![[Paris Games Week] Mon PGW 2013, by Kasilla](https://dailymars-cdn-fra1.fra1.digitaloceanspaces.com/wp-content/uploads/2013/11/PGW_Ryse.jpg)
[Paris Games Week] Mon PGW 2013, by Kasilla
Paris Games Week : 245 000 visiteurs en 5 jours pour cette édition 2013, 32000 m², 80 exposants, plus d’une centaine de jeux présentés… encore du lourd cette année ! Si on considère qu’en France, l’industrie du jeu vidéo c’est 31 millions de joueurs (avec une moyenne d’âge de 34 ans), un chiffre d’affaire de 2,5 milliards d’euros en 2012 et près d’un foyer sur 2 équipés, il parait évident que cette 4e édition du désormais plus gros salon du jeu vidéo français allait déplacer les foules. C’est pourquoi l’on reste parfois dubitatif devant les goulets d’étranglement dans certaines zones du salon et un manque d’organisation flagrant sur certains aspects (surtout côté presse/pro). Mais bon, nous étions venu pour les jeux non ? Après 3 jours (et demi si on compte la soirée “presse”) de festivités, que reste-t-il de cette édition 2013 ? Récit d’un trek extrême au pays des jeux vidéo…
Le jeu qui a fait le plus gros buzz cette année, c’est bien évidemment le nouvel opus de la licence CoD : Call of Duty Ghosts. Entre les heures d’attente pour avoir la chance de le tester quelques minutes, les visiteurs venus presque exclusivement pour le voir (à seulement quelques jours de sa sortie… WTF !) et un jeu-concours aux aspirations diffuses (500 coffrets collectors d’une valeur de 150€… aux 500 plus rapides arrivés sur le stand !?!!!), on est en droit de se poser certaines questions. Mais bon, c’est un CoD, il parait que ça explique tout. Pour ma part – même si ça reste l’une des meilleures licences de FPS actuel – ce nouvel épisode reste classique… pas de quoi fouetter un soldat donc.
Une fois sortie la tête d’une foule d’ados rendus hystériques par l’attente et la distribution gratuite d’énormes canettes de boissons énergétiques (comme s’ils n’étaient pas assez excités !), on arrive à accéder à l’espace Xbox et en ligne de mire pour moi, le stand Ryse : Son of Rome. Cette exclusivité Xbox One est probablement le seul jeu qui me ferait acheter la prochaine console de chez Microsoft dès sa sortie dans un peu moins de 2 semaines (500€ quand même). Dans la peau d’un soldat sous la Rome Antique, les graphismes sont sublimes, le gameplay puissant et du peu que j’ai pu y jouer, le challenge semble à la hauteur de nos espérances. Alors si vous avez prévu l’achat d’une Xbox One, je vous le conseille fortement.
Un peu plus loin, le stand Ubisoft et ses splendides bannières à tête de mort pour Assassin’s Creed 4 : Black Flag… mais comme j’ai déjà le jeu, je m’aventure un peu plus loin pour tester The Mighty Quest for Epic Loot, un free-to-play dont le but est d’amasser un max de pièces d’or tout en défendant son propre trésor. Un action-aventure allié à un tower defend à l’humour décapant, un peu dans la même verve qu’un Death Spank. Pas encore de date prévue, mais tentez votre chance pour récupérer une clé pour la bêta, ça vaut le coup d’essayer.
Je reviens un peu sur mes pas et le noir du drapeau pirate, puis le vert Xbox sont remplacés par le bleu Playstation. Là je trace en passant devant les bornes Knack que j’avais déjà testé avec Seito à l’#Appartement4 Sony (beau mais à la difficulté mal dosée sur la démo), pour me diriger vers le jeu qui fait briller des étoiles dans mes yeux larmoyants de fatigue (déjà) : Killzone Shadow Fall. Selon moi, l’un des meilleurs jeux prévu pour la sortie de la PS4 (le 29/11) à ce jour, alors que je n’y ai joué que 10-15 minutes. C’est tous les grands classiques qui ont fait le succès de la licence Killzone, mais avec les graphismes évolués de la Playstation 4, des nouveautés et des améliorations dont le drone… j’en veux un dans la vie de tous les jours maintenant !
Je finis par sortir à regret de la zone bleutée, redescends quelques marches, fais un petit coucou à Marcus en passant devant le stand GameOne et m’arrête quelques secondes pour admirer les tournois Saint Seiya : Brave Soldiers sur la scène Namco Bandai… et me retrouve à nouveau devant l’entrée du salon et le gigantesque stand Nintendo. Cette année, l’éditeur avait vu encore plus grand puisque son espace était divisé en 2 grandes zones, dont une spécialement pour les enfants – le « Paris Games Week Junior »- avec entre autre Disney Infinity, dans des espaces plus aérés et colorés. Mais je laisse cet endroit privilégié aux petiots et reste dans la partie pour les grands enfants comme moi, où je lorgne surtout sur Bayonetta 2, Super Mario 3D World et surtout The Legend of Zelda : A Link Between Worlds. Même si ces démos datent un peu (ce sont celles crées pour l’E3, donc vieilles de 6 mois), c’est toujours un plaisir de retrouver ces licences chères à mon coeur (et je boue d’impatience de les avoir enfin en mains !).
Et pour finir, je trace devant les stands de produits dérivés pour éviter les tentations (ma besace CoD Ghosts ! snif) et fais une halte chez les collègues d’Orange qui démontrent tout l’intérêt de leur offre de Cloud Gaming sur TV, PC et tablettes, ainsi que leurs chaînes séries avec OCS (et je chope un passage un badge Breaking Bad et un Game of Thrones… ça en jette sur mon sac à main). Et super idée de leur part, chaque jour un artiste faisait une fresque inspirée de héros du jeu vidéo en direct… très classe !
En bref, malgré mes 3,5 jours de présence, je n’ai pas eu le temps de réellement tester beaucoup de jeux. La foule présente qui rendait les files d’attente longues et difficilement supportables (et peu de passes droits malgré nos badges presse), le temps impressionnant pour simplement traverser le salon (en mode métro parisiens aux heures de pointes un jour de braderie) et finalement très peu d’espaces réservés aux professionnels pour faire leur boulot (sauf Microsoft et Sony que je tiens à remercier pour leur accueil chaleureux).
Ma conclusion pour ce Paris Games Week 2013 ? Une occasion sympa pour les joueurs de comparer les jeux de fin d’année pour faire leur choix, une source de goodies non négligeable si on sait jouer des coudes et des stands de produits dérivés sympas pour commencer ses achats de Noël. Par contre, il faut être très patient et en bonne forme physique pour supporter l’épreuve (j’ai vu des parents tenter de suivre leurs enfants la sueur au front) et si on y regarde bien, attendre parfois plusieurs heures pour tester un jeu 5-6 minutes… mieux vaut parfois plutôt demander conseil à son revendeur ou aux spécialistes comme nous 😉
Oui, le PGW j’y étais aussi. Pour mon gamin qui veut sa Xbox One sous le s
Hum, je reprends… Sous le sapin disais-je.
Ce salon est une véritable déception même s’il est évidemment un succès. Comment prendre du plaisir à faire 3 heures de queue pour tester un jeu ? Comment aimer être embarquer dans un marée humaine lorsque se met en place un évènement live Battlefield ou League of Legends ? Une panique la-dedans et ça aurait été des dizaines de morts en qq secondes. Bon j’arrête le mode vieux con pour reconnaître qu’il y avait des choses diablement excitantes là-bas. Alors autant lire Kasilla et les autres pour se tenir au courant, c’est nettement plus reposant.