
On a vu… qu’il ne restera pas grand chose de nos amours
Ceux et celles qui comptaient sur les comédies romantiques sérielles pour faire battre leur cœur chamallow pendant les longues soirées de l’hiver qui s’annonce vont être déçus : Le couperet des annulations tombe dru et pour la plupart des histoires d’amuuuuur ça finit mal.
Manhattan Love Story : Première victime
Après seulement 4 épisodes, ABC annule et déprogramme la rencontre new yorkaise de Dana (Analeigh Tipton) et Peter (Jake McDorman). Pour faire une bonne comédie romantique la recette est simple (bon simple c’est peut être excessif…) : il faut traditionnellement deux personnages intéressants incarnés par des acteurs ayant une alchimie évidente, des seconds rôles drôles et attachants et un propos, un commentaire sur l’amour ou le monde, enfin juste quelque chose à dire en fait. Manhattan Love Story n’avait rien de tout cela. L’annulation était donc assez prévisible. Si mon cœur d’artichaut avait espérer une amélioration après le pilote, les 3 épisodes suivants ont donné raison à mon cerveau qui me criait de fuir à toutes jambes. C’est la stratégie choisit par ABC et il y a fort à parier que la série ne manquera à personne.
A to Z : Andrew et Zelda repartiront-ils main dans la main ?
Andrew et Zelda vont se fréquenter pendant 8 mois, 3 semaines, 5 jours, et 1 heure. Ca, c’est ce que nous dit Katey Sagal, qui pour moi restera toujours un peu Peggy Bundi, en voix off en guise de générique. S’il veut remplir sa promesse, Ben Queen, le créateur de la série, va devoir faire tenir ce temps dans les 13 épisodes commandés originellement. NBC a en effet décidé de ne pas prolonger la commande. Et on peut se dire qu’en fait c’est le deal parfait. Regarder Zelda (Cristin Milioti) et Andrew (Ben Feldman) apprendre à se connaitre, ça fait le même effet que regarder des bébés animaux : C’est crooooo mignon. Le côté romance est donc parfaitement assuré et peut tenir 13 épisodes. C’est malheureusement du côté comédie que le bas blesse puisque la série peine vraiment à faire rire. On regrette aussi l’exploitation du lieu de travail d’Andrew, un site de rencontre. On aurait pu attendre une extension du propos sur comment trouver l’amour par ce biais, mais la série rate le coche en développant des scènes de bureau très classiques. Les audiences étaient en baisse entre chaque épisode jusqu’à l’annonce de l’annulation. Du coup, A to Z ira de A à M et on souhaite à Ben Feldman et Cristin Milioti beaucoup de petits O, U et R pour la suite.
Selfie : Eliza a eu du mal à se faire des amis
Dans cette modernisation de My Fair Lady, Eliza (Karen Gillan), narcissiste complètement accro aux réseaux sociaux, demande à Henri (John Cho), expert en marketing, de l’aide pour changer son image et se faire des amis dans la vraie vie. Après un pilote complètement hystérique, la série prenait tranquillement son rythme de croisière, beaucoup plus calme heureusement. Après 6 épisodes, on voyait déjà les 2 personnages principaux évoluer sur fond de réflexion sur ce qui nous connecte les uns aux autres. L’équilibre parvenait à se créer entre eux et la romance commençait tout juste à pointer le bout de son nez. Une bonne partie de l’audience n’avait vu en Eliza et Henri qu’un coup d’un soir et n’est pas revenue pour l’épisode 2 ou pour les autres. Avec l’annulation de Manhattan Love Story, ABC programme 2 épisodes de Selfie pour compenser et annonce dans la foulée que la série ne continuera pas après la première fournée de 13 épisodes. Reste donc à voir si la quête d’Eliza et d’Henri d’un avenir meilleur, ensemble ou non, aura une conclusion.