
Série Séries 2013 : gros plan sur Braunschlag (Autriche)
Véritable farce, la série de David Schalko revisite la crise économique et ses vicissitudes avec des personnages hauts en couleur. Qu’on aime ou pas son propos, cette fiction a le mérite de ne pas laisser indifférent.
La série, côté histoire
A Braunschlag, petite commune autrichienne, la crise commence à faire grincer les dents de tout le monde. Gerhard Tschach, le maire, doit d’ailleurs se rendre à l’évidence : après une série de tentatives commerciales infructueuses, sa ville est en faillite. Avec son meilleur ami, Richard Pfeisinger, propriétaire d’une discothèque, ils décident de simuler une apparition de la Vierge Marie dans le but d’attirer des foules de touristes dans leur ville mal en point, et ainsi, redonner l’espoir d’un redressement économique. Sauf que rien ne va se passer comme prévu.
La série, côté coulisse
Diffusée en 2012, la série écrite et réalisée par David Schalko a été diffusée sur la chaîne ORF. La saison 1 compte huit épisodes.
Ce que l’on a retenu de la projection
1. La série possède une sacrée galerie de personnages. Braunschlag, c’est l’histoire d’une communauté racontée sur un ton acide. Dans cette petite bourgade, tout le monde a des défauts, plus ou moins gros et c’est ce qui donne à la série un véritable côté satirique. Et puis il y a de sacrées gueules au casting.
2. C’est une fiction en mode « ça passe ou ça casse ». Un observateur avisé nous avait présenté la série comme une fiction à la Shameless. Ce n’est pas franchement exact. Dans la version américaine du show de Paul Abbott, tous les personnages ont un côté attachant, ce n’est pas forcément ce qui ressort du premier épisode. Et puis surtout, l’événement qui déclenche tout à Braunschlag fait un peu figure de crash test pour l’audience. Si elle parvient à vous convaincre, la série est faite pour vous. Dans le cas contaire, vous pourriez bien lâcher l’affaire.
3. On a du mal à voir si la série peut tenir la distance. Si les prémices de Braunschlag sont assez attrayants, il est cependant difficile de voir si le projet de Schalko a véritablement les moyens d’emballer un pitch prometteur et culotté. Au terme du pilote, on peut se poser la question.