Rian Johnson en dit plus sur la fabrication de The Last Jedi

À l’occasion d’un entretien accordé au magazine Empire, Rian Johnson a évoqué plusieurs éléments relatifs au tournage de l’épisode VIII, depuis les films qui l’ont inspiré durant le processus, à son caméo dans Rogue One.

On connait depuis trois jours le titre du prochain épisode numéroté de la saga Star Wars (The Last Jedi). Mais cette pièce d’information, aussi petite soit-elle, a débouché sur moult spéculations, particulièrement lorsqu’on sait que Jedi est invariable et sans genre en anglais comme en français. Le titre pourrait donc autant concerner un Jedi (Luke), une Jedi (Rey) ou plusieurs Jedi. La branche française de Disney n’ayant pas encore dévoilé la traduction du titre (qui clôturerait définitivement le débat), il va encore falloir patienter – même si le texte défilant du Réveil de la Force fait référence à Luke en tant que « dernier Jedi ».

En attendant, Johnson s’est donc confié sur différents sujets liés à son travail sur Star Wars, alors qu’il est actuellement en plein montage du film.

L’état d’avancement dans la fabrication du film

« Très bien ! On est dans le cœur du montage, on s’y attelle sérieusement. Ça prend forme et je suis vraiment excité. »

Les trois films visionnés pour se préparer

« Un homme de fer a vraiment constitué une pierre angulaire, aussi bien pour l’atmosphère et l’apparence des combats aériens que pour la dynamique entre les pilotes. Les Trois Samouraïs hors-la-loi, pour l’atmosphère des duels à l’épée et le sens plus large de fun bon marché. Et La Main au collet était un super film à revoir pour la portée romantique et la grandeur. »

Les souvenirs du premier jour de tournage

« En fait, notre premier jour de tournage a eu lieu plusieurs mois avant que débute le planning principal : on a passé trois jours à Skelling Michael Island. Donc non seulement ce paysage naturel incroyable était le cadre de notre première journée sur Star Wars, mais comme l’île était très difficile d’accès, l’équipe de tournage était réduite et en mode commando. On n’est pas loin du coup d’envoi idéal pour entamer l’aventure. »

La difficulté d’écrire des dialogues sur Star Wars

« Je me suis retrouvé dans la situation où je voulais constamment inclure des tournures modernes dans les dialogues, et parfois ça peut fonctionner, mais il faut être très prudent. Si l’on va trop loin on peut rompre ce charme propre à Star Wars. L’autre défi est le langage technique, qui doit être à la fois suffisamment complexe pour sonner vrai et conceptuellement assez simple à suivre. Les films originaux capturent parfaitement ce mélange-là. »

L’expérience du caméo

« C’était très fun. J’étais jaloux de Ram [Bergman], mon producteur – il a pu enfiler le casque Daft Punk. L’autre élément jubilatoire était qu’on avait la certitude de ne pas être coupés au montage ! La SEULE CHOSE qu’ils doivent absolument faire est déclencher l’attaque de l’Étoile de la mort ! »

Ce qui l’a le plus surpris

« J’imagine que la plus grande surprise était l’intimité du processus. Évidemment, c’est énorme et c’est rempli de pressions, petites et grandes. Mais en fin de compte, on en revient toujours aux mêmes choses que sur les films plus modestes qu’on a fait : raconter une histoire qui nous tient à cœur avec une caméra et quelques acteurs. Et un Wookiee. »

Source : Empire