. Les pages nous délivrent quelques bonnes doses d’adrénaline et les dessins sont toujours d’une grande qualité.

En espérant que l’histoire et l’univers se développent dans les tomes à venir, on continue la lecture de ce titre prometteur!

 

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